[Rp]: frapper depuis les ténébres....

Message commun: Xen, anubis et idéfix (?)


Devant la roulotte:

Xen remonta consulta son cheval de l'oeil. Il avait pensé l'espace d'un instant l'atteler à la roulotte, mais il avait vite abandonné cette idée.
Je vous aurais bien proposé d'y atteler mon cheval, mais... Je crois qu'il n'apprécie pas l'idée.
Il se tourna vers le Death knight :
Vous connaissez le drow Varloth depuis longtemps?


hurlement de Nyarla: QUOI!


Varloth? Il vient de se joindre à nous. Et toi? Depuis combien de temps le connais-tu? Innutile de nier, son nom ne fut guére cité et je ne te crois pas médium.
Dit calmement le Death Knigth

Je n'ai pas prétendu le contraire. J'ai simplement un compte à régler avec lui. J'ai dit que je détestais les chantelameurs elfes, mais je dois au moins être honnête : je suis aussi impitoyable qu'eux dans la vengeance. À défaut d'être aussi cruel songea-t-il.
Xen anticipa la réaction du Death Knight :
Je ne l'attaquerais que lorsque vous serez vous ausi convaincu qu'il doive mourir. En attendant, je le considérerais... Comme une chose qui m'accompagne.

Je ne veux pas savoir, je ne veux pas en entendre parler et tu disparais de cette troupe dés la prochaine halte.
Le mort avait des raisons pour réagir ainsi. Si cet homme touchait Varloth, Nyarla par orgueil voudrait le venger et ainsi de suite…. Et malgré tout, Nyarla restait Nyarla. Il était de la famille et à choisir entre un demi-Elfe et un Drow.
Il quitta cet intru et monta sur l'imposant Noir Palefrois

Vous m'avez mal compris insista Xen : je ne le toucherais pas avant que vous même ayez l'intention de le tuer. Je vous donnerez bien ma parole, mais je suis sûr que vous n'en avez rien à faire, exacte?
Il s'adressa au gnome : puis-je rester malgé tout? Je peux vous jurer que je ne vous causerait pas d'ennui...

Huckle tira une bouffée de sa pipe:

Si vous promettez de ne rien tenter, je ne vois aucun inconvéniant à ce que vous nous accompagniez. Vous savez, cette troupe est très hétéroclite et certains qui s'y cotoient ont des inimitiés naturelles: des adeptes de sélunée croisent des adeptes de Shar, des prêtres de Kelemvor parlent, enfin parlaient, avec de Cyricistes... avant que ceux-ci ne s'enfuient à cause du Moisonneur, allez savoir pourquoi.... Disons que tant qu'on fait partie de la troupe, une trève existe avec les autres membres. Après tout....

Huckle fut interrompu par un cri typiquement Drow suivi d'un grand fracas dans la roulotte qui lui firent lacher sa pipe. Comme un seul homme, le Chevalier Mort et le Gnome se ruèrent et se coincèrent dans l'encadrement de la porte:

-Laisse moi passer!
-moi d'abord! Priorité au plus gros!
-Bon, si t'y tiens! Après tout, s'il y a danger, vaut mieux que tu passes devant! (tout dans le courage!)

Message commun Xen, zokaris et îlemorris(?)


Dans la roulotte, les couchettes:


Varloth obéit, et songea : hum... Caractère de lionne... Et cette expression à propos de l'infravision... Ca me dit quelque chose... Sekhmet? naaaan.... Si?
Heu... Si ce n'est trop vous demander, comment s'appelle cette grande tante?

Sekhy. Vous pouvez remettre votre masque messire adepte de Vhaeraun.
Sans attendre son consentement, sans gêne, elle enjamba le Drow et s’assit sur son bassin et commença, à l'aveuglette, à défaire les vêtements de celui-ci.

Varloth jubila. Huhu. Sekhy... L'aura de prêtresse aidant, il sentait qu'il y avait du potentiel pour s'amuser ici!
Et heu, elle viens souvent vous voir? dit-il avec espoir.
Lorsque la prêtresse entrepris de défaire ses vêtements, il se laissa faire, s'imaginant facilement une esclave le faisant.
J'comprend mieux pourquoi Nyarla la couve. Aller je vais m'y mettre. Rien que pour le faire chier.

Non, c’est moi qui vais chez elle.
Elle posa la chemise sur le sol et recula à quatre pattes pour défaire les bottes de l’homme.

Ah... Elle répondrait pas si on l'appelle par son vrai nom des fois?
Varloth sentit le masque gigoter mais il ignora cette sensation. Que Vhaeraun aille se faire voir. Désormais il était sûr que c'était lui le responsable. Mais il devait demander à Sekhmet, elle devait savoir.

Je n’en sais rien.
Soupira la jeune prêtresse, hésitante, en se rasseyant de nouveau sur le bassin du Drow face à lui alors que sa longue chevelure lâchée caressait le torse nu du Drow (il n'a plus sa chemise!) .
Mais ? Vous la connaissez ?
Sans attendre la réponse,elle ré-enjamba le corps de Varloth pour s’éloigner, emportant les bottes, de sa présence, sur le corps du mâle, il ne restait que la sensation de sa blanche crinière au parfum de fleur d’églantier (HRP: L'églantier est un rosier rustique sauvage).

Les bottes posées dans un coin, la semi-drow se rapprocha de nouveau, avec un linge:
Mais… pourquoi me vouvoyez-vous, je suis plus jeune que vous? Et pourquoi vous avez quitté l’Underdark ?
Sa voix devenait celle d’une enfant curieuse au fur et à mesure des questions. Elle tapotait le torse du Drow de ses mains chaudes et soyeuses, l'effleurant à peine, mais laissant une sensation de douce chaleur à chacun de ses contacts furtifs.
Vélocement, Lylouminaï ré-enjamba Varloth, l'emprisonnant délicatement de ses jambes fines et attrapa, suivant son instinct, le masque caché dans le piwafwi pour le secouer sous le nez de l'Elfe Noir à la façon d'une mère qui montre à son fils le bonbon qu'elle a trouvé dans sa poche alors qu'il était interdit de confiserie.
Et pourquoi avez-vous le masque de Vhaeron? Je le reconnais ! Je l’ai déjà vue dans des livres! Et vous connaissez Nyarla depuis longtemps? Vous venez de quelle cité? C’est comment l’Underdark chez vous? Et pourquoi avez-vous les cheveux courts ? ….
(HRP : je te laisse imaginer la suite des questions Xen)
Régulièrement, d'un mouvement rapide et se voulant discret, la petite voleuse de masque espiègle remontait alternativement les bretelles de sa fine nuisette de soie tandis qu'elle mettait hors de portée la masque quand, par réflexe, l'Elfe Noir essayait de le lui arracher. A chaque fois, une mèche de ses cheveux frôlait délicatement tantôt une joue, tantôt une épaule de l'infortuné dépouillé.

D'abord amusé, puis profondément agacé, maintenant Varloth s'impatientait. Il n'aurait pas refusé les "provocations" de Lylou si le Daeth Knight n'était pas aussi dangereux et près de la roulotte.
Il dit d'un ton badin :
Si tu continues comme ça, je pourrais faire des choses que je regretterais, et ainsi accoutré, le Death Knight me tuerait plus vite que son ombre.
Tu es plus cruelle qu'il n'y parait hein? dit-il.

Elle eut de grands yeux. Visiblement, elle ne comprenait pas.
Je.. Suis cruelle ? J’ignorais que de prendre votre masque était si cruel à vos yeux.
Elle replaça rapidement le dit objet sur le visage de Varloth.
Son regard bleu troublé par la révélation de sa cruauté, elle s’éloigna en répétant la gorge nouée de tristesse :
J’ignorais que de prendre votre masque était si cruel à vos yeux. Je suis désolée.. je ne voulais pas...

Le drow était profondément surpris. Il ne pensait pas qu'elle réagirait comme ça.
Il la savait naïve mais làààà!! Ca fait peuuuuur!
Heu... dit-il, c'était ironique. Si vous êtes cruelle, je suis le dieu de la cruauté. Varloth ne cherchait pas à la consoler, mais s'il voulait faire chier Nyarla, il valait mieux la garder dans la poche disons. Enfin... Bon il devait avouer que la beauté et l'aura de la prêtresse y était aussi pour quelque chose.
Et puis, en ce qui concerne le masque... Gardez le. Vous me le rendrez quand le jugerez utile. Il avait bien sûr une idée derrière la tête. Il le lui tendis
Mais ne le mettez pas. Essayez de savoir si c'est lui qui m'a mis dans cet état. J'ai comme idée que votre chère grande tante devrait le savoir d'ailleurs.
Et cessez donc de vous tourmenter. Ca ne vous ressemble pas.
Toute cette gentillesse dégoulinante écoeurait Varloth, mais le jeu en valait la chandelle. Si Vhaeraun était vraiment le responsable, il allait le payer. Et quoi de mieux que de ruiner ses plans!
Je t'ai suivit toute ma vie Vhaeraun, mais tu as franchi une limite que tu n'aurais pas dû ignorer. Il jubila rien qu'en pensant à la colère du dieu. Ca lui fera les pieds.

Il y a à manger dans l’étagère proche de vous.
Souffla-t-elle en prenant le masque, sa voix n'était plus aussi enjouée
Le masque… L’Elu lui avait donné le masque de son plein gré…
Elle savait ce qu’elle devait en faire. Elle resta, dos au mur et tête reposant sur les genoux, regardant le masque qu’elle tenait d’une main.
Tout ce passait, comme on lui avait dit et la suite lui faisait bien peur.
Nyarla portera le masque, comme l’avait dit Sekhy.

Varloth se sentit un moment bizarre. Il venait de se demander si c'était bien prudent. la fillette était trop naïve, et elle pourrait se faire convaincre par Nyarla de le lui remettre. Alors sa situation ne vaudrait plus tripette! Déchu de Vhaeraun, de Lolth, il serait la cible rêvée.
Mais au même instant, le masque se fissura dangereusement. ohoh... se dit Varloth. C'est très mauvais signe.
Vous devriez jeter le masque loin, très loin je crois, dit Varloth...

Mais à ce moment son épée... Enfin son ancienne épée plutôt, jaillie de là où elle était, et plongea vers lui.
Pour la première fois, il cria de terreur : s'il mourrait par cette épée, sa non-vie serait un enfer pire que tout.
Il se jeta de coté, mais le bout de l’épée lui transperça tout de même l'oeil droit, avant de finir sa course dans le mur de la roulotte. Varloth eut de la chance de ne se prendre que le petit bout, même si c'était dans l'oeil. Il n'avait vu que trop de fois ce qu'elle faisait à ses victimes... L'épée se mit à vibrer et elle explosa. Tous les éclats de métal convergèrent vers Varloth, comme s'il était un aimant.
Varloth hurla à nouveau, puis perdit connaissance.
Le masque, lui, dans les mains de Lylou s'était stabilisé : il n'y avait qu'une mince fissure. Ce qui signifiait que quelqu'un allait peut-être bientôt le recevoir en "cadeau".

Lylou ne cria pas, ne réagit pas, elle connaissait trop bien la susceptibilité du seigneur Vhaeraun, elle laissa donc le fougueux et acariâtre dieu accomplir sa vengeance.
Elle ne murmura que :
Seigneur, je sens bien vôtre colère mais il peut-être ne savait-il pas ce qu’il faisait..... bon d'accord.. . il le savait...
Si la prêtresse était dévouée à Sunie, ces ancêtres eux priaient Vhaeraun, ainsi que de nombreux cousins de sa lignée et elle connaissait parfaitement la réaction de cet être face à ses traîtres. .
Puis-je le soigner à présent, seigneur?
Il n’y eut aucune réponse aucun signe. La jeune fille noua le masque autour de son cou, il restait balan alors que doucement sa fissure se ressoudait au contact de la peau d’ébène de l’enfant de la lignée des Nyeltheravïn Aracnya, prêtre de vhaeraun.
Elle avança vers le mâle Drow, couvert de coupure et de brie d’épée.
Son œil ne sera pas facile à guérir, voir.... impossible.

(HRP : post commun Zokharis, Anubis, Xen, Lippefi)

Nyarla se jeta sur les portes coulissantes qui le séparaient du bruit et de Lylou.Par réflexe, il tira sur la poignée plusieurs fois, mais les portes ne bougèrent pas. Cela le frustra, et un Drow frustré... c’est un Drow dangereux!
Avec un juron de colère à peine contenu, pour la forme, il dégaina sa lame et arma son coup pour faire exploser ces barrières rebelles mais il retint son bras : Lylou était derrière et elle pourrait se prendre des débris.
Hum… La serrure ! La faire sauter !
Il changea la position de son arme et asséna un coup sec du pommeau contre la serrure qui craqua. Puis, avec célérité, il ouvrit le panneau maintenant libéré de toute contrainte pour voir ce qu’il se passait… avec la ferme intention de disséquer le Varloth si celui-ci s‘en prenait à SA proie
QU’EST-CE QU’IL SE PASSE ? Hurla-t-il en pénétrant dans les couchettes, armes prêtes à frapper.
Il y découvrit la jeune semie-Drow au côté d’un reste de ce qui aurait du être Varloth s'il ne s'était pas prit pour un porc-épic aux milles bouts d’épée.

Sans prendre de gants, le jeune noble Drow extirpa de l’alcôve une femelle à la beauté juvénile fascinante qui semblait de sa race. Plus préoccupé par la santé physique de cette nymphe que par l’attirance qu’il pouvait éprouver pour celle-ci ou l’état de santé précaire de son frère de race dans les couchettes, il se mit à l’inspecter, la tournant, la retournant sans ménagement pour voir si elle n’avait aucune lésion puis, de colère, il lui asséna ,d’une main, la plus mémorable des gifles, faisant pousser un cri de douleur à la belle, en arrachant, de l’autre main, le masque de Vhaeraun du cou de l’ingénue avant de la jeter dans les bras du Death Knight afin d’empêcher celui-ci de le frapper.
Le Mort rattrapa la délicate enfant à la joue meurtrie l’enlaçant, la soulevant dans ses bras comme un père porterait sa fille en sanglot.
Je vais le tuer… le broyer…

Huckle, voyant la scène, se faufila entre la paroi et le Death Knight avec une agilité surprenante et s’avança vers la scène précipitamment dans un :
Espèce de salopard ! à l’adresse du Drow. De quel droit oses-tu te permettre de lever la main sur elle ?

Elle n’est pas blessée, nabot ! Alors calme! Ordonna Nyarla. Surveille la mieux, à l’avenir, si je la surprend encore une fois au lit avec un autre homme….

Le gnome beugla aussitôt : Tu n’as aucun droit sur elle! Elle n’est pas ta propriété !

Ce n’est qu’une question de temps, rat ! Dédaignant l’attroupement et le frère sicilien, l’Elfe Noir possessif s’était avancé dans la couchette pour rejoindre le blessé.

Miroslave resta bouche bée devant cette agitation. Il ne pigeait pas grand chose : une sublime nymphe venait d'être sortie de la couchette par un Drow jaloux! Qui après l'avoir inspecté des pieds à la tête, lui avait mis une gifle! Décidément, il ne comprenait vraiment rien aux coutumes des elfes noirs! Il aurait bien transpercé Nyarla de son épée pour l'affront qu'il venait de commettre, mais deux choses l'en empêchaient. Premièrement la loi de la communauté, deuxièmement le drow risquait de ne pas se laisser faire! Le blondinet préféra rester à l'écart de la fureur du cocu! Cette femme était si belle qu’il se sentit pousser des ailes, ainsi qu’une énorme dose de courage !
-Bon s'il te plaît Nyarla calmes-toi, pas la peine de s'énerver comme cela! Après tout tu ne sais même pas ce qu'ils ont fait. Peut-êt….
Les yeux de Miroslave purent entrevoir l'intérieur de la couche, où gisait Varloth hérisson malgré lui, sanguinolent, borgne, bref pas très beau à voir!
Ahh mais c’est quoi ce truc ? C’est dégueu. Vous avez de drôle de façon de concevoir l’amour dans votre troupe ! Entre Monsieur je frappe les femmes sans défenses, j’agis comme un tortionnaire, et elle qui a des penchants SM. Il faut vous faire soigner !
Parfois le prince avait tendance à trop parler.

Le Drow pansait l’œil de son compère et fit fi recommandations du Prince de l’Oréal.

J’ignorai que tu avais de tel penchant, gamine. Vilaine fille ! Va !
Gronda sur le ton de la plaisanterie le Death Knight. (L’effet Lylou)

Un petit rire, presque un rire timide d’enfant, se fit entendre, entrecoupé sanglot et de :
Pardon… c’est pas drôle…. Je ne devrais pas rire…. Vous n’êtes pas drôle…. Tout les deux… Et puis…

La jeune barde se dégagea, doucement, de l’étreinte du chevalier mort, pour se diriger vers les couchettes, en marmonnant, alors qu’un de ses index, plié, essuyait les grosses larmes qui coulait de ses yeux cristallins :
Ce n’est pas moi… c’est le seigneur Vhaeraun qui à fait ça… Et puis vous n’êtes pas drOle !
Flap !
Elle donna une tape qui ressemblait, par sa légèreté, à l’effleurement d’une caresse, sur l’arrière du crâne due l'homme qui lui était étrangé.
(HRp: par rapport à l'aura de Lylou, référe toi à son BackGround dans le topic personnage)

Et voilà! Grogna Huckle en se frappant le front. Deux drow = deux fois plus d'emmerdes!

Quand Lylou se retourna, il crut pendant une seconde que son cœur allait exploser! Toute sa personne suffisait à transformer cette roulotte banale, en jardin d'Eden! Le prince ne put s'empêcher de sourire bêtement. Elle passa devant lui, il pu ainsi humecter le parfum délicat qui suivait cette déesse tel un voile de mariée. Il aurait pu rester la pendant des heures, à sentir cette odeur féerique, l'odeur de l'oreiller qui lui rappelait valériane!. Val qui?? Quand Lylou lui caressa les cheveux, il fut conquit, elle semblait si triste, le prince devait l'aider, même au péril de sa vie. Il alla à son chevet, pris la main fragile de l’elfe, en passant le plus délicatement possible son autre main dans ces sublimes cheveux, pour les retirer de devant son superbe visage.
- Ma pauvre enfant, je vous en supplie calmez-vous. Je suis profondément désolé de vous avoir accusé. Une déesse telle que vous ne pourrait point faire une telle abomination. Je suis près à tout faire pour me racheter, même si je dusse pour cela traverser les enfers!
Si Val de voyait, elle te tuerait ... Fonces frérot elle est bonne!!Son cœur lui criait le nom de Valériane, mais sa tête semblait loin dans les nuages, se laissant diriger par la libido exacerbée de Miroslave.

-Les enfers ? Tu ne vas pas tarder à découvrir de quoi ils ont l’air! Ibblith ! Donc garde tes doux mots pour ta vampire et laisse ma femme tranquille ! Grogna le Drow

SPAaaf ! Une flûte traversa la roulotte percutant violemment le Drow qui la para d’un coup de dague.

NYARLA… le duel… tu l’as perdu. Rajouta le Death knigth Elle n’est pas TA femme .

La flûte traversière, au lieu de tomber par terre, flotta dans les airs et se mit à voler jusque dans un étui à la ceinture du Gnome
[Flûte] Tu t'en tires bien, cette fois, Elfe Noir!

Xen venait d'entrer dans la roulotte et vit sa némésis sur le sol, criblé. Sympa de faire le travail à ma place pensa-t-il, cynique.
Il fut également confronté pour la première fois à l'aura de la prêtresse, et il se sentit léger, comme un poids quittant ses épaules. Il marqua un temps d'arrêt, prenant le temps d'examiner ce qu'il ressentait, mais il n'en voyait pas l'origine. Bah, on verra plus tard.
Il s'approcha du jeune homme blond et lui murmura :
N'en faites pas trop. Vous vous enfoncez encore plus.
À haute voie :
Des explications ne seraient pas superflues je pense...

Il se retourna, et regarda l'étranger dans les yeux! Pour la première fois il haïssait quelqu'un! Il ne savait pas vraiment pourquoi mais il avait une envie folle de tuer ce demi-elfe. Qui marchait sur son territoire! Sa fureur monta jusque dans sa sublime chevelure, c'est yeux s'injectaient de sang. Il essayait de se contrôler mais rien à faire, la rage l'emportait sur tous autres sentiments!
-On t'a rien demandé le nouveau. Alors barres toi, avant que je signe ton acte de décès. Et en partant n'oublie pas de prendre ta bêtise avec toi! Sa voix pouvait rappeler celle de Nyarla lors de ses plus grandes colères!
Il tourna la tête vers Lylou, et son visage se transforma littéralement, il redevint douceur, et beauté. Miroslave lui fit un sourire, et continua de la contempler avec passion, tout en gardant la main de la nymphe dans la sienne! Elle était si délicate au touchée, hmmm un vrai plaisir !

Si la peau de Lylou n’avait été sombre comme la nuit, elle aurait rougi mais l’éclat de ses yeux trahissait parfaitement cette confusion dans son esprit.
Cet humain était d’un grand charme, elle ne pouvait le nier, mais au lieu de se précipiter dans ses bras ou de lui laisser sa main, elle recula et ce changement soudain de cet être charmant en lion prés a rugir n'était pas pour la rassure. Presque comme un petit animal apeuré et se retourna timidement, hésitante pour aller s’agenouiller auprès de la silhouette protectrice de Nyarla qui n’avait rien perdu de la scène, la jugeant avec un air de défi. Par-dessus l’épaule de celui-ci, accroupit au côté du corps inerte de Varloth, les yeux bleutés de la femme continuaient à dévisager le jeune prince se détournant aussitôt si les yeux de l’homme les croisaient

Lylou, soigne Varloth. Exigea-t-il . Et explique nous ce qui c’est passé.

[hrp]demi elfe, Lippefi, et il est plus vieux (d'une 15aine d'année minimum) que ton perso^^[/hrp]
Viens ici toi on va s'expliquer, répliqua Xen. Il n'aimait ni le ton ni le regard de l'insolent.
Il empoigna le blond, et l'entraîna dehors. Xen n'était pas très fort, mais débordait de force nerveuse, et il avait parfois tendance s'énerver facilement.[/b

[b]Il empoigna le blond, et l'entraîna dehors. Xen n'était pas très fort, mais débordait de force nerveuse, et il avait parfois tendance s'énerver facilement.
Je vais être gentil, mais je veux que se soit clair mon garçon : continues comme ça et tu risque fort de le regretter. Ce n'est pas cette soi-disant fraternité qui te protègeras si tu mets un des drows, ou même moi, en colère. Vraiment en colère je veux dire.
On ne retrouverait même pas ton cadavre. Je t'ai donné un conseil, et tu me cries dessus, ce que je ne supporte pas. Alors ne recommence plus, ou je serais moins aimable. Et je ne suis guère patient. Et que je sois "nouveau" comme tu dis, n'implique pas que je n'ai pas raison!
Ais-je été clair?
N'attendant même pas de réponse, il re-rentra dans la roulotte afin d'entendre les explications. Varloth ne faisaient pas signe de mourir, surtout avec une prêtresse à coté d'elle, il serait intéressant de savoir le pourquoi du comment.

Huckle vit la dispute éclater entre le Demi-Elfe et le ... l'Humain (???) aux yeux anormalement rouges. Le Moissonneur, lui non plus, n'avait rien perdu de cet état de fait, mais ni l'un ni l'autre ne laissèrent rien paraître.

Le demi-Elfe avait entrainé le poète dehors et l'avait engrainé avant de revenir dans la roulotte, mais il fut arrêté par une armoire normande métallique à pointes qui le regarda de toute sa stature:
Oui, parfaitement clair! Fit le Moissonneur d'Âmes de sa voix lugubre. Aussi vais-je l'être tout autant: Vous gardez vos menaces pour votre simple pensée, et vos actes liés pour vos fantasmes, sans quoi, je me ferai grand plaisir de ne vous laisser pour avenir que la mendicité pour subsistance. Ceci que se soit vous, Demi-Elfe, vous, Humain, ou vous, les Drows. On attente pas à la vie d'un autre membre de la troupe et, tant que je ne vous connais pas suffisamment pour savoir où, chez vous, s'arrête la bravade et commence la menace, on ne menace pas non plus. Je ne vous demanderai pas si j'ai été assez clair, votre sauvegarde ne dépend que de votre capacité de compréhension.

Ah la la! Encore de disputes, et tout cela pour les beaux yeux d'une dame! Huckle secouait la tête de désapprobation. Pourquoi est-ce que les "grands" se sentent obligés de perdre tout jugement dès qu'ils croisent une jolie fille! Mais bon, c'est cela aussi, le double effet Sunie....

En ce qui me concerne, je ne le tuerais pas rien que pour ça, mais je ne connais aucun des deux drows suffisamment pour savoir si eux l’épargneraient.
Je ne me sens donc pas trop concerné par vos paroles. Par ailleurs, j'ai bonne mémoire, inutile de réitérer vos menaces à tout bout de champs. Un simple regard suffira si je les oublies malencontreusement.
Au gnome : Effet de Sunie dites vous? Et si vous m'éclairiez?

Le Gnome aurait bien voulu répondre mais le Demi-Elfe fut brutalement saisi par le col:

Ils ne le tueront pas tant qu'ils estimeront que leur vie est plus précieuse à leurs yeux que la sienne. Et, tant que je ne te connaîtrai pas, tes menaces te mettront en position de personne que mes paroles concernent!

J'ai parfaitement compri s, répliqua Xen. Mais ça ne réponds pas à ma question.

Message commun avec Lip', Bibis', Xen et Zok


Autour de la roulotte

Miroslave était abasourdie! Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il c'était passé, il était dehors, avec ces vêtements chiffonnés! Il se souvint de ce demi-elfe qui l'avait traité comme un moins que rien! Il soupira, la tristesse qu'il ressentait le matin même refit surface. Le prince demeurait seul et incompris, c'était un peu l'histoire de son existence.
Ohh Valériane si seulement j'avais écouté mon cœur, j'aurais évité de subir cet affront! Mais regarde-moi, je ne suis même pas digne d'être un prince! Tout le monde me marche dessus, comme si j'étais un mendiant! ô ma tendre Valériane, je crois que je ne te mérite pas. Je me demande même encore ce qui pourrait te plaire dans ma misérable personne ? Que pourrais-je bien faire, pour que tu ressentes la même chose que moi ? Je ne pourrais même pas te protéger! Je sais pourtant manier l'épée comme un dieu, mais je n'ose faire couler le sang. Où es-tu ma bien aimée ?
Miroslave soupira de nouveaux, s'éloigna de la roulotte, pour se diriger vers Lepétaure!
-Salut mon amie, toi au moins tu ne vas pas me menacer! Il caressa l'énorme bête, et en oubliant tout ce qu'on lui avait appris, il poussa la chansonnette.

[HRP] Suivant le rythme du chant, la jument Lepétaure est lent ou rapide [/HRP]

La roulotte s’ébranla et se mit lentement en route, laissant sur le bas côté un Death-knigth et un demi-elfe ainsi qu’un prince chantant.

Dans la roulotte, Huckle souffla un Merde puis sortit dans un Qu’est-ce qui ce passe ? Miro ! Attrape les rênes ! Miro ! Rondedjieu !



Dans les couchettes de la roulotte

Nyarla était resté prés de Lylouminaï, la regardant soigner le mourrant.
-Qui est-ce ? Demanda –t-elle avec une étrange gêne.
-Le demi-elfe, xen.
-Non, le.. beau… heu…l’homme. Sa voix était devenue un souffle tremblant.
-T’occupe ! Soigne Varloth. Il constata que la roulotte avançait
Elle se tu, et continua ses soins dans un grand silence avant de reprendre.
-Il a l'air gentil.
-Il a l'air d'un humain.
Comment s’appelle-t-il ? Insista-t-elle.
Il s’appellera repose en paix si tu continues à t’intéresser à lui. . Menaça Nyarla excédé.
Elle dévisagea l’Elfe Noir en disant, suffoquée : Vous êtes jaloux ? Un sourire amusé et tendre orna son visage.
Je ne suis pas jaloux. Tu m’appa… . Il s’interrompit, s’asseyant en tailleur, réfléchissant rapidement.
C’est un coureur de jupon, le genre d’homme qui brise le cœur des femmes et le met en miette. Et qui dit peine de cœur, dit tristesse, qui dit tristesse, dit femelle à consoler.
Allez, vas-y. Je finirais de soigner cet imbécile de Varloth, de plus, tous désirent connaître le fin mot de ce massacre, mais fait moi plaisir, tais la présence de Vhaeraun dans cette affaire.
Telle une petite fille qui avait la permission de jouer, elle se leva vivement pour sortir des couchettes, et découvrir Huckle hurlant des indications au jeune humain.
Elle sourit et fit demi-tour pour sauter sur le lit, passer par la fenêtre et arriver sur la banquette conducteur de la roulotte. Là, elle chercha du regard le jeune homme en question.

Huckle, voyant que le jeune prince s’y prenait mal avec Lepétaure, jura comme un charretier.

Nyarla ferma la porte de la couchette et se retrouva isolé avec Varloth. Le boucan des péquenauds affolés par un cheval acariâtre l’empêchait de réfléchir. Il regarda le masque de Vhaeraun.
Ainsi donc, voici l’objet des élus qui semble conférer de grands pouvoirs à leur porteur.
Après tout, Vhaeraun l’avait laissé tombé pendant 50 ans, alors il lui devait bien cela.
Bon ! Voyant voir ce que ce masque va bien vouloir m’octroyer…Joignant le geste à la parole, il mit le masque et se senti dépossédé de son corps...

Celui qui fut Nyarla regarda autour de lui, puis porta ses yeux sur ses mains. Elles étaient plus jeunes que celles de Varloth… et tout autant vigoureuses. Vhaeraun resta tranquille quelques minutes, le temps de s’adapter à ce nouveau corps, à ses capacités et à sa mémoire.
Ah Nyarla ! Quel plaisir de te revoir ! Tu es devenu grand et fort : parfait pour Vhaeraun ! (hrp : ce Dieu est mégalo et parle souvent de lui à la 3ème personne)
Il chercha les produits d’alchimie de Lylouminaï. Vhaeraun avait accès au savoir du porteur et celui-ci avait prit la précaution de se renseigner sur les divers objets qu’il pouvait trouver dans la roulotte en cas de besoin et il s’avérait que les couchettes abritaient tout le matériel d’alchimie en question. Quel bonheur pour celui qui savait faire un autre usage de celui qui était prévu à l’origine!
Bien, jeune Nyarla ! Tu es digne de mes desseins ! Fit le Dieu en fouillant parmi les fioles et les pots pour en sortir 2, ceux qu’il cherchait ! Avec ça….
Il eut un sourire en coin. Ces potions réveillaient les gens inconscients, mais ne soignaient pas.

Il s’approcha de Varloth, lui ligota les bras et les jambes avec de la corde trouvée dans une autre alcôve dans un nœud extrêmement complexe, comme le Dieu des assassins savait le faire. Un nœud qui avait tendance à se resserrer quand on se débat, pressant les points les plus douloureux, les écorchures…. Puis, d’une main, il inclina la tête du convalescent et de l’autre, le força à boire le contenu des 2 fioles, bien trop pour un simple humain. Mais bien assez pour qu’un Drow reste conscient malgré toutes les tortures qu’il pourrait subir :
Allez, larve, bois ! Bois car ton Dieu l’exige !

Varloth toussa et commença à retrouver la lumière. Il ouvrit les yeux et découvrit le Masque, face à lui, sur le corps d’un autre Drow… Nyarla !

Avec célérité, Celui qui fut Nyarla bâillonna d’une main à la poigne prodigieuse la bouche de Varloth. Celui qui était maintenant le Dieu Vhaeraun, enfin, un avatar du Dieu, gronda dans un murmure où se mêlait satisfaction et très grande rancune :
Varloth, Varloth, Varloth ! Allons, point de cri : je ne tiens pas à attirer l’attention de certains caravaniers. Alors comme cela, on s’amuse à offrir mon masque en cadeau à une étrangère ingénue dont le rôle n’est sûrement pas d’être la Porteuse. Tss ! Ce n’est pas très bien et tu vas en subir les conséquences ! Ah oui, Tes bras et tes jambes : je les ai un peu entravé : quand on est blessé, on peut faire des mouvements malencontreux à cause de la douleur.
Eh oui, je suis ton Seigneur et Maître, Vhaeraun, matérialisé par le Masque dont tu voulais te débarrasser. Et je suis vraiment désappointé. Je ne le montre pas car ce n’est pas convenable alors facilite-moi le travail en étant coopératif et ne m’obligeant pas à dévoiler mes instincts les plus primaires.
Un doigt à l’ongle long se promena lentement sur la joue de Varloth :
Ah ! Les femelles de la surfaces : elles sont tellement différentes des prêtresses et adeptes de ma très chère mère… tellement plus abordables, accessibles… Du coup, mes fidèles se laissent mener par le bout du nez sans même s’en rendre compte. Tu m’as déçut, je te croyais plus… résistant, mon cher Varloth. De plus, s'intéresser à une chasse gardée Tututut.. Mauvais point ça et ce n'est pas Sekhmet qui me contredira, ne compte pas sur son aide. Elle ne me trahirait pas, surtout pour toi.
Le doigt s’enfonçait dans l’œil blessé, arrachant un cri de douleur étouffé par le bâillon
Chut chut chut ! Allons, tu ne vas pas te mettre à hurler : il y a des gens qui dorment, ici. Enfin, pas actuellement, mais ce n’est pas une raison pour prendre de mauvaises habitudes.
Ah ! Les yeux … Quel bonheur : c’est empli de terminaisons nerveuses. J’espère que tu souffres….
Disant cela, il accentua la pression sur l’œil ensanglanté.
… Est-ce que tu souffres ? Dis le moooi! Hum. Oui. Suis-je distrait, tu es bâillonné, mais ton l’œil, qui te reste, paniqué en dit long.
Ne t’inquiète pas : Nyarla a promit à notre petite Lylou de te soigner, je n’en ferai un parjure. Je vais m’occuper de toi!
Il enleva son doigt ensanglanté de l’œil en charpie
Je vais même très bien m’occuper de toi ! Tu t’en souviendras, je peux te le garantir. Sois fier : tout le monde n’a pas la possibilité de se vanter de recevoir un traitement de faveur de la part de son Dieu !Et encore moins de se vanter d'être vivant après.
Il se recula et prit une spatule en bois : Oh ! Certes, j’aurai pu faire usage de ces petits outils… Il désigna des bistouris et des couteaux très aiguisés, mais, j’ais peur que tu n’attrapes le tétanos, on n’ait jamais assez prudent! Alors, nous ferons sans… Et n’espère pas t’évanouir : je t’ai fait ingurgiter assez de produit pour que tu restes conscient, même si je t’amputai à vif. Tu croyais que Nyarla s'amuse avec quoi quand sa pure amie à le dos tourné ?

Message commun Zok et Lip'

Sur le siège conducteur de la roulotte

Miroslave n'est pas méchant, mais un peu tête en l'air. En chantant à côté du Lepétaure il n'avait pas pensé que l'animal se serait mis en marche.Le pire c'est qu'il avait le dos retourné, il ne vit pas l'animal s'avancer, et le prince continuait de chanter un air vif, et entrainant. C'est quand il entendit Huckel hurlait qu'il comprit que quelque chose n'allait pas!
-Ohh ça va si on peut même plus chanter en paix! Pourquoi tu me parles de rennes? Tu crois vraiment que ces pauvres bêtes vont fuire à cause de mon chant?
Un éclair traversa l'esprit vide du blondinet, qui frappa sa main contre sa tête. Ohh mince Lepétaure!
L'animal s'était arrêté un peu plus loin, attendant la suite de la chansonnette.
Oh je suis vraiment désolé mon vieux. J'espère que j'ai rien cassé?

Non, vous n'avez rien cassé, Messire. Puis-je vous aider à monter ? Je crois que Lepétaure apprécie votre voix.
Celle de la jeune fille était angélique, son abondante chevelure de lis se mouvant au vent tranchant sur son teint d’ébène. Elle était accroupie sur le siége avant de la roulotte regardant, de ses yeux bleues, Miroslave.
Pourquoi ressentait-elle cette attirance pour lui ? Elle n’en savait rien, enfin peut-être, il semblait si simple, si sensible, si sincère tellement différent des autres hommes qu’elle côtoyait tous bien plus préoccupé par le regard des autres. Certes son parlé était celui d’un séducteur, l’appeler ainsi « déesse » ou tenter de la consoler et grognant littéralement sur les autres… Non, il avait quelque chose de plus en lui, quelque chose qu’aucuns d’eux ceux qu’elle connaissait ne pourrait avoir, cette simplicité, cette pureté qu'il portait dans son coeur.
Ses yeux brillaient comme ceux d’une personne qui n’avait plus vue un vieil ami, un ami d’enfance et qui c’était absenté bien trop longtemps.
Ce serait bien que vous chantiez, cela permettrait à Huckle de se reposer. De plus... si vous faites parti de la troupe, il vous faut apprendre à diriger une roulotte...

Ouahhh Lylou. Surtout se calmer ce n'est qu'une femme. Pense à Val la vampire, la douce Valériane. Allez, tu souffle un bon coup. tu lui fais un petit sourire pour lui montrer que tu comprends. Allez reste pas comme un idiot, dis quelque chose. PARLES!!
-Ga!
Merde, la honte arrête de sourire comme un idiot, en plus du sue comme un drow au soleil. Allez reprends-toi, tu es quand même le grand Miroslave, l'homme aux 1000 conquêtes! Cette pensée lui remis une partie de ses idées en place. Il mit son poing devant sa bouche, tout en fixant admiratif la jeune Lylou.
-Hrmm! 'Xcusez moi, je dois avoir un chat dans la gorge. Mais sachez que votre idée m'enchante vraiment. Le pauvre Huckle s'occuper du groupe doit beaucoup le fatiguer. Je vais donc diriger la caravane. Puis il dit tout bas. Même si je ne sais vraiment pas comment faire.

Un barde, ça a l’ouie fine, et Lylou est une barde de ce fait elle répondit :
Je peux vous apprendre à conduire, moi.
Elle lui sourit gentiment.
Mais du sol, vous ne risquez pas de mener la roulotte bien loin. Mais par contre…. Que veut dire « ga »? Ca veut dire oui dans votre langue?
Demanda-t-elle innocente en se reculant pour laisser de la place sur le siége.
vous venez de quelle région? Je ne sais même pas votre nom, d'ailleurs.
Elle l'attendait, assise sur le banc de conduite en balançant doucement ses pieds dans le vide fesant miroiter sa fine nuisette blanche de soie sous le soleil au zenith.

Miroslave ferma les yeux deux petites secondes, pour essayer d'oublier les formes gracieuses de l'elfe, mais à dire vrai c'était encore pire, car son imagination s'emballait un tout petit peu. Il rouvrit les yeux, et s'installa à côté de Lylou. Pour ne pas sentir le parfum de la jeune nymphe, le prince essayait de ne pas respirer par le nez, et le plus important, il regardait droit devant lui.
- Je me nomme Miroslave Von Striknöff, prince Histérien. Avant que vous me demandiez mon royaume se trouve loin au Nord, près des terres gelées. Je suis un barde de renom vous savez ? J’ai joué dans les plus grandes salles, pour les plus grands rois !
Bing !Trop tard! Quand Miroslave se mettait à se vanter, il ne pouvait s’empêcher de regarder le (ici la) destinataire, d’un air enjoué. Il se retrouva nez à nez avec l’elfe, qui le regardait avec des yeux d’une beauté à tuer sur place un eunuque (de regret). Il lui fit un léger sourire gêné.

Elle qui le dévorait des yeux, elle se retrouva nez à nez avec et aussitôt détourna les yeux. Lepétaure se retrouvait subitement le centre d'interêt des deux jeunes gens, à son grand étonnement, d'ailleurs!
Un prince barde? C’est plutôt rare, surtout sans escorte ou autres choses voyante et clinquante…. Ça ne vous donnes que plus de charm…
Elle posa ses graciles doigts sur sa bouche comme retenant la fin du mot.
Je voulais dire : que faites vous si loin de chez vous?
La jeune semie-drow se sentie d’autant plus gênée que si elle ne savait mentir, elle savait encore moins changer de sujet! Elle resta donc timidement silencieuse, regardant le bout de ses ballerines brunes qu’elle écartait et rapprochait l’une de l’autre ses mains crispées sur le banc de part et d’autre d’elle.

Miroslave était rouge comme une tomate. La situation devenait vraiment difficile, Lylou semblait si fragile, si précieuse, comment ne pas être conquis par un être aussi parfait? Miroslave regarda à son tour Lepétaure, pour la première fois il commençait à comprendre ce que pouvais ressentir Nyarla. Il avala la boule qui lui restait en travers de la gorge et répondit d'une voix qui lui semblait venir des profondeurs de son être.
- Disons que je garde mon titre de prince, mais que je ne puis retourner dans mon royaume. Monsieur mon père ne veut plus me voir, car selon lui, c'est déshonneur sur la famille que d'avoir un fils barde. Il ne souhaite point me revoir...(sigh)... Le blondinet baissa la tête parler de son avenir le rendait très triste, même si en ce moment la notion de tristesse était un souvenir d'un lointain passé, son âme bizarrement, était débarrassée de tous les poids de son existence. Une autre chose l'étonnait dans sa réaction, pourquoi avoir dit la vérité??

Lylou aurait voulut le consoler mais elle connaissait trop bien le revers de son pouvoir, ne pas toucher quelqu’un d’inconnu, ne pas le prendre dans ses bras, sa mine s’attrista.
Hum… Je connais un peu ça… Je suis une Drow aux yeux de tous sauf pour les Drows pour qui je suis une bâtarde.
Elle haussa les épaules riant légèrement avant qu’un sourire réconfortant ne traverse son visage.
L’humanité voit toujours le mauvais côté des choses, si votre père n’est pas capable de voir votre valeur et bien tant pis pour votre père. Il n’est pas assez bien pour vous !
Ma famille, c’est cette troupe et ma maison, le monde. Je ne vous direz donc qu’une chose :… bienvenue à la maison, petit frère.
Dit-elle avec un tendre sourire.
Ici nous sommes tous plus ou moins des parias. Valériane est au yeux de l’humanité un monstre sanguinaire, Nyarla, lui, a du quitter son peuple pour vivre libre…
Nyarla ? Quelque chose clochait, Nyarla était autant bon médecin qu’elle était bourreau. Ses yeux s’écarquillèrent à cette pensée.

Miroslave fixa la jeune drow, son visage avait changé du tout au tout. Elle semblait anormalement inquiète.
-que se passe t-il? Ai-je dit ou fait quelque chose de mal?

Ho non ! Ce n’est point vous…Loin de la… Je vous aime vraiment … enfin…Heu… Mais.. Je vais devoir vous laisser, je vous promets de revenir d’ici quelque seconde, je suis juste dans la roulotte.
Elle se faufila à quatre pattes par la fenêtre qui donnait de la banquette au lit.
Je vérifie juste quelque chose, juste une inquiétude, souffla-t-elle en descendant du lit.

Miroslave n'eut le temps de rien dire, la jeune drow se faufilait déjà en rampant par la fenêtre pour rejoindre la couchette! Le prince ne put résister à la tension de regarder le c... Enfin le bas du dos de Lylou. Le peu qu'il put voir aurait pu le contenter pour le restant de ses jours. Divin fut le seul mot qui lui vint à l'esprit!
-Bon bin à tout à l'air... l'heure. Dit-il, plus pour lui-même, que pour l'elfe.[/quote]

(hrp: Et Anubis, dans le rôle de Vhaeraun,
Zokharis dans le rôle de la fille qui dit: "Non?! Tu vas pas mettre ça?! Non! T'exagère! C'est un Dieu! Tu peux pas mettre ça!"...
Et bien SI! C'est pas parce que c'est un Dieu qu'il est marqué quelque part qu'il doit être puceau! Et puis, tous les Dieux veulent se taper Sunie, même Baine! (je sorts)
Et il y a aussi Xen dans le rôle du mourrant blasé! )


Dans les couchettes de la roulottes:

Penché sur Varloth, saucissonné (Vadé Rétro Korheinan), s’apprêtant à lui retirer les éclats d’épées avec une spatule en bois, Vhaeraun se fit soudainement percuter et renverser par une furie blanche qui venait d'ouvrir les portes avec fracas.
O… o… ordure! Spaf !
Il se récolta une gifle bruyante. Preuve incontestable que même les mains les plus douces peuvent s’avérer extrêmement violentes
Je ne peux pas vous faire confiance !
Il la tuerait… maintenant… immédiatement… pour un tel affront!
Les mains de feu Nyarla se resserrèrent sur le fragile cou de la gamine qui, étalée sur lui, tentait de reprendre la spatule. Elle s’arrêta, s’épouvantant de la subite menace que lui opposait Nyarla, cet Elfe en qui elle avait une entière confiance. Ses muscles se crispèrent, son regard s'effaça. Dans ses yeux, on pouvait lire l'incrédulité devant le geste du Drow. La peur la maintint tétanisée, bouche entrouverte, ne trouvant à dire qu’un faible: Nyarla?... Je commence à avoir mal... où se lisait l'incompréhension.

Les mains tueuses du mâle se muèrent en caresses, glissantes du cou tendre aux épaules graciles… et se retirèrent subitement
Gnnn ! Maudite soit Sunie ! Elle n’est pas écœurante, pour une bâtarde ! Cette peau de jaspe, ces cheveux de quartz.... Presque digne de…. ! Pour quelques nuits…. ! Mais qu’est-ce que je raconte, moi ?! Maudites soit Sunie et ses §%$¤£@ d’auras !!!. Pensa Vhaeraun avant de grogner:
Allez petite, bouge de là et va soigner Varloth.
Il fallut quelques secondes pour que l’affolement de Lylou retombe, qu’elle respire à nouveau normalement. Ne la voyant réagir il la souleva lui-même pour se dégager et pousser la bâtarde au chevet de Varloth.
Hum ! Bien légère ! Et ses hanches sont si fines que je pourrais presque faire… Mais ?! Que se passe-t-il ? C’est pas moi, ça ?
Il se secoua la tête pour chasser les pensées qui l'encombrait et ordonna:
Soigne-le, j’ai dit

Ho ! Son regard s’emplit de larmes qu'elle réavala. Je suis désolée messire Varloth.. Me pardonnerez-vous un jour de vous avoir laissé aux mains de Nyarla ?… chuchota-t-elle d’une douce voix emprunte de honte. Elle essaya de défaire les liens de l'Elfe Noir mais les noeuds étaient bien serrés, et surtout d'une complexité imparable. Les gémissements de douleur de Varloth firent rapidement comprendre à la jeune fille que, malgré sa dextérité et son application, elle lui faisait plus de mal que de bien.

Vhaeraun eut un sourire: il trouvait toujours très drôle de voir les gens s'échiner à comprendre comment son art fonctionnait. De tous, seul Mask avait réussi à déjouer ces véritables casse-tête. Mais Mask, c'est Mask....

Lylou tourna un visage quémandeur vers Nyarla/Vhaeraun et demanda timidement:
Heu? J'ignore si c'est un jeu entre Drows?.... ou une sorte de bizutage… Après tout, vous, vous aviez l'air heureux... mais.... serait-il possible que vous m'aidiez en défaisant ces liens? C'est que... je ne pourrai pas le soigner ainsi...

En regardant le visage fin et bien dessiné de la belle, Vhaeraun pensa à l'utilité que pourrait avoir sa maîtrise de entraves à des fins plus... Presque à regret, il revint à la situation:
- Tu as trouvé: c'est un bizutage! Ou un "cadeau" de bienvenue, si tu préfère... Très courant dans l'underdark et tu as gâché la cérémonie au moment de l'apothéose!

- Je présume que l'apothéose, c'était la mort du ligoté! Ne me prenez pas non plus pour une imbécile! Croyez-moi, vous risquer de devoir répondre de cet acte devant le Poissonneur D'Arles!

Vhaeraun releva un sourcil! L'avait-il sous-estimé? Décidément, cette gamine avait des ressources cachées... il adorait ce qui était caché, découvrir les secrets dissimulés par ces quelques vêtem... Mais?! Mais?! Mais?! MAIS!!!! Il remua encore la tête pour se dégager de cette aura!
- Mais, tu es une vrai démone du sexe, toi?! lança-t-il à Lylou tout en enlevant les noeuds

- Du sexe? elle rougit... ou plutôt, mauvis jusqu'aux oreilles. Mais.. mais NON! En plus je suis vierge... NYARLA!... je vous ai pas demandé... Libérez Varloth!... Et ce n'est pas la peine de changer de sujet: j'en parlerai au Poinçonneur de Rame! Râla-t-elle très rapidement, très gênée, toute crispée, les mains cachant son visage! Et puis, ça n'a aucun rapport! Ma vie, c'est ma vie !

Vhaeraun eut un sourire intéressé: une vierge? Miam! Tout à lui apprendr... Mais ce n'est pas possible?!!
-Cesse ces mièvreries ou il te crèvera dans les mains.

Elle récupéra une fiole parmi les autres.
C’est pour soulager votre corps, un anesthésique physique, vous resterez conscient mais physiquement, vous ne sentirez.
Doucement, elle releva la nuque de Varloth et lui fit boire le contenu douçâtre et un peu sucré de la fiole.

Dans un coin de l’alcôve, un masque considérait la scène. Hum ! Jolie croupe ! Mais… ?! Qu’est-ce que… ?! Maudites soient les élues de Sunie ! Toute à l'image de leur déesse! Des allumeuses! Rien que des...
Les douces et agiles mains de la prêtresse s’affairèrent enfin. Elles nettoyèrent l’œil crevé, mis en charpie par le traitement du dieu rancunier, le pansèrent d’un bandage de linge blanc. Elles retirèrent un à un les bouts d’épée, recousant les plaies.
Régulièrement, le tendre visage de la semie venait à la rencontre du regard du blessé, demandant au delà des mots si celui-ci allait bien, épongeant son front d’une serviette.
Il me faudrait de l’eau claire, messire Nyarla, je n’en ai plus.
Pourquoi portait-il ce masque ? Pourquoi ne le quittait-il pas .

Et bien, va en chercher .
Dit l’ilythiiri, assis bras croisés, adossé à la paroi. Vhaeraun avait retrouvé ses esprits. Il était fasciné par l’étrange pouvoir de cette beauté éphémère... euh ?! De cette sale petite femelle prétentieuse et aguichante, comme toutes ces femelles! Et il n’était pas fasciné, d’abord ! C’est un Dieu, il n’a pas être fasciné par une mortelle !

Varloth était inconscient.(HRP/ zok : même éveillé, il est inconscient ce perso!) Mais tout à coup, il se sentit revenir, et une douleur fulgurante s'empara de son corps. Il regarda devant lui et vis Nyarla affublé du masque, posant sur lui un regard haineux.
Vhaeraun! Le dieu allait le punir! Il paniqua l'espace d'un instant mais se reprit vite. Il avait appris très tôt à ne pas gigoter dans une telle situation. Jamais. Même lorsqu'on va mourir. Toujours rester calme, garder son sang froid.

Puis la scène sembla changer. Dans un tourbillon de fumée rouge, il se retrouva soudain dans les abysses. Une Yochlol devant lui. De fureur, il cria : il était impuissant. Il entendit soudain dans sa tête :
Alors mâle hérétique? Moucheron! Vois-tu ce qui arrive à ceux qui trahissent Lolth! Idiot! Vois comme Lolth a bien manoeuvré, mortel! Son élu va bientôt mourir!
Iblith! Au service d'une garce! répliqua Varloth. C'est elle qui m'effaçait la mémoire n'est-ce pas?
Perspicace... mais tu vas mourir! Et alors je te torturerais!

Le tout redisparut, et il son esprit se retrouva à nouveau dans le lit. Il croisa le regard de la prêtresse de Sunie. Si Varloth avait pu, il aurait poussé un soupir de soulagement. Mais il était désespéré : à cause des machinations de la reine araignée, cette garce mille fois maudites, il avait mis Vhaeraun en colère! Elle l'avait poussé à remettre le masque à un tiers!
Il sourit toutefois en songeant que la yochlol dans son arrogance, typique, lui avait fourni de quoi s'expliquer. Et peut-être regagner la faveur de Vhaeraun? Mais surtout, si tout allait bien, il allait pouvoir tuer des suppôts de Lolth!

Le visage de Lylouminaï se tourna vers Nyarla adossé dans un coin. Elle pinça ses lèvres d’agacement regardant à nouveau Varloth passant la main dans les cheveux de celui-ci tout en épongeant son front .
Parfois, j’ai envie de vous griller sur place… Rien qu’un gros sort de lumière divine de Lathander….
Elle sourit malicieusement en le regardant et en se levant pour aller chercher de l’eau.
Si je vous trouve à moins d’1m de lui, Nyarla, sachez que vous ferez votre lessive vous-même! Et votre cuisine de même !

Message commun Bibis/Zok/lip'/xen


Dans la roulotte, les couchettes:

Vhaeraun écarquilla les yeux: faire griller? Mais, c'est une Drow qui s'ignore! Que Nyarla aille se faire cuire un oeuf! Lui... et sa lignée! Celle-là, elle est parfaite pour un Dieu de mon acabit! Un jour, elle sera mienne!
Mais?! Qu'est-ce que je raconte?!

Il se ressaisi et fouilla la mémoire de Nyarla. Il vit la scène, 5 mois plus tôt, lorsque 3 guerrières Drows retrouvèrent la trace du jeune Drow et attaquèrent le camp. Elles avaient réussi à surprendre le groupe, profitant de l'absence du Death Knight, et se jetèrent sur Nyarla. La réaction de Lylou fut fulgurante et elle submergea ces catins de lumières et de flammes. Le bilan fut éloquent: les 2 plus faibles étaient mortes dans d'atroces souffrances, quant à la plus résistante, elle avait les yeux et la peau brûlés, sa souffrance fut de courte durée car Nyarla avait la dague facile... Et le pire, c'est que Lylou tentait de sauver les mortes, et s'en est voulu pendant des semaines, jusqu'à ce que Nyarla lui explique en détail ce qui aurait pu être son destin, et celui des membres de la Troupe si la jeune fille n'avait agit ainsi.

Il se remémora aussi un autre point: la conversation que cette brute de Baine lui avait soustrait du nez. Tant qu'à faire, autant se servir. Il fouilla de nouveau et le résultat le surprit: le Death Knight était flou et ses paroles, ainsi que celles du jeune Drow étaient une sorte de vrombissement informe complètement incompréhensible!
Saloperie de Dieu Humain! Son pouvoir est réellement puissant.
Il songea à une chose: ce genre de cachotterie, poussée à ce point, n'était pas le porfolio du Dieu Tyran. Voyons... Mask! Nom de... Bien sur: Mask est un allié de Baine! Ce genre de sortilège est le style de plaisanterie qu’il affectionne ! Il va falloir avoir une conversation avec lui.Il sortit de ses pensées pour observer la beauté sortir de l’alcôve à 4 pattes, ondulant inconsciemment les hanches, limite féline. « Tante Sekhy », hein ? Pas si sur que ça… il faudra penser à se renseigner.Il regarda le joli déhanché de sa démarche quand elle alla vers un placard qui, il le savait grâce à la mémoire de Nyarla, contenait des jerricanes d’eau fraîche.

Il se détacha du beau panorama pour se tourner vers Varloth
Bien, tu peux louer ton Seigneur, c'est-à-dire Moi, pour cette intervention. Je vais cesser là ton chatiment, tu es assez puni! Mais prends garde à tes actes: reproduire ce genre d'erreur pourrait être ta dernière... et nous aurions alors l'éternité pour en discuter. Rappelle toi, Varloth, je n'aime pas l'échec, et commettre des erreurs, c'est échouer! Alors, tu as intérêt à te ressaisir et à ne pas me décevoir! Ton rachat réside dans le succès de cette mission! Ne t'interroge pas sur la nature de cette mission! Disons que le fait que Jarlaxle t'envoie ici sert mes intérêts!

Lylou était en train de remplir une écuelle d'eau en écoutant les 2 Elfes Noirs, enfin, surtout un, plus vantard que l'autre:
Ah bon? vous êtes le supérieur hiérarchique de Sire Varloth, dans votre monde, Nyarla? Fit-elle avec un air pincé et un regard faussement interrogateur, presque accusateur. Bon, suffit avec vos jeux du "t'as été un vilain garçon, je vais te fouetter"! Ce n'est pas avec ce genre de gaminerie que je vais arriver à soigner messire! Sans compter que si vous faites cela tout le temps, je ne pourrai plus avoir d'argent pour vous acheter des médicaments: trop occupée à vous panser plutôt que danser!

Tais toi et soigne le! Fit un Vhaeraun excédé.
Elle m'énerve! Elle m'énerve! Elle a beau être pas mal, elle m'énerve! pensait le Dieu croisant les bras avec agacement.
Mais comment Nyarla a-t-il fait pour la supporter sans la tuer? Puissant est son mental! Je l'ai sous-estimé! Hum! Et si je l'emmenai dans l'Underdark? Je l'enferme dans une pièce et mes hommes devront la supporter un mois sans lui sauter dessus, dans tous les sens du terme. Ca serait un bon entraînement au self-control et augmenterai la résistance mentale face aux tortures ou à la simple présence de ces prétentieuses prêtresses de Lolth! Chuchota Vhaeraun à l'attention de Varloth, de sorte que Lylou n'entende pas.

Tenant de ses deux mains un baquet d’eau, presque cérémonieusement, les hanches sinuant à chaque pas, la jeune demie revint s’accroupir au coté de Varloth.
-Si vous dites de me taire, c’est que j’ai parfaitement raison et que l’orgueil que vous portez d’en votre sang, vous pousse à refuser de l’admettre. Comme on dit : regarde les dieux d’un peuple et tu connaîtras ce peuple. Et en ce qui concerne les vantards et les orgueilleux, dans votre panthéon, vous êtes drôlement gratiné ! Il y a peut-être les elfes, avec ce Corellon qui sont bien moins lotie…. Dit-elle en attrapant sa massive chevelure pour la rouler sur elle-même afin de la nouer en une longue mèche qu’elle plaça par dessus son épaule.
Se penchant sur le Drow, Lylou trempa un linge dans le baquet qu’elle appliqua, par la suite, sur les lèvres desséché de Varloth, le pressant légèrement pour en faire couler l’eau et réhydrater le souffrant.

Vhaeraun eut une subite envie de meurtre. De quel droit se permettait-elle de juger des êtres infiniment plus puissants et glorieux qu’elle ? Mais il se doutait de qui elle devait parler et en profita pour prêcher sa paroisse en ces mots :
Oui, Lolth est plus encombrer par l’idée de développé on culte et sa puissance que le bien être et la gloire de son peuple, résultat : Elle prétend maintenir leur âme guerrière en les enterrant dans leurs guerres intestines car elle a trop peur que leur union pour reconquérir la surface soit un échec. Quant à Kiaransalee et à Selvetarm, ce ne sont que des pions de la grosse mygale, ils restent ancrés dans leur misanthropie et leur égocentrisme stupide. Et ne parlons même pas d’Eilistraee ! Mademoiselle « je suis belle et je danse à poil par les nuits de pleine lune »... Elle n’est pas frileuse, cette salope !

Hum oui, mais mis à part Lolth, juste derrière elle, question prétentieux, il y a Vhaeraun. Je sais que vous le vénérez mais vous ne pouvez niéIIIIRkkkk !!!

Le dieu en question venait d’attraper la gorge de la jeune insouciante, d’une seule main, la comprimant. Elle en lâcha l’écuelle éclaboussant les belligérants.

Tu parles TROP, gamine. Murmura l’être au masque d’un ton glacial.

Si… vous le prenez… ainsi, Sir, …c’est que… j’ai raison ! Articula-t-elle avec difficulté. Y’a que la vérité… qui blesse.

Si la vérité peut blesser, le mensonge peut tuer. Alors si je te tue, c’est que tu as menti.

Elle est… facile celle… là ! Et… je ne ... reviendrais pas… sur mes mots ! Continua la jolie obstinée dont la voix faiblissait par l’étouffement.

Hum. Tu me mets face à un dilemme. Si je t’épargne cela signifierait que tu as raison. Si je te tue, tu seras morte, est-ce que tu recherches ?

A bas, la tyrannie! Souffla-t-elle en tournant de l’œil.

TSss ! Tes propos engendreront ta perte, un jour. Il fallait la punir, lui compresser le gosier jusqu'à ce qu'elle devienne bleue! Il s'appréta à agir dans ce sens quand il senti qu'il ne pouvait pas. Comment vouloir tuer cette sale gosse, certes insolente, mais attachante? Il relâcha sa pression, guidant la jeune fille dans son effondrement sur le lit, la couchant de coté, ses cheveux en bataille formant une couronne de neige autour de son visage d'ébène. Mais?! Saleté de pouvoir de Sunie! Il fonctionne même sur Moi, le Grand Vhaeraun! Mais c'est abject! Bon, ne pas perdre la face devant Varloth. Faire comme si c'était fait exprès... et puis, c'et fait exprès: j'ai besoin de sa vie dans mes plans!
Tu as de la chance que je sois d'humeur magnanime: ta petite frimousse ne te sauvera pas tout le temps! Le Dieu la regarda quelques secondes, puis se tourna vers Varloth avec un sourire narquois :
Bien, elle ne nous dérangera pas pendant un certain temps : où en étions-nous avant sa regrettable intervention ?

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Autour et sur le siége avant de la roulotte


Huckle était monté à l’avant, à coté de Miroslave :
Pfff ! Quelle idée de chanter à coté de Lepétaure ? Fit-il en rigolant. Mes aïeux, quelle journée ! Cette ville est un vrai porte-ennuis ! Alors ? Comment un prince tricheur aux cartes a fait pour se retrouver si loin de chez lui ?

Le Death Knight regarda la roulotte s‘éloigner. Un pas lourd se fit entendre : le destrier mort s’approcha de son maître et avança la tête. D’une main, le Moissonneur flatta l’encolure de son animal et, lentement, empoigna le pommeau de la selle et monta.
Il tourna le regard vers le Demi-Elfe :
Si tu as une monture, tu peux aller la chercher. Si tu n’en as pas…
Il marqua une pause :
… la roulotte ne va pas vite : en courant, tu la rattraperas.
Sans le moindre coup de talon, ni le moindre jeu sur les rênes, le cheval tourna bride et se dirigea vers un autre cheval à la magnifique robe marron, virant au noir sur les pattes, la queue et la crinière. Le chevalier défit le licou qui le maintenait à un arbre et partit rejoindre la roulotte au trot, suivi de son nouveau "passager".

Le petit cheval blanc nommé bigadin, quant à lui, tournait en trottinant autour de la roulotte, s'ébrouait, essayait de mordre les rayons des roues, partait au galop et revenait, entrecoupait son trot de petits sauts, s'arrêtait pour brouter l'herbe sur le bas-coté ou les fleurs sur le balcon de la roulotte, repartait, gravitant autour du véhicule comme un caniche autour d'un mastodonte

Aucun problème dit Xen. Il chercha son cheval des yeux et le vit non loin de là.
Le cheval comprenant son regard se rapprocha de lui. Xen le monta et commença à suivre la roulotte.

Miroslave fut un peu surpris d'entendre la voix du gnome, il était encore dans ses rêveries lubrique quand Huckel s'installa à côté de lui.
-Hein quoi??? Ah comment je suis arrivée ici!!! Oh tu sais, ce n'est pas une histoire très passionnante.
Le prince regarda son compagnon qui ne semblait pas du tout démoralisé par cette annonce.
Bof de toute façon ont à que cela à faire!! Bon pour faire simple, j’étais poursuivit par le chef d’un village qui m’a surpris dans le lit de sa fille ! Je trouve que les gens ont parfois des réactions bizarres.

Bein? Ca n’a rien d’bizzare que les parent protégent la vertu de leurs filles! On verra qu’en toi tu seras père comment tu réagira si tu croises un séducteur patenté dans le lit de ta fille!
Répondit-il plein de logique.
Moi, en toute franchise, je surprends un homme dans le lit de Lylou, j’l’oblige à se marier avec! Enfin… ça dépend de l’homme. Mais l’honneur de la famille, c’est l’honneur de la famille !

Le lourd pas de Noir Palefrois se fit entendre, marchant au côté de la roulotte tandis qu’un petit trot plus léger signalait la présence de Bigadin qui « jouait » au alentour s’aventurant à la lisière des les bois et revenant prés du convois s’ébrouant pour chasser les feuilles prisent dans sa crinière.
Il portait un intérêt tout particulier au cheval de Xen, cherchant à le taquiner en passant devant pour le provoquer, pour l’inciter à la course.
Quant à feu follet, un long licou accroché à la roulotte, elle suivait calmement le convoi.

Xen regardait d'un mauvais oeil le cheval turbulent. Son cheval était déjà joueur et turbulent de nature, c'était vraiment pas la peine de l'aider! D'autant qu'il commençait à s'agiter, et à vouloir se sortir de l'ennui de la marche lente et monotone de la roulotte.
Heu... Il reste une place? demanda Xen à Huckle et au jeune homme...

Mais bien sur! Monte! Y’a toujours de la place, c'est prévue pour 4 personnes ce siége! Enfin..
Il regarda l'espace offert et déclara:
… 3 « grandes jambes »!
Le petit cheval cherchant le demi-elfe, lui mordit les fesses, un truc que lui avait appris Nyarla pour agacer les étrangers. Puis parti rapidement avec un hennissement moqueur.

MErci! S'exclama Xen en prenant très vite la place offerte. Son cheval en profita directement pour courser Bigadin. Il était temps, soupira-t-il.

Partant au quart de tour pour une course, le fringuant étalon blanc se cabra de toute sa hauteur.
Haaa . Bigadin junior est casse pied quand il veut ! Mais dit moi, ton cheval est une jument ou un étalon ?

Un étalon. Ce qui n'arrange rien. Si... "Bigadin junior" cherche quelqu'un pour se mesurer à la course, il l'aura trouvé! Pour ce que j'en sais, c'est un cheval qui a du sang elfique, voir même un cheval elfique. D'après mes observations c'est plus que probable. Et Bigadin, d'où vient-il? demanda-t-il.

D’ailleurs.. de loin… très loin…
Le gnome ne savait pas vraiment quoi répondre.
Hum, demandez à Lylou.
Fit-il en montrant la fenêtre qui donnait dans la roulotte

Valériane était toujours allongée dans le cercle magique lorsque son esprit affleura légèrement sa conscience. Avant même de vraiment reprendre connaissance, elle constata son état… Elle était couchée à même le sol, ses habits chiffonnés par ce qu’elle avait subi, étalés autour d’elle lors de sa chute… Sa jupe couvrait ses jambes, mais était froissée et étendue de manière incorrecte autour d’elle… Elle savait que ses cheveux entouraient sa tête de manière tout aussi désordonnée… Elle sentait, plus qu’elle ne voyait les présences qui l’entouraient… Une seule vivante… En effet, la magie de l’aveugle n’avait pas rendu la vie au chronomage… Juste un corps tangible… Une des présences s’éloigna… La vampire avait vaguement entendu parler de soins… "J’espère que ce n’est pas pour moi…" Elle réalisa alors sa situation… Son esprit embrumé n’avait pas fait le lien avec les évènements précédents… De plus, ses souvenirs restaient flous… Le mage, son sort, puissant et destructeur… Ses compagnons, qui avaient souffert de même qu’elle… Elle s’était évanouie…
Ses idées commençaient à devenir plus claires… Elle ouvrit les yeux. Se relevant avec difficulté, comme si elle avait été rouée de coups, "Mais n’est ce pas en quelque sorte ce qui s’est passé ?", elle s’assit. Machinalement, elle remis d’une main ses cheveux ébouriffés à leur place… Ses yeux, toujours vagues, observèrent la scène. La fantôme était parti, sans doute à la recherche de soins comme on le lui avait demandé… Le chronomage était paisiblement assis sur une chaise qui avait miraculeusement survécu à la déferlante de magie qui était survenue un peu plus tôt dans le pièce… Il semblait réfléchir, et ne remarqua pas immédiatement le réveil de l’elfe vampire… Arbaal quant à lui gisait toujours, comme elle un peu plus tôt dans le cercle qui lui était dédié… Toute atmosphère magique avait disparu, à se demander si ce qu’ils avaient vécu était réel… Mais les cercles toujours présents au sol, et l’inconscience du mage confirmaient les impressions de Valériane… Ce n’était pas un rêve, et la surcharge de puissance les avait tous atteint profondément…

- Ah ! Tu es enfin réveillée ?

L’elfe tourna la tête vers la personne qui lui avait parlé… Il s’agissait du chronomage, toujours assis, apparemment détendu, mais la regardant avec une pointe d’appréhension… Sa voix n’avait pas retrouvé sa tonalité originelle, elle restait grave comme d’outre tombe, révélant la nature véritable de celui qui l’utilisait… Mais le sort avait fait son effet : le corps du mage ne semblait plus vaporeux, et avait donc retrouvé une matérialité, en même temps qu’une stabilité avérée…

- Non, non, je dors encore, ça ne se voit pas ?

Il fut rassuré de voir que le sort n’avait pas détérioré les fonctions tant vitales que mentales de sa vieille amie, bien que la voix d’une octave plus basse que celle de Valériane lui faisait comprendre qu’il s’adressait plus à la vampire qu’à l’elfe… Et elle tait de mauvaise humeur au révil… Mais il continua.

- J’ai envoyé le fantôme chercher de quoi te soigner…
- Je ne suis pas d’humeur à plaisanter… Tu croyais réellement que j’en aurais besoin ?

Elle montra d’un signe de tête l’aveugle toujours étendu au sol…
- En revanche lui… Au moins, Eralus n’aura pas fait le déplacement pour rien…

Lentement, et avec précaution, l’elfe entreprit de se relever. Lorsqu’elle fut sur ses pieds, elle fit quelques pas en direction du mage, hésitante, puis s’avança ensuite plus franchement, ayant retrouvé son assurance… Elle reprit sa cape, qu’elle mit posément sur ses épaules… Elle retrouva également son sourire indéchiffrable…

- Tu es toujours de cette humeur massacrante au réveil ?
- Pas toujours mais souvent… Et encore… Là j’étais plutôt gentille… Tu verrais la tête de Lylou et Nyarla s’ils me parlent avant que j’aie ouvert les yeux ! Enfin, ils me connaissent assez pour savoir qu’il ne faut pas m’adresser la parole quand je viens de me lever… Mais en général, ça passe assez vite…
- Je vois ça…
- D’ailleurs, c’est pas tout ça, mais il faudrait peut-être que je songe à les rejoindre… Soit le reste de la troupe m’attends et je vais me faire sermonner comme une enfant, soit ils sont partis, et il faudra que je les rattrape… Autant ne pas perdre leur trace !
- Tu es sûre que… ?
- Oui, ça va, je te l’ai déjà dit… Je vais juste attendre Eralus, il doit normalement venir avec nous…

Quand on parle du spectre, c’est à ce moment là qu’il débarque… Suivi bientôt par ce qui semblait être des soigneurs, portant chacun une trousse contenant diverses fioles de potions et bandages…

- On nous a dit que plusieurs personnes avaient besoin de soin…
- Plusieurs ? Non, juste une… C’est l’homme qui est allongé là…
Elle montra le mage étendu sur les pavés, qui, décidément, ne semblait pas enclin à se réveiller… Le fantôme s’approcha discrètement de la vampire, pour lui glisser un mot à l’oreille…

- Vous vous êtes vite remise vite dites moi…
- Eh ! Je suis comme toi, et les effets d’un tel sort ne durent pas forcément très longtemps sur les non vivants… Pas comme sur ce mage… Ces mortels…
- En effet…
- Si ça ne te fais rien , nous allons bientôt partir… Il serait temps de rejoindre la troupe, ils doivent déjà être en route…
- Je vous suis…

Valériane tourna la tête vers le chronomage, qui regardait les soigneurs accomplir leur œuvre…

- Si tu veux venir avec nous…
- Je voudrais bien, mais pas dans l’immédiat… Je vais attendre que l’humain se réveille…
- Dans ce cas… Mais tu sais comment me retrouver, donc je suppose que je te reverrais dans peu de temps… A bientôt donc…

L’elfe vampire tourna donc les talons, le spectre sur ses traces… Sa mémoire revenue et clarifiée, elle se souvenait parfaitement du chemin emprunté pour parvenir jusqu’à cette salle, et n’eut aucune difficulté pour parcourir les couloirs en sens inverse pour arriver jusqu’à la grande porte. Une fois dehors, elle se dirigea vers le camp provisoire installé non loin par les saltimbanques… Mais, bien sûr, la dernière roulotte était partie…

- Bon, ils ne m’ont pas attendue… On va devoir les rejoindre par nous mêmes…

Le fantôme acquiesça en silence. Les traces sur la terre étaient très visibles, et même sans le faculté particulière des vampires à détecter les êtres, ils pourraient suivre le convoi sans mal… Et tenant compte de la vitesse peu élevée des roulottes, ils le rattraperaient assez facilement… De plus, la dernière roulotte n’était pas très éloignée, l’elfe le sentait… Mais ce fameux don que Valériane possédait la prévint que Eralus et elle n’étaient pas seule dans cette clairière… Une présence discrète se trouvait à la lisière du bois… Et vu sa position, elle devait être… dans les arbres… Mais son aura était étrange… Vaguement familière tout autant qu’étrangère… L’étranger avait quelque chose de particulier, et la vampire savait ce que c’était…
Elle mit en garde le spectre, avant de se diriger vers l’intrus… Elle s’appuya contre l’arbre, et leva calmement la tête. Elle vit une elfe des bois, qui l’observait de la même curiosité que l’elfe manifestait à son égard… Mais n’était nullement agressive…

- Tu observais la fête ? Mais tu sais, les saltimbanques sont partis… Que fais tu encore là ?

Sa tête allait exploser. Oui, qu'elle explose. Cela mettrait fin à la lancinante douleur qui la traversait, lui vrillant les nerfs. Arbaal sentait que des gen s'affairaient autour de lui, mais ils semblaient flous et indistincts. Impossible de savoir ce qu'il faisaient. Puis, les souvenirs afluèrent en lui telle une déferlante. Il ouvrit les yeux, l'esprit parfaitement clair.

Il put anisi voir que deux hommes étaient penchés au dessus de lui, l'examinant sous toutes les coutures. Mais cela l'ennuyait puls qu'autre chose. Les effets du sort s'étaient dissippés, et il n'avait besoin de personne. Il se releva en grommelant et repoussant violemment les deux pauvres médecins.

"-Rah, foutez-moi la paix.
-Tu te réveilles enfin. Lança la voix caverneuse.
-J'en déduis que le sort a fonctionné. Répondi-il sans se retourner.
-Apparemment, oui. Mais je n'ai pas encore essayé d'utiliser ma magie.
-Pff. Il n'y aura pas de soucis. Tu me prends pour qui?
-Pour...
-Ne m'interromps quand je fais de la réthorique. Où sont le fantôme et la vampire?
-Ils sont allés rejoindre la caravane.
-Celle que ton ami l'assassin richissime prjetait d'envoyer en Ombre-Terre?
-Celle-là même.
-On la rejoint?
-A pied? Nan. Moi, je me téléporte. Avant que j'oublie, regarde par là."

Arbaal laissa glisser son regard dans la direction indiquée par le doigt de son collègue. Dans un des cercles qui commencaient à s'estomper, il vit un bout de bois complètement calciné. Ce qui était jadis son bâton n'était à présent pas plus grand qu'un gnomon. Et en piteux état qui plus est.

"Peu importe. Je savais déjà que cela se produirait."

Sans laisser à son compère le loisir de répondre, il se mit à incanter. Un nuage obscurcit alors temporairement la Lune. Cet immense nuage rétrécit peu à peu, devenant un peu plus petit qu'un carosse. Ce nuage fila vers Arbaal qui ne sourcilla même pas lorsqu'il pila juste devant lui. Sautant dessus, il ne le traversa pas.

"On se retrouve à la caravane." Lacha-t-il, laconique.

Il murmura un mot à son nuage magique qui fusa dans la direction voulue. Quelques minutes plus tard, Arbaal sentit la présence de Valériane au dessous de lui. "Etrange comme son aura le marquait nettement. Ce n'était portant pas le premier vampire qu'il croisait". Pensa-t-il. Sachant pertinemment que tenter de cacher sa présence était inutile, il descendit pour observer la scène...

[HRP] Quelque chose à modifier?[/HRP]

Post commun Xen/Bibis, et Avoranfix?


Dans la roulotte, les couchettes:

Varloth se sentant mieux signa au dieu : # Lolth prépare un mauvais coup. Tout ceci était un vaste piège j'en ai peur.
Elle m'effaçait la mémoire suite à chacune de vos possessions, et m'a poussé à donner le masque à un tiers. Je pense qu'il va falloir nous attendre à une attaque.
Et... vous allez vous coller le banite, j'en ai bien peur... Ce n'était vraiment pas une bonne idée de faire ça... Même si je vous comprend aisément.# ajouta-t-il...

Une attaque? Les sous-fifres de la déesse araignée ne sont qu'insectes face à Vhaeraun! Fit le Dieu (qui n'est pas mégalo, on le rappelle, pour ceux qui auraient oublié!)
Lolth croit pouvoir me tromper? Qu’est-ce qui te fait croire cela? Et où as-tu eu ces informations?

Vhaeraun semblait n'avoir cure des avertissements concernant le Death Knight.
Une Yochlol est venue se vanter dans mon esprit, elle ne m'a pas tout dis, mais c'était très clair... Cette garce... Varloth serra les poings, de rage. Nous allons sans doute recevoir la visite de plusieurs assassin de Bregan d'Aerthe. Et comme ils sont bien renseignés, ils attendrons sûrement que le corps de Nyarla soit épuisé pour venir!

Oh! Tu serais devenu devin? Demanda Vhaeraun d'un ton sarcastique tandis qu'il s'adossa contre une paroi, croisant les bras nonchalamment. Attendre que mon porteur soit épuisé? Cela ressemble plus à une tentative de reprendre le masque que JE t'ai confié qu'à autre chose!
Il se fâcha:
Tu sais ce que ce masque représente! Ce n'est pas un objet magique vulgaire! Il s'agit d'un artefact divin! Tu sais que je ne le donne pas au premier imbécile venu! Et TOI, tu le donnes comme ça, parce qu'une gamine à peine sortie de ses barboteuses te le demande? Je préfèrerai le lui confier à ELLE plutôt qu'à toi!
Qui plus est, tu tentais de te venger de moi par ce geste? Croyais tu que tes pensées m'échapperaient?
Quant à cette attaque de Bregan d'Aerth, serais-tu aussi stupide que les matrones Baenre, Oblodra et Barrisson Del'Armgo ainsi que Jarlaxle, le soi-disant maître de l'intrigue? Pour des adeptes de Lolth, il est certes rusé, mais contre le Seigneur de l'Ombre et des Complots, il n'est qu'un nouveau-né! Mes fidèles sont implantés dans Bregan d'Aerth, et ces mercenaires obtus ne les voient pas. Cela ne t'étonne pas que le fait qu'il apprenne que tu me vénères et le début des problèmes des prêtresses de Lolth fussent si rapprochés? J'avais besoin qu'il sache ce que tu es, et qu'il t'envoie ici. J'ai, chez cette bande, des informateurs dont tu ne te doutes même pas de l'existence....
Et crois moi, dans cette troupe, il n'y a pas que Nyarla qui me vénère ou qui soit un allié...
Il rigola…
Oh, tu peux te dire que je suis vantard, comme la gosse! Et qu'à cause de cela, Lolth sait maintenant que je l'ai éventée... Mais, silence: écoute...
Seuls les sons des sabots des chevaux, les conversations du Gnome et du Prince Humain, les oiseaux se faisaient entendre...
... Goûte au pouvoir de Vhaeraun qui peut endormir la jeune prêtresse sans craindre l'ire du mort-vivant. Le pouvoir de camoufler les conversations, jusque dans les profondeurs de ton esprit où les Vestales de Lolth n'entendront ni ne verront rien si elles tentent d'espionner ou de sonder ta mémoire....
Au fait: Nyarla, épuisé? Tu oublie qu'il est psioniste, et qu'une année entière à s'entraîner et se battre avec le Fléau de Baine, qui ne se ressent pas la fatigue lui ont considérablement développé la résistance physique. Oh! Il tombera de fatigue, mais bien plus tard que toi! Et comme je compte agir de sorte à ce que Jarlaxle ne puisse se fier qu’à ta propre résistance pour agir… !
Il fit silence pour laisser à Varloth le temps de réfléchir.

Je ne nie pas que j'ai fais ça pour me venger de vous... Mais j'ai été influencé!
Et... Jarlaxle savait déjà qui j'étais à notre première rencontre, lorsque je l'ai contacté, il y a 200 ans...
Varloth se tu. Rien de se qu'il pouvait ajouter n'améliorerais sa situation de toute manière... Bien au contraire

Tâches de ne plus te laisser aussi facilement influencer. Les Vestales de Lolth ne sont qu’inoffensives créatures fasse à mon pouvoir !
La voix du Dieu était emplie de majesté et de sévérité. Il tendit le bras vers Varloth et un rayon de lumière en jaillit pour frapper le Drow dans les yeux. ce rayon était très douloureux, mais peu importait à Vhaeraun: il n'était pas le Dieu de la Compassion.
Les pouvoirs de la Yochlol sont dissipés. Elle ne pourra pas recommencer, ni elle, ni aucune de ses sœurs. Quant à Lolth, mon écran te masquera à ses yeux : elle ne pourra plus informer ses disciples. Mais que ta fidélité soit sans faille, à l’avenir. Et souviens toi que cet écran psychique ne fonctionne que contre Lolth et ses Vestales, tu n’es aucunement protégé contre les pouvoirs de prêtresses, ni des autres Dieux, ni des psionistes et autres spécialistes du sondage spirituel tels que les Flagelleurs mentaux! Seule ta force de volonté pourra te protéger d’eux !
Quant à Jarlaxle, j’ai fait ce qu’il fallait pour qu’il t’envoie ici. Mes méthodes ne regardent que moi. Lolth regrettera de vouloir saboter mes projets.
En attendant, j’ai quelque chose à finir !
Il fit apparaître de l’eau dans l’écuelle et, à l’aide d’un linge propre, commença à éponger le front de la belle « endormie ». Le contact avec la peau veloutée lui procurait des sensations agréables et il déploya toute sa force pour ne rien laisser paraître, ni se laisser aller ! Il s'était énervé et cela pourrait porter préjudice à Nyarla s’il devait amadouer la donzelle pour obtenir une descendance digne de ce nom, digne de servir Vhaeron (un petit élan de mégalomanie)

Merci seigneur, dit Varloth. Je tâcherais de ne plus jamais vous décevoir.
Puis-je vous demander quel va être mon rôle à l'avenir?
Disant cela, il commença à récupérer ses armes et son équipement. Il n'aimait pas s'en séparer. Il le possédait depuis des lustres! (à peu près 200 ans ça commence à être pas mal non?)
Il regretta juste la présence de son épée. L'allonge bien inférieur de ses kukris l'obligerait à l'avenir à faire preuve de plus de prudence.

Vhaeraun continua à éponger le front de la splendide demi-Drow demi-???. Sans lever les yeux, il s'exprima:
J'y compte bien! Ton rôle se révèlera en temps voulu. Il n'est pas toujours bon de savoir ce que l'avenir nous réserve. En attendant, veille à ce qu'il n'arrive rien de fâcheux à cette jeune femme et surveille Nyarla, ses fréquentations surtout, il manigance quelque chose, si cela se confirme: Tue le. J'ai besoin de ces 2 là, en bon état, certes, mais Nyarla est remplaçable.
En attendant, je vais te rendre ce masque! Après tout, tu as été conçu pour le porter: à chacun son rôle. Je vais faire sombrer ce corps dans l'inconscience, tu pourras alors reprendre le masque. Ne t'inquiète pas: il se réveillera en quelques minutes en pleine forme. Mon écran va se dissiper, mais, pour les prêtresses et Bregan d'Aerth, il sera déjà trop tard pour organiser une attaque sans qu'ils payent le prix fort.
Nyarla se souviendra de ce qu'il s'est passé. Cet avertissement le dissuadera de fricoter avec Baine et ses Hérauts!
Il vaut mieux que ce soit lui qui répare les désagréments que cette fillette, dont je ferai bien l'éducation sexuelle d'ailleurs, a subi.
Sur ces mots, il posa l'éponge et sombra dans l'inconscience.

Message commun Xen/zok



Dans la roulotte les couchettes:

Quelle histoire!
Il ne pouvait se départir d'une certaine fierté; en sachant que Vhaeraun avait décidé de lui redonner le masque malgré tout! Et il fut soulagé aussi : subir les ordres de ce jeunot impatient de Nyarla, il l'aurait difficilement supporté!
Et maintenant convaincre la prêtresse que Nyarla n'avait pas sa tête tout à l'heure... C'est pas tout à fait vrai mais pas tout à fait faux.
Elle allait se méfier maintenant. Il allait falloir être tenace!
Un :"Semper Pugnanti!" retenti soudain dans la roulotte : hein? Varloth dégaina ses armes (il a tout récupéré) et regarda autour de lui, mais ne vit et ne sentit rien. Bizarre.
Il récupéra le masque sur Nyarla, et le remis sans hésitation. Il se crispa toutefois, mais la seule chose qui arriva fut la guérison de son oeil. Il l'avait presque oublié! Son champ de vision, à son grand soulagement, venait de s'élargir.
Il n'y eut aucune représailles de Vhaeraun, d'aucune sorte. Il en fut soulagé. Vhaeraun pensait l'avoir suffisamment puni. Tant mieux, frissonna Varloth. Il s'en souviendrait longtemps!
Pas non plus oublier de se méfier. La nuit surtout. Les ordres avaient été clair : il devait protéger Nyarla et Lylou. L'aide du Death Knight ne sera pas de trop!
Pour ça, il appréciait grandement le héraut de Baine. Il regarda les deux drows (dont une demi, mais bon. Il décida de réveiller la prêtresse en premier. La vue de Nyarla inconscient l'aidera peut-être à lui pardonner. Avec un mensonge bien sentit aussi bien sûr. Genre Doopleganger ou Malaugrim.
Mais pour ça, il vaut mieux cacher ça pour le moment , songea Varloth en mettant le masque dans son Piwafwi : la prêtresse se méfierais sûrement s'il se montrais maintenant avec.
Il pris l'éponge et se mis en devoir de réveiller la prêtresse. Il avait plus l'habitude d'achever dans de tel conditions, donc il avait pas l'habitude, mais il faut bien un début à tout!

Au contact des gouttes d’eau coulant de l’éponge à ces yeux, ses cils frissonnèrent. Lylouminaï gémit dans un sifflement étouffé car c’était à peine si elle respirait tant sa trachée fut comprimée. Lentement, presque défensivement, elle chercha à se retourner avec la faible force que le peu d’air dans ses poumons lui accordait.
Cette bâtarde était une danseuse et, même dans son sommeil, elle gardait toute sa grâce aérienne qui faisait tourner les têtes lors de ses danses sensuelles, ce fait se confirma quand sa chevelure immaculée s'écarta pour dévoiler un cou délicat et une épaule qui, dans un tracé parfait, donnait une harmonie des formes presque irréelle, alors que l’eau glissant le long de son ravissant visage venait à la rencontre de la soie blanche du corsage, le rendant diaphane, dévoilant les douces rondeurs de sa délicate gorge.
Enfin, elle arriva à se tourner doucement de côté, révélant, par le jeu évocateur de la transparence de sa nuisette blanche, la courbure sublime de ses hanches et le galbe de ses cuisses que sa peau de jais faisaient ressortir.
D’une pureté immorale, d’une vertueuse perversité, sa beauté instinctive était un appel à l’amour que contrariait un désir de préserver une innocence tant convoitée et si les gens de ce monde croyaient aux anges, il serait certain pour tous qu'elle en était une.
(HRP/ Zok : C’est Bibis qui a fait ce texte. Je suis innocente !)
(HRP/ Bibis : Ben tiens ! Elle ne m’a pas aidé, peut-être!)
(HRP/zok: menteur! Et là, Miroslave mu par son instinct de prédateur se jette sur la proie ainsi offerte ! LOL!)

Nyarla gisait, quant à lui, toujours sur le ventre, sa respiration était quasiment impossible à entendre : réflexe Drow qui, pour survivre, doit savoir être discret, même quand il dort… De plus, un Drow n’est jamais évanoui! Il le fait exprès! On n’assomme pas un Drow, même mentalement ! Ou on le tue, ou on est mort! Bon.. D’accord, là, il était sonné!

Silencieusement, Nyarla se releva prenant appuis sur ses mains, il souffla ou peut-être grogna avant d’attraper le col de Vhaloth pour l’éloigner brutalement de lylou.
Il se pencha sur elle, passant son bras sous sa nuque pour lui relever la tête, posa deux doigts sur le cou gracile de la jeune barde et comprit.
Sans un mot d’explication ou de complainte, d’une main il lui ouvrit la bouche, de l’autre il pinça son fin nez à l’arrête élégante. Approchant ses lèvres, il les posa sur celle de la damoiselle et souffla plusieurs fois, s’arrêtant pour donner des gifles, tentant de ranimer l’étranglée.

Toussant, elle ouvrit les yeux qui aussitôt s’horrifièrent à la vu de Drow qui l’avait plus tôt étranglé, sont réflexe fut fulgurant,
« appuysure lintérupe theur »
Chuchota-t-elle en tendant rapidement sa main, à plat, devant le visage de Nyarla.
Partant du bout de ses doigts, une lumière intense dévora l’obscurité des couchettes. Profitant de l’aveuglement des deux êtres de l’underdark, la jeune fille détalla par les portes coulissantes pour se mettre hors de porté d’eux.

Arrgg !
Nyarla frottait ses yeux douloureux que la proximité de la source du sort avait aveuglé, de plus, dans l’obscurité de ces couchettes, il était en infra vision, l’effet n’en était que plus redoutable et il ne pensait pas à poursuivre l’affolée et encore moins à ce déplacer dans cet état.

Varloth fut ébloui par la lumière, et ne vit plus rien à part des points de couleurs, balayant le spectre lumineux... Toutefois il garda son sang froid. Inutile d'en rajouter :
...
Je crois que c'est mal parti, grimaça Varloth. J'essaierai de lui expliquer plus tard ce qui "s'est passé".
En attendant, je veux que tu la fermes, compris Nyarla? Pour elle, il faut que tu ne te rappelle plus ce qui s'est passé, tu n'es pas conscient de ce que "tu" as fait, avant que je ne te le dise.
En attendant laisse la, sinon ça va empirer. Et n'oublie pas... Si tu tente quoi que se soit d'inconsidéré en attendant, le moissonneur n'aura pas l'occasion de te filer la dérouillée que tu mériteras.

Nyarla failli hurler sa haine envers Vhaeraun : il venait de monter un excellent projet, il commençait à le mettre à exécution et il allait REUSSIR ! Et ce £¤ù#@ ! de Dieu a tout gâché avec sa fierté à 2 pièces de fer !
« Ne rien faire » ? Ben tiens ! Varloth est inconscient ou quoi ? Que Lylou soit fâchée, ce n’est pas grave : comme beaucoup de femelles, elle est versatile, mais la difficulté est de persuader sa famille qu’il ne s’est rien passé! Le Gnome est peut-être un nabot, mais ce n’est pas un imbécile ! Et s’il a l’ombre d’un soupçon, aucun Drow ne pourra s’approcher de Lylou sans se prendre une sanction sévère de la part du cadavre en conserve!
A l’aveuglette, il tenta de partir à la poursuite de Lylou !

Reste là imbécile! dit Varloth en saisissant Nyarla par le cou : la cécité pour lui était encore familière : il n'avait aucun mal à repérer Nyarla.
Il lui murmura à l'oreille : A ton avis, comment va-t-elle réagir en te voyant se précipiter vers elle? Et son "frère"? Ca sera encore pire je t'ai dit. Alors, par pitié, reste tranquille! Je m'en occupe.
Il força Nyarla à s'assoir par terre et à y rester.

Perché sur son arbre les yeux perçants de la dame Ar’Esta n’avait pas perdu une miette des conversations des saltimbanques à l’extérieur de la roulotte. Et ce qu'elle avait suivi sentait le complot divin plein nez.

Ca t'étonnes?
Elle ne répondit rien à cela.

Faisant confiance à ce que le Gnome lui avait dit elle était restée sur place attendant le retour de la vampire.
Le cortège était parti depuis un petit moment lorsque une elfe à la peau bleu apparue à l’entrée de la clairière, elle était accompagné d’un spectre.

Curieux équipage. Se dit-elle.

Annulant l’effet de son armure elle attendit que la vampire la voit. Il était inutile de précipiter la rencontre. Elle avait appris au fil des ages à prendre son temps.

Et en effet la vampire la repéra très facilement.

Intéressant, elle peut percevoir ma présence ?

Lorsqu’elle entendit la question de cette dernière, elle descendit d’un bond gracile de son perchoir la rejoindre sur le sol.

-Allons, n’avez vous pas d’idée sur ce que je peux faire ici ? Chaque acte à ses conséquences.

Elle avait dit cela d’un ton mystérieux mais elle poursuivie sur un ton beaucoup plus aimable.

-Mais celle-ci ne sont pas nécessairement négatives. Dans ces contrées on me nomme Ir’Edel Ar’Esta lui dit elle chaleureusement.
Et si je suis ici c’est juste que je vous attendais, les occasions de discuter avec des vampires elfes ne sont que trop rares.

Les yeux curieux de l’archère guettaient sa réaction.

Valériane sentit une présence assez forte au dessus des arbres... Mais elle ne fixa pas le nouvel arrivant, pour se concentrer sur l'elfe étrange... Celle-ci déscendit rapidement de l'arbre, pour pouvoir lui parler en face...
Conséquences... Dès que ce mot parvint aux oreilles de l'elfe, elle comprit ce que son interlocutrice voulait sous entendre... Son dernier repas avait eu lieu dans cette même forêt, et il était probable qu'elle ai trouvé les corps... Cela expliquait également qu'elle connaissait sa nature vampirique... Mais comment avait-elle deviné que c'était bien d'elle dont il s'agissait ? Car, comme elle le disait si bien, les elfes vampires son bien rares, et on ne soupçonne pas du premier coup d'oeil un elfe d'en être un... Mais une courte réflexion lui apporta la solution... Elle attendait près de l'endroit où était campées les roulottes... Elle avait dû discuter avec les membres de la troupe... De plus, elle devait être assez observatrice pour voir que les traces laissées au sol était moins marquées que pour un humain... De plusieurs déductions, cette elfe avait pu déduire que c'était bien elle qu'elle voulait rencontrer... Mais pourquoi vouloir ainsi lui parler ? Juste pour savoir ce qu'était une elfe aussi atypique ? Elle semblait vampire à la perception de Valériane, mais quelque chose n'allait pas... En réalité, peut-être voulait-elle rencontrer quelqu'un qui lui ressemblait... Etait-ce la seule raison ?

Valériane prit une posture moins désinvolte, par respect pour celle de sa race, sans rien perdre de sa bonne humeur habituelle...

- Enchantée, pour ma part, on me connait sous le nom de Valériane...
"L'Elfe sans Nom"... Est-ce choisi ? Ou n'as tu réellement pas de nom ? Après tout, ça n'a que peu d'importance pour moi... Je t'appelerai tel que tu le désires...
Mais ce qui m'intrigue le plus est la raison pour laquelle tu m'as ainsi attendue... Pour parler avec moi, oui, mais ça me paraît légèrement étrange... je vois bien ce qui t'as mené jusqu'ici, et tu as dû discuter avec mes compagnons de voyage pour savoir à quoi je ressemblais... Mais quand même... Pourquoi quelle raison une personne telle que toi voudrait-elle me rencontrer ?

(Post commun avec pleins de gens, et surtout un super Lippefi dans le rôle du très émouvant Miroslave)

Pendant ce temps, sur la banquette conductrice de la roulotte.

D’ailleurs.. de loin… très loin…
Le gnome ne savait pas vraiment quoi répondre.
Hum, demandez à Lylou.
Fit-il en montrant la fenêtre qui donnait dans la roulotte

Miroslave trouvait cette conversation tout simplement ridicule.
Comment peuvent-ils être fier de ces petits chevaux, pas plus grands que des chiens!! Pff les gens du sud sont vraiment bizarre parfois. Et c'est quoi ce nom Bigadin!! Beurkkk c'est tout simplement stupide. Leurs chevaux de sang elfique se feraient écraser par nos bourrins!
Le prince repensa à son super étalon Pfnïor, l'un des plus beau du royaume. Il était énorme, plus grand qu'un ours, avec un pelage plus noir que le charbon. Il était vraiment sublime.
Ahh mes terres me manquent!!
La roulotte commençait à s'arrêter.
-Euhh je sais plus trop quoi chanter!!

C’est bon, je prends le relais ! Si tu veux te reposer, vas dans la roulotte car d’après ce que tu m’as dit ; ta nuit fut courte et … sportive. Déclama le gnome. A moins que notre ami veut s’y coller ?
Il regarda xen en disant cela.

Poruquoi pas? Xen sourit. L'ennuyeux était de trouver une chanson qui convennait à sa voie : en effet, son répertoire comprenait aussi des chansons faites pour des voies féminines. Or même en se forçant... Ce qui, au passage, l'avait poussé à rejoindre la troupe. Avec un peu de chance, il trouverait une femme qui voudrait bien apprendre les chants qu'il connaissait.
Il commença à chanter, en elfique, une longue chanson de voyage, au rythme moyen et régulier.
(En sachant que mon perso chante très bien^^ cf : fiche.)

- Eh! vous vous débrouillez bien: je vous accompagne!
Huckle connaissait ce chant elfique (il faut dire qu'un barde doit connaitre beaucoup.). Il lança en l'air ses instruments et s'empara de sa cithare pour commencer à accompagner le demi-Elfe.
Les instruments, au lieu de tomber lamentablement, se mirent à flotter au dessus du Gnome et à jouer seuls, en parfaite harmonie.

Xen agréablement surprit, n'en cessa pas moins de chanter. Les instruments étaient pour le moins curieux après tout!

Miroslave ne voulut pas déranger les deux artistes et s'éclipsa discrètement.
Il n'y a pas à dire, ils ont du talent à revendre. Il m'arrive presque à la cheville.

Elle se rua sur le lit et percuta Miroslave, ses yeux affolés qui réclamaient de l’aide, le souffle court qui semblait porter un sourde souffrance..
Je…
La barde semie-Drow ne trouva ses mots, elle espérait qu’il comprenne, qui lui permette de passer pour aller sur le lit, proche de la protection de son frère gnome ou peut-être que lui la protége, non… Elle avait de rare moment de lucidité et c’était l’un de ces moments. Elle savait pertinemment qu’elle ne pouvait ce fier à un étranger que seule sa famille était … et sa famille était Huckle, Vali’ et le Moissonneur… Nyarla ne pouvait plus en être.
Ses yeux reflétaient tout ça, s’embuant de tristesse d’autant plus qu’elle songeait à Nyarla, alors qu’elle essayait de forcer le passage, de pousser Miroslave pour atteindre son frère.

Le pauvre barde laissa passer la Sunie pressée!
-'Xcusez moi de vous déranger, vous pouvez passer. Il reste une place, j'allais justement me coucher. J'ai besoin d'un peu de repos! Il regarda la jeune Lylou les yeux pleines de larmes. J'espère que ça va aller?

Recouvrant la vue peu à peu la vue, il se dirigea tant bien que mal vers la prêtresse : les tunnels d'ombre terre étaient mieux "rangés" que la roulotte...
A genoux, Lylou se glissa sur le lit puis elle se blottie, cherchant à passer inaperçue recroquevillé en silence contre l’ouverture de la fenêtre. Un oreiller dans les bras, sa tête posée sur celui-ci et son aura, a l’accoutumé si plaisante, s’emplit d’une mélancolique tristesse.

Se tenant à un mur, il dit à la prêtresse, à distance respectable d'elle pour ne pas la faire paniquer encore plus :
Je comprend votre réaction, mais j'en appelle à votre bon sens :
Tout à l'heure, Nyarla, qui portait le masque , souligna-t-il, n'agissait-il pas de manière inhabituelle? Ne vous a-t-il pas semblé arrogant? Enfin, bien plus que d'habitude? D'après ce que je sais, ça ne lui ressemble pas. De s'en prendre ainsi à vous aussi, d'ailleurs.
D'autre part, j'ai pu, moi aussi voir la scène, et il ne semblait pas lui même, j'en suis certain.
C'est tout à fait simple : je vous avait donné le masque parce que je le soupçonnait de quelque méfait : et bien il s'est avéré que j'avais raison.
Un mage avait en effet remplacé l'original par une copie, si bien faite que même moi je n'y ai vu que du feu... Un mage drow. Adorateur de Lolth. Un dénommé Gromph Baenre, un archimage.
C'est également lui qui, pour maintenir les apparences, à détruit mon épée... Il comptait me tuer, c'était évident. Pour des raisons évidentes. Il comptait également faire tuer Nyarla, en l'accusant de votre meurtre. Visiblement, il a reçut l'ordre de se débarrasser de nous deux.
Heureusement, pour vous comme pour moi, Vhaeraun l'apprenant, à décidé de ne pas s'en laisser compter. En bref, j'ai pu maîtriser Nyarla, sous l'emprise de l'esprit supérieur du mage, grâce à Vhaeraun. Et lui ôter le masque. Je l'ai détruit, et récupéré l'original, ne vous en faites pas.
Mais nous ne sommes pas hors de danger : je crains fort une attaque, peut-être cette nuit, de la part de serviteur de Lolth. Vous feriez bien d'avertir votre frère.
Varloth se sentit satisfait de son mensonge : la plupart de ce qu'il avait dit était vrai, et en appelant au bon sens de la prêtresse, elle l'accepterait d'autant plus que les conclusions qu'elle allait sans doute tirer serais les même que les siennes. D'autre part, tout le monde pouvait entendre son explication : par là, il montrait qu'il ne craignait pas qu'on puisse l'accuser de mensonges, et qu'il était fermement convaincu de ce qu'il disait, et qu'il était près à l'assurer.
Dans l'art de raconter des mensonges, il était doué, pas de doute. C'est tout un art!

Le Gnome s'interrompit quand vit le visage triste et affolé de sa « petite sœur » et se précipita pour l’inciter à monter sur le banc tandis que le Drow donnait des explications.

Gracieusement, malgré son agitation, la prêtresse se glissa entre les deux « hommes » sur la banquette avant et se pencha sur le gnome, se courbant, oubliant qu’elle avait grandi, pour poser sa tête contre son épaule. Les yeux grand ouverts, elle ne pleurait pas, elle n’en avait pas l’envie ou le courage, peut-être n’avait-elle pas l’intention de rendre heureux ce Drow qui ne devait attendre que ça, ou, peut-être que sa prêtrise lui interdisait, tout simplement, on ne peut pleurer et prier la déesse de la joie et de la beauté.

A la fin de celles-ci, Huckle tourna un regard noir vers « l’avocat » de Nyarla :
« PARCE QUE vous le soupçonniez de quelques méfaits » ? Vous vous amusez à confier un objet dangereux à ma sœur ? Fit-il tout en tenant Lylou dans ses bras et lui caressant sa belle chevelure pour la rassurer et la calmer… du mieux qu’il pouvait… elle a beau être frêle, ce n’est qu’un Gnome… avec des bras de Gnome… bref… Mais vous êtes un malade consanguin ou quoi ? Elle n’a que 22 ans, soit 14-15 ans en age Humain, 35-40 ans en age Drow ! Et vous, vous soupçonnez un objet dangereux, et vous le lui donnez ! Mais vous êtes vraiment… Je ne sais pas ce qui me retient de demander au Death Knight, toi d'un bras et Nyarla de l'autre et de vous écraser les têtes l'une contre l'autre et de vous laisser pourrir dans le fossé… Mais vous êtes jumeaux pour être aussi inconscients et stupides l'un que l'autre! Pire: vous êtes père et fils! ou vous faites un concours! C'est pas vrai d'être aussi psychopathes! vous avez été chassés de l'underdark pour comportement incohérent et débilité profonde? Mais c'est quoi, votre problème? "oh! j'ai un objet dangereux! Que vais-je en faire? Et bien, voilà une jeune fille, je vais le lui donner!"! C'est la première fois que je vois une telle tripotée d'inadaptés sociopathes! Ca explique que vous vous massacriez entre vous: "oh! j'ai un objet dangereux! Je vais le filer à la maison d'à coté! Pire, je vais m'en servir!"! Je comprends pourquoi on dit que les Drows sont dangereux en meute: vous faites des concours de décisions dignes de trisoimiques profonds et irrécupérables!
Bon, c'est quoi la vrai version? Je doute fortement qu'un objet magique l'ai mise dans un état pareil! De plus, Vhaeraun qui intervient, je n'y crois pas: il est trop imbu de sa personne pour daigner se déplacer pour des gars comme vous. Et si c'était le cas, il devrai se suicider de honte d'avoir des fidèles aussi malins que vous.
Ah oui, je sais pourquoi je ne laisse pas le Moissonneur faire: vous faites partie de la troupe !

Une voix se fit entendre sur le coté de la roulotte, pleine de déception et de dépression:
Et merde ! Pfff !

Xen répondit aux accusations du gnome :
Parce qu'elle me semblait la personne la plus appropriée en tant que prêtresse pour examiner le masque. Je savais qu'elle ne le mettrait pas, donc il n'y avait pas de danger. Vous auriez peut-être préféré que je le confie à Nyarla? Avez vous compris ce qui s'est passé lorsqu'il l'a mis, par mégarde?! Je serais peut-être déjà mort, et Lylou avec!
Et je vous signal avoir dit la vérité. Je suis près à me soumettre à un sort s'il le faut, affirma-t-il, jouant son va-tout.

Huckle ne cessait de réconforter la ravissante Lylou. "J'accepterai de me soumettre à un sort de détection...". Pfff! Le prenait-il pour un amateur? Le Gnome avait plus d'une fois usé de la même ruse, et l'histoire est trop bizarre: si le Dieu s'était manifesté, le Death Knight l'aurai senti! Pensait le petit homme
Soit! Si c'est ce que tu désires, il en sera fait selon tes volontés!
Je suppose également que tu as prévenu ma Lylou de tes soupçons envers ce masque et du danger que cela représenterai, bien sur, quand tu le lui as donné?

Lylou bougea la tête d'un signe négatif!
Huckle regarda le Drow d'un oeil qui demandait des explications:

Quand on dit que personne ne doit porter atteinte à la vie d'un membre de la troupe, cela inclue aussi ne jamais mettre en danger quelqu'un de la troupe! Quand Nyarla et le Moissonneur d'Âmes se crêpent le chignon, c'est uniquement quand il n'y aucun risque! Et toi, tu t'amuses à confier des objets dangereux sans prévenir?

Hé! Je le lui aurais bien expliqué, mais je n'en ai guère eut le temps! protesta-t-il.

Dis moi, Drow, tu sembles perdre panache.
Je vais t'enseigner un état de fait qui n'a peut-être pas cours en Underdark, mais qui est un art de vivre, en surface: on explique avant, pas pendant, et encore moins après! Fit Huckle sur un ton calme et sévère.
Bon, suffit! Vous sentez tous le courant d'air dans la roulotte: c'est le signe d'un toit en mauvaise posture, il nous faut réparer cela au prochain village. En attendant, je ne veux aucun Drow près de ma soeur: Lylou, tu restes au lit, Miroslave, tu la surveilles! Enfin... si cela ne dérange sa Majesté... Au fait, Miroslave, 14-15... Retiens! A moins que tu désires te charger de sa surveillance, Xen?

Mais?! Je ne suis pas encore lavée... chuchota Lylou, timidement.

Ce n'est pas grave: on réparera au prochain village et nous bivouaquerons près de la prochaine rivière que nous croiserons!

Dans la clairière.


-Je n’ai effectivement pas de nom où plutôt je ne m’en souviens pas répondit l’archère.
-J’ai perdue la mémoire et personne ne m’a reconnu la où je me suis réveillée, la seule piste que j’ai pour retrouver mon passé est la cicatrice de mon cou. A ses mots elle ouvrit sa gorgerine pour illustrer son propos.
-Selon toute vraisemblance, repris-t-elle.j’ai été vampire mais pour une raison que j’ignore cette malédiction qu’est le Don Noir m’a été ôté.

Je n'en suis pas malheureuse car j’ai bien conscience des crimes que j’ai pu commettre dans mon état d’alors mais cette guérison m’a apportée un autre fardeau qui si il est moins meurtrier est tout aussi pesant.

-Les vampires n’ont pour habitude d’embrasser des elfes car le sang elfique ne colle pas avec le tempérament des buveurs de sang, et rares sont ceux qui survivent à cet état.
Ce qui nous amène à vous, dit-elle en souriant.
-Bien que je sois fort éloignée des contrées où j’ai repris conscience apprendre ce qui a fait de vous une chasseresse de la nuit m’aidera peut-être. Termina-t-elle sans conviction.

-Ce n’est peut-être pas un bon souvenir auquel cas je m’excuse par avance auprès de vous d’avoir à vous demander ça et comprendrai si vous ne vouliez pas l’évoquer.

-Ah oui, rajouta-t-elle,votre tête est mise à prix par les elfes de cette forêt et même si il y a peu de chance qu’ils connaissent votre nature, je pense que nous ferions mieux de poursuivre cette conversation sans nous attarder ici.

"Elle a été vampire ? Hum... Voilà qui n'est pas courant.." Cette situation dans laquelle cette elfe se trouvait devait être bien étrange et très embarassante... Valériane comprenait à présent ses intentions, et était décidée à l'aider si elle le pouvait... Amnésique au plus haut point, jusqu'à ne plus se souvenir de son propre nom... Ir’Edel Ar’Esta... Elle ne pouvait décemment pas la nommer ainsi... Cela devait lui rappeler à chaque fois son absence de passé, ce qui la rendait certainement encore plus douloureuse...

- Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je ne supporterais pas de t'appeler "sans nom"... Si cela ne te dérange pas, je préfèrerais employer un autre nom, de subsitution, pour que tu existes... Mmmm... Elholyn te conviendrait ?

L'elfe vampire réfléchit, sans prendre garde si l'elfe répondait... Cette dernière avait été vampire, et donc ne devait en aucun cas craindre ces morsures... Elle pourrait donc bien parler avec elle sans avoir peur que sa nature sous jacente ne se manifeste... Et si cela se produisait, cela ne comporterait aucun risque... Par aileurs, même si elle ne se souvenait plus de rien, peut-être avait-elle appris de sa nature, assez pour l'aider elle même à se contrôler... Valériane en doutait, car sans mémoire, cela semblait difficile... Mais ce qui était sûr, c'est que chacune des deux avait beaucoup à gagner en se racontant leurs expériences respectives... Si cette elfe ne pouvait lui apporter ce à quoi elle aspirait, la vampire pouvait au moins essayer de l'aider, elle...
Elle parla d'un air absent...

- Je vais tenter ce que je peux pour te venir en aide...

Cela lui ferait revivre des instants douloureux, mais elles avaient beaucoup de points communs, et énormément à partager, elle en était convaincue...
Vint alors la menace des elfes de cette forêt, pour qui le danger qu'elle représentait était bien trop grand pour le laisser vivre... A la réflexion de sa nouvelle compagne, l'elfe sortit de sa rêverie, et rit de bon coeur...

- Tu sais, même dans ce cas, je ne crains pas grand'chose... Mais il vaut mieux en effet s'éloigner...

Elle commença à s'éloigner, dans la direction qu'avait prise la caravane, rejointe par l'elfe et suivie de loin par le fantôme... Elle avancèrent côte à côte en silence pendant un petit moment, avant que l'une d'elle ne rompe le silence...

- Où nous dirigeons nous ?
- Je vais rejoindre mes compagnons de voyage, qui ne m'ont pas attendue... Il faut dire que j'ai été bien longue... je connais leur cheminement, cela ne pose donc aucun problème pour moi de les retrouver... Et je suppose que tu les as déjà rencontré, si tu m'attendais ici... Je ne crois pas qu'ils refuseront une compagnie supplémentaire...
A propos... Comment sais tu que les elfes de la forêt ont mis ma tête à prix ? Et au fait... Je ne sais pas si tu m'as répondu... Par quel nom veux tu être appelée ?

Mais l'elfe ne répondit pas... Les paroles de la vampire l'avaient de nouveau plongée dans ses pensées...

"C'est un festival de mort-vivants ici." Songea Arbaal. "Des vampires, des spectres, des chevaliers de la mort... Et puis quoi encore? Des banshees?"

Le mage fulminait. Un mort n'était déjà pas simple à manipuler, mais toute une flopée, c'était impossible. Il allait devoir jouer finement sous peine de se retrouver sur le bas-côté, broyé et/ou vidé de son sang.

La venue de l'ex-vampire ne le surprenait pas outre-mesure. Logique qu'en tant qu'ancienne crétaure de la nuit, elle vienne chercher ceux qu'elle considérait peut-être encore comme ses congénères, fort rares au demeurant.

Quele journée riche en évènements! Il avait baucoup trop sollicité ses pouvoirs. Et il avait perdu son bâton. Perte inévitable mais acceptée depuis le départ. Il demdanda quand s'en procurerai-t-il un nouveau, histoire de sauver les apparences. Car contrairement à 99% des mages, Arbaal "stockait" ses pouvoirs ailleurs que dans son baton. Cela lui évitait de reproduire la désagréable expérience d'être privé d'une partie de ses sorts on perdait son arme.

Lentement, il suivit le chemin du trio qui se trouvait au-dessous de lui. Quel dommage de ne pouvoir voler à pleine vitesse! Touteois, cela lui permettait d'écouter une conversation dont il pourrait bien tirer quelque avantage plus tard. Il était certain que Valériane l'avait repéré, elle était déjà habituée à sa présence et la détectait facilement, mais les deux autres, feraient-ils eux-aussi attention à chacune de leur parole?

Ce fut l’archère qui brisa le silence:
-Dans d’autre contrées, les hommes me nomment l’Etrangère dit elle en haussant les épaules mais si tu veux par chez moi on m’appelle Thuringwethil.

-Pour ce qui est des elfes, c'est simple il m'ont demandé de les débarrasser de toi, ce que je fait. Dit elle avec amusement.

-J’ai par ailleurs une question qui nécessitera une réponse rapide…
Le mage nous suivant dans les airs est-il avec nous ou dois-je lui apprendre une nouvelle façon d’atterrir ?

Elle avait dit cela a voix basse et sans qu’un seul de ses gestes est pu la trahir qui plus est le calme voire l’indifférence de ses propos montrait bien qu’elle ne voyais l’opportun comme une nuisance plus que comme menace.

-Qui plus je pense qu'il faudrait nous hâter, tes compagnons n'avaient pas l'air tranquille quand je les ai vu.
Ce n'est pas que je doute de leurs capacités à se défendre...

Ouais rappelle-toi le truc métallique bardé de piquants

C'est juste que j'ai une facheuse tendence à me retrouver dans les ennuis et tes amis m'ont donné l'impression d'y foncer tout droit.

-Le nombre est rarement un désanvatage dans ces situations.Ajouta-t-elle songeuse.

Le sourire de l’elfe s’élargit à la réflexion de sa compagne par rapport au mage qui les suivait, peu discret... Ses dents banches furent ainsi dévoilées gaiement, ses canines ascérées scintillant au Soleil... Mais vis-à-vis de ceux qui l’entouraient, elle n’avait rien à cacher, ils connaissaient tous sa nature inutile de paraître superficielle en [color=darkred]s’évertuant à cacher un secret de polichinelle...
Elle leva la tête vers le mage, pour lui montrer ses intentions, mais s’adressa quand même d’abord à l’elfe...

- Dangereux ? Non... Je le connais, il ne fera rien à ceux qui m’accompagnent, je pense... En revanche espionner...
Descends donc de ton nuage, et rejoins nous, ça paraîtra moins hypocrite !
Gênant ? S’il y va de sa mauvaise volonté, oui...

Le mage descendit à terre, faisant disparaître le nuage qui le portait... Il s’approcha des deux elfes. Le regard de l’ancienne vampire se fit dur. Valériane le perçut, et fit signe au mage de s’éloigner... Elles avaient des choses à se dire, et ni l’une ni l’autre n’appréciaient les oreilles indiscrètes, même si elles ne l’exprimaient pas de le même manière...
Le mage déçu se plaça à l’écart, accompagnant le fantôme, derrière les elfes, trop loin pour percevoir ma suite de leur discussion...

- A défaut d’un nom, tu as donc quand même une appelation ? Thurinwethil, bien... Je te nommerai donc ainsi... Je t’avais proposé ce nom Elholyn, car c’était le premier qui m’était venu à l’esprit... Elhloyn... C’est...

Les yeux de la vampire se remplirent de mélancolie... Ce nom avait une signification pour elle... Se rapportant à son passé... L’elfe pouvait le percevoir, mais la vampire elle-même ne réussissait pas à se souvenir la raison pour laquelle sa voix s’emplissait de tristesse à chaque fois qu’elle le prononçait... Cela faisait si longtemps...
Mais l’elfe secoua lentement la tête, et la releva, reprenant la conversation à son cours normal...

- Tu m’éloignes en effet de ces elfes... Mais je ne tue pas par plaisir, tu sais... Je ne suis pas un danger en permanence...
Tous dans la troupe savent qui je suis... Et connaissent aussi les moments où il est préférable de se tenir loin de moi...

L’elfe réfléchit un instant...

- En réalité, non, pas tous... Un nouveau venu...

Une seule personne dans la roulotte (elle ne connaît pas encore Xen) ne connaissait pas encore son côté malsain... Miroslave (de même, elle ne peut savoir que Nyarla lui a fait cette révélation)... Arrivé peu de temps avant qu’elle ne quitte la troupe pour cette « mission », elle n’avait eu que peu de temps à lui consacrer... Et pourtant, déjà, elle s’était attachée... Mais la vérité était encore cachée à ses yeux... Elle ne voulait pas risquer de le perdre... Comment pourrait-elle lui avouer sa nature ? Par ailleurs, elle était partie comme une voleuse, le laissant sur place, sans lui donner d’explication... Lui en voudrait-il ? Enfin.... Ce n’était pas encore le moment propice pour penser à lui... Elle en aurait l’occasion quand le petit groupe serait en vue de la roulotte...

- Tu sais, j’ai peut-être un moyen fiable pour te permettre de connaître une partie de ton passé... Ca ne te le fera pas revivre, enfin...

Les yeux de l’elfe brillèrent légèrement, elle renforça son attention envers la vampire... Si il y avait un moyen de lui faire retrouver une partie de ses souvenirs, elle était pernante... Valériane, voyant qu’elle était intéressée, continua.

- Vois-tu, je suis cartomancienne, et je peux lire dans les cartes certaines choses, des liens, qui, interprétés de la bonne façon ma fournissent des renseignements sur le passé ou l’avenir des gens...

L’étrangère grimaça... Une diseuse de bonne aventure... Elle n’avait pas vraiment confiance en ces sciences approximatives, qui pourraient l’entraîner sur une voie qu’elle n’avait pas souhaité... Cependant, la vampire semblait certaine de son art, elle ne l’interrompit pas...

- Je n’ai jamais échoué, même si ce que je vois dans les cartes est assez souvent flou... En général, je me concentre sur le passé, c’est beaucoup moins aléatoire, car les futurs sont multiples et difficiles à cerner. Au besoin, je peux, mais dans ton cas, ce sont tes souvenirs que tu veux retrouver...
Si tu veux te fier à moi et te plier à cette expérience, cela permettrait peut-être d’éclaircir ton passé...

L’elfe ne semblait pas convaincue, mais Valériane savait qu’elle cherchait désespérément un moyen de faire revenir ses souvenirs, et c’en était un, aussi imprécis soit-il... Elle hocha la tête pour inviter la vampire à développer ses pensées, mais elle paraissait avoir terminé...

- Je te tirerai les cartes quand nous aurons rejoint la roulotte... Elle ne doit pas être loin, et ce sera bientôt chose faite, surtout si nous accélérons le pas comme tu l’as fait remlarqué tout à l’heure...
A propos, tu ne connais pas encore bien les saltimbanques, mais, comme tu peux t’en douter, la plupart des problèmes qui surgissent sont du fait des membres de la troupe... Ils ne von donc pas au devant d’ennuis, ils y sont plongés...

Sur ces mots, elle augmenta la cadence de ses pas, sans pour autant cesser de marcher, mais sa rapidité força bientôt ses compagnons à courir légèrement pour la suivre... Elle ralentit légèrement pour ne pas les forcer à s’essoufler, et ils continuèrent leur route en marchant simplement, mais à une allure plus soutenue...

message commun Zok, xen, lip' et bibis.



Dans la roulotte


Xen regarda Varloth, soupçonneux. Il semblait sincère, mais il semblait aussi cacher quelque chose... Et puis avec les drows, on n'était jamais sûr de rien, alors...
Je veux bien me charger de la surveillance.

Varloth grogna.
Bon... Si vous y tenez. Je voulais juste éviter d'arriver dans une telle situation, mais si vous y tenez...
Il haussa les épaules. De toute façon, il ne pouvait pas faire grand chose de plus, sinon éviter que les choses empire encore plus.
Va falloir qu'on parle Nyarla, chuchota-t-il à celui-ci...

Huckle sourit à la prêtresse: Bien, vas à ton lit, Petite Soeur, et toi aussi, Xen. Moi, je reste ici pour continuer à mener la roulotte avec Miroslave.

Miroslave commençait déjà à se frotter les mains à l'idée de pouvoir regarder Lylou dormir tranquillement sans que Nyarla essaye de le tuer.
14-15 pfff, des broutilles! Ce qui compte c'est l'âge passé sur terre.
-Hmm? Quoi? Ahh oui bien sûr je vais t'aider à mener la roulotte
Saleté de gnome voilà qui me force à reluquer le postérieur de cette créature puante!
Miroslave s'assis à côté de Huckle et mit à chanter.
La musique est le meilleur moyen de guérir les peines de cœurs.

Sourire aux lèvres, Miroslave continua de chanter de bon coeur, et continua sur une chanson plus... enfin vous voyez...


Lylou s’engagea par la fenêtre, passant à l’arrière.
Très gênée d’être sous la surveillance d’un parfait inconnu, elle se logea dans un coin du vaste lit et n’en bougea plus, son oreiller dans les bras, cachant ses lèvres fines, elle détaillait discrètement, de ses yeux d’opale, cet homme qui se faisait appeler Xen.
Il chante comme un elfe et pourtant il ne semble pas en être un, réfléchissait-elle pourtant il faut du sang elfique pour maintenir les notes de ce chant ? Il est armé… et il ne semble pas des plus amical…. Je ne l’aime pas beaucoup… pourquoi ? Il cache un … Il sent le mensonge… Non… je traîne trop avec les Drows, moi !
Derrière son coussin elle sourit.
Voilà que j’agis comme eux ! Alors lui … bouhou ce que je l’aime paaaas… je suis ridicule ! Je ne le connais pas. Hum ? Non, je ne suis pas si ridicule, je dois inconsciemment retransmettre ma colère envers Nyarla sur lui. Ce n’est pas joli, joli, d’agir ainsi Lyl’….

Ahahaaaaaa! Seigneur! Une banshee! Mais? Tu as gagné! Va te coucher! Se plaignit le gnome à l'égard du prince.
En fait, il n'avait pas envie de laisser Lylou seule avec Xen. Et les deux ensembles, se surveilleraient mutuellement et surveilleraient les Drows.

Message commun Xen, Zok, and a white little rabbit

Dans les couchettes de la roulottes


Nyarla était resté dans les couchettes, adossé à une paroi, bras croisés et l’air sombre.
Il aurait apprécié pouvoir intervenir mais les différents détails, de cette conversation, venaient de lui faire profondément changer d’avis :
30.35 ans.. Elle n’a même pas la maturité sexuelle ! Il est bien aimable Vhaeron mais supporter cette idiote pendant plusieurs années pour attendre qu’elle soit prête à enfanter… Mouais.. Pourquoi me presser à réparer les dégâts? Je vais laisser les choses aller, j’aurais tout loisir d’arranger l’affaire ultérieurement!
Il décida donc de s’allonger dans une des couchettes, sur le dos, bras croisée sous la tête.

Varloth vit d'un mauvais oeil l'arrivée du demi-elfe, qu'il venait de reconnaître. Un piont de plus? Non, comme il l'avait pensé, celui-ci le connaissait trop bien, et se méfiait bien plus des drows que les autres.
Mais il devait parler à Nyarla, et ce le plus vite possible.
Il enjoigna celui-ci par signe à fermer la porte qui séparait les couchettes du reste. Comme Nyarla ne regardait pas, il le secoua :
J'ai à te parler, mais je préfèrerais moins d'oreille attentive murmura-t-il. Il s’assit Peux-tu fermer cette porte?

#Tu ne sais plus signer de tes mains? Une crampe peut-être? #
Dit-il de ses doigts agiles avec un sourire en coin .

Varloth soupira, puis se renfrogna. Ce n'était vraiment pas le moment de faire le malin! Vraiment pas!
Tu peux parler, on dirais que tu es aveugle.
Il lui demanda :
Que comptes-tu faire à présents?

Il resta installé sur le dos, couché glissant un bras sous sa nuque pour laisser l’autre main libre pour discuter.
Je pourrais te mentir mais tu découvrirais rapidement que je ne suis pas aveugle. Ca fait 50 ans que je vie en surface, j’ai l’habitude des lumière vives et subites. Je vois flou pour le moment avec un jolie et désagréable effet pailleté... la garce!
Il laissa quelque seconde avant de dire :
Ce que je compte faire? #Absolument rien.#

#Rien, vraiment rien?# demanda Varloth, soupçonneux. #J'espère autant pour toi. Il me déplairait d'avoir à t'abattre sur l'ordre de Vhaeraun avec le bainite dans les parages...
À ce propos, il m'as demandé de surveiller tes fréquentations...#
Sans attendre de réponses, il se coucha dans l'autre couchette laissant réfléchir le jeune (en comparaison) drow.

Il souffla en détachant les lanières de ses guêtres :
L’affaire Lylou n’est plus de mon ressort. Vous avez tout foutu en l’air et je viens d’apprendre l’âge de cette godiche. Désolé, mais le maternage, je le laisse à d’autre!
Il enleva une botte en pensant qu’il n'était pas vraiment désolé, il n’allait pas s’encombrer de cette bâtarde et qu’il était peut-être temps de partir de cette troupe. Les plans de Vhaeraun ne l’arrangeaient pas et allait là l’encontre d’un dieu… encore plus mauvais plan.

Si tu n'avais pas mis le masque ça ne serait jamais arrivé abruti! Même moi j'ai mis une semaine avant de l'accepter à l'époque! répliqua Varloth, de très mauvaise humeur. A cause de lui? Et de où?! Si cet imbécile n'avait pas commis l'extrême imprudence de mettre un masque dont il ignorait absolument tout, jusqu'au plus petit pouvoir, rien de tout cela ne se serait passé! Varloth comprenait qu'il rejette la faute sur les autres, c'est un drow après tout, mais il pouvait au moins tirer une leçon de ses erreurs, ce qui n'était manifestement pas le cas...

Hé voilà… le syndrome du petit chef…
Et tu vas me dire que toi, dans ta grande puissance, tu arrives à contrôler vhaeron quand il prend ton corps ?
Il posa ses bottes dans un coin et s’allongea.
Quand je pense, qu’en principe, en ce moment, je serais entrain de me faire masser par la gamine.
Dit-il en s’étirant.

Je n'ai jamais dis ça et tu le sais. Je t'ai juste dis que c'était imprudent. La preuve si tu n'avais pas mis le masque, tu serais effectivement en train de te faire masser par la gamine comme tu dis.

Et je serais à essayer de m’accoupler avec, histoire de plaire à Vhaeraun, en ignorant qu’elle n’est pas fertile!
Il parlait toujours des non-drows comme si ils étaient des animaux et Lylou, même en étant qu’à moitié Drow, était à ses yeux un animal.
Pff! Quelle perte de temps! Qu’on la confie à un temple dédié à notre dieu le temps qu’elle grandisse et qu’elle soit plus supportable…
Il n’avait pas grand-chose à craindre. A présent qu’il avait partagée son esprit et son corps avec Vhaeraun, il se savait presque indispensable et il s’imaginait déjà à la tête de la puissante maison qu’il devait fonder.
Il sourit imperceptiblement.
Et à moins qu’un autre Drow psioniste ne viennent lui damer le pion, son avenir était tout tracée et fort prestigieux. Sa seule crainte était de se voir ravir la place par un mâle qui aurait un plus grand potentiel que lui mais… il n’y croyait pas.
Oui… qu’on la confie au temple, qu’ils rattrapent son éducation et je viendrais l’engrosser en temps voulut .
Il lui suffirait juste de se ravivocher avec cette gamine et, après ce long enfermement dans un temple, elle lui ferait la fête comme un toutou qui revoit son maître… pas de quoi se plaindre ni se prendre la tête à l’heure actuelle.

Finalement, le mieux est d'attendre et de penser à autre chose , conclut Varloth.

Nyarla se détendit pour entrer en transe.

Varloth, dans sa couchette, se prépara à faire de même. Il avait eut une dure journée... Il espérait que cette fois, il pourrait dormir un peu tranquille...

Message commun: Anubis, Lippefis, Xenis, Zokharis et Poilaupubis!


Dans la roulotte


Xen entra dans la roulotte et trouva un endroit confortable ou s'asseoir. Il se força aussi à se détendre. Le mort vivant dissuaderait sans doute les drows, il pouvait donc être un peu tranquille.
Il se détendit, s'étira, sourit, puis sortit un gros livre de son sac. C'était le livre hérité de son père, où il avait consigné toutes les connaissances qu'il avait rassemblé durant sa vie. Et son fils continuait son oeuvre.
Il se replongea avec plaisir dans la légendes d'une bataille mythique où elfes, nains et humains avait allié leurs forces face à une puissante armée, composée en outre de Yuan-Ti, de Mort vivant, asservis au premiers, et de mage rouge de Thay assoiffés de conquêtes...
Un temps où l'on voyait plus loin que les apparences et la race de l'autre, songea Xen. Il soupira et leva les yeux vers le plafond, pensif.
Il se sentait bien. Calme et serein. S'il fermait les yeux il s'imaginait sans mal quelques années en arrière, aux cotés de son père et de sa mère. Ou encore de Gayla... Il commença à chanter une chansonnette que lui avait appris son père. Quelques heures avant de mourir, sur un rythme lent, presque douloureux :

C'était une complainte elfique, exprimant la douleur de ceux qui ont eut le malheur d'aimer un homme ou une femme... Mais aussi un appel à ne pas rejeter de tel sentiment.
Xen l'avait chantée à haute voie, sans s'en rendre compte. Lorsqu'il eut fini, il se tu, et ferma les yeux. Se remémorant ses souvenirs heureux. Se demandant aussi si la vie à moitié elfique dont il disposait était une malédiction ou une bénédiction...

Voilà le genre de mélodie qui mettait mal à l’aise bien du monde, pensait Lylou, chic ! Chantons le malheur d’aimer quelqu’un ça va remonter le moral des troupes !
Elle saisit sa mandoline et décida de faire concurrence à son frère Huckle et à l’homme dépressif.
Ses mains agiles commencèrent à courir sur les cordes de l’instrument, les pincants, les frôlant alors que sa voix s’élevait au dessus de broua de la roulotte. Elle ne s’aperçut même pas du déplacement des deux Drows vers le toit tant elle était absorbée.
http://www.musicme.com/cd/Loreena_Mc_Kennitt~Elemental--0774213910127


Xen, qui était absorbé dans ses pensées, sursauta presque lorsqu'il entendit la jeune femme (?^^) commencer à chanter. Elle avait une voie magnifique!
Il sourit. Avec un peu de chance, elle accepterais d'apprendre quelque chants?

Littéralement plongée dans sa musique, comme on dit la musique adoucit les cœurs, Lylou enchaîna par une autre mélodie, bien plus joyeuse:
http://www.musicme.com/cd/Loreena_Mc_Kennitt~Elemental--0774213910127

Morceau 6

Chant qui pour une femme a l'apparence d'une Drow pouvait d'autant plus surprendre.

Huckle ragea intérieurement: Ils avaient fait du mal à Lylou! Il se doutait que cela arriverai: déjà qu'un Drow, c'est trop, alors deux...
Ah! Il adore quand Lylou chante: ça la requinque toujours un peu! Mais bon, on va rythmer un peu ça: Huckle appela ses congas qui volèrent pour se placer devant lui et s'empara de bâtonnets de bois qui altèrent le son des percussions et se mit à chanter dés la fin de la chansonnette de Lylou:
http://www.musicme.com/cd/Dead_Can_Dance~Wake--0652637230321

Lepétaure, entendant cette musique, accéléra un peu plus la cadence! Le rythme et le fait de chanter commencèrent à calmer également le Gnome!
(hrp: comme ça, vous pouvez vous faire une idée de la voix de Huckle quand il parle! :mdr: Tout le monde s'imagine que les Gnomes ont une voix fluette ou nasillarde, c'est pas son cas!)

A la fin du chant, Xen, proposa, pris par le rythme :
Que diriez vous si nous chantions "L'hymne à l'été"? C'est chant elfique à deux voix... Le connaissez cous?
C'était un chant de fête, joyeux et entraînant... Xen l'aimait beaucoup. Mais il n'avait pas souvent l'occasion de le chanter, car il fallait aussi une voie féminine.

Lylou avait vraiment oublié qu’elle était la seule femme présente dans la roulotte et que l’Hymne à l’Eté est un chant à 2 voix qui nécessitait une voix féminine et ne sachant plus cela, elle frappa avec enthousiasme dans les mains dans un :
Oh oui ! Bonne idé....
Miroslave coupa court son engouement.

-Ohh non ça suffit!!! J'en ai marre de cette cacophonie! Vous ne pouvez pas aller chanter dehors, ou dans votre tête! J'ai eu une longue journée je voudrais dormir. Il y a déjà Huckle qui chante, si vous voulez absolument chanter vous n'avez qu'à aller prendre sa place, comme cela il pourra aller se reposer et tout le monde sera content!!!
Miroslave tacha d'être le plus courtois possible, on ne sait jamais, Xen semblait vraiment costaud, mieux vaut ne pas énerver le minotaure, si on ne veut pas se faire encorner.

Sir Miroslave a raison
fit-elle profitant de l'intervention de celui-ci
Ouf! Mon sauveur!
Elle s’était rappelée que le chant en question se faisait à 2 voix et de plus, pour ne pas l’arranger, c’était à la femme de commencer!
Je crois que… ce n’est pas une si bonne idée que ça !
Prolongea-t-elle timidement alors qu’elle avait échangé sa mandoline pour son oreiller derrière lequel elle se cachait dans cette gêne toute innocente qui lui était commune. Autant en costume, et en prestation, elle avait le courage d’une lionne, autant au naturel et sans artifice, donner la réplique à un homme qu’elle connaissait à peine, elle ne saurait le faire.
Mieux vaut ne pas trop abuser… Bien que vous chantez magnifiquement bien messire … mais le repos à besoin de silence… et … vous aussi Sir Miroslave vous chantez d'une belle façon.. Bien que je n'ai pas trop saisi les paroles de votre dernière chanson.
Elle restait cachée derrière le coussin ne sachant pas vraiment auquel des deux accorder le mot de la fin.

Xen semblat déçu... Dommage, vous avez vraiment une belle voix, dit-il...
Il n'insista pas plus, et se replongea dans son livre.

Post Commun

Dans la roulotte

Lylou avait l’impression d’apporter une extrême déception à cet homme qui l’avait invité à chanter, ce qui n’arrangea nullement son moral.
Elle raccrocha rapidement sa mandoline au dessus du lit, entre sa légère harpe et sa cithare, puis rapidement, elle s’emmitoufla dans une couverture, reprenant son oreiller comme un nounours qu’un enfant veut serrer. Elle rabattue un peu plus sa couverture, cachant son visage, couché, recroquevillé sur le flanc. Elle se sentait fatiguée, tous lui échappé…pas tous… seulement le comportement de Nyarla.

Dans son coin, Xen avait fini par ranger son livre, et méditait. Comme il ne se fatiguait pratiquement pas physiquement, c'était pour lui le seul moyen de reposer son esprit. Il était plongé dans ses souvenirs, une fois encore. Un état qui pourrait presque ressembler à la rêverie elfique, mais qui n'avait rien à voir.

Le jeune prince posa ses yeux sur la jeune Sunie. Il vit sur son visage une profonde tristesse. Apparemment elle aurait voulut chanter avec l'autre elfe.
Bravo mon vieux, c'est malin! Voilà, maintenant elle va te détester, et comme c'est la soeur du chef, il va te virer, et le moissonneur viendra te tuer! 'tain t'es vraiment bon à rien!
Il finit par dire tout bas.
-Je vous prie de m'excuser!
Il reposa sa tête sur son lit, et essaya de se reposer. Peu de temps après le blondinet était plongé dans un profond sommeil. Son repos fut bercé par de nombreux rêves, mais comme souvent il les oubliera tous (ou presque) une fois réveillé. Même celui se passant dans un château, similaire à celui de son père. A l’extérieur du palais une tempête de neige faisait rage, sur un trône imposant était assis le plus jeune des fils Striknöff, une couronne d'or sur la tête. Son visage était fendu par un grand sourire, un sourire de fierté. Ses yeux semblaient médusés par un spectacle féerique. En effet un peu plus loin, près d’un grand feu de cheminée, sur un sublime tapis en peau d’ours blanc, étaient assises deux superbes femmes, Lylou, et Valériane. Seulement recouvertes par de fines robes en soie, ne cachant en rien les avantages que mère nature leur avait offerts. D’un geste sexy de la main, elles demandaient au beau prince de venir les rejoindre. La suite aurait été délectable mais je ne puis vous la raconter en ces lieux. De toute façon ça n’a pas grand intérêt, car Miroslave omit ce rêve qui aurait facilement pu le contenter durant ces nuits de solitude. J’ai tout à l’heure utilisé le mot « presque » car un rêve passa entre les mailles du filet de son inconscient, un songe que le prince aurait préférait effacer de sa mémoire, tellement il fut horrible, intense, pour ne pas dire réelle. Il hanterait les nuits du jeune homme durant de longs mois, pour ne pas dire année. Voici ce rêve.
Miroslave courait, il ne savait pas où, ni pourquoi, mais il courait à toute vitesse à travers une forêt sombre, inquiétante. Une pluie dense arrosait ce paysage de terreur, inondant le prince, des pieds, à la tête. Ses si beaux habits étaient couverts de boue, ses nombreuses chutes n’arrangeaient en rien l’état de ses vêtements. Pire encore, ses cheveux avaient perdu leurs éclats d’orée, étaient plaqués sur son visage, gorgeaient d’eau, et de terre, bref un cauchemar. Mais tout ceci n’étaient rien comparés à ce que le prince vit en se retournant. Un chevalier chaotique fléau à la main (dont l’apparence aurait suffit à tuer plus d’un homme), le poursuivait. Il était monté sur un puissant destrier encore plus terrifiant que son horrible propriétaire. Miroslave le reconnu tout de suite, c’était le moissonneur, et visiblement il n’était pas content. Le nordique courait à une vitesse impressionnante, le vent sifflait à ses oreilles, les branchages fouettaient son visage, marquant ce dernier de légères griffures saignant plus que de raison. Malgré cette course folle, il commençait à sentir le souffle chaud de l’étalon des enfers sur sa nuque, et ce qui devait se produire arriva. L’un des puissants sabots du bourrin s’écrasa sur la frêle cheville du prince la pliant, et la cassant sur le coup. Sous l’effet de l’atroce douleur, il tomba, sa tête heurta une pierre, et cria si fort que l’on aurait pu l’entendre à des kilomètres à la ronde. Sa cheville était brisée en milles morceaux, sa tête lui faisait effroyablement mal, il était sonné, le sang lui coulait sur son visage, mais son instinct de survie le força à continuer. Miroslave rampa à toute vitesse à la recherche d’une chimérique cachette, ses coudes se foulant douloureusement sur un sol dure comme de la roche. Il entendit derrière lui le pas lourd d’un chevalier tout en armure, il essaya d’aller plus vite, mais c’était peine perdue, très vite le moissonneur le rattrapa, et il sortit une longue épée noir, qu’il abattu sur la jambe encore valide du pauvre homme. Cette dernière fut déchirée du reste du corps, et continua sa route sur une dizaine de mètre. Le prince haleté, il était à la recherche d’un second souffle, qui ne semblait pas vouloir venir, il commençait à s’étouffer. Une main puissance se posa sur lui, et le retourna avec force, lui déboîtant l’épaule par la même occasion. Miroslave essaya de crier, mais plus aucun son ne sortait de sa bouche, son visage autrefois si beau était déformé par la douleur. Des larmes lui coulaient le long du visage, se mélangeant avec son sang, sa seule consolation était de savoir que tout cela serait bientôt fini. Dans un dernier soupçon d’orgueil, il sortit sa rapière, et tenta de blesser ce démon tout en armure. Le moissonneur ne fut même pas surpris, d’un geste rapide il saisit le poignet du prince, le lui broya, et avec son notre main il pris l’épée, et ouvrit le ventre du pauvre homme.
- Je vous en prie… Sa voix était faible, pleines de sanglots.
- Ferme la, humain. Tu m’enlèves tout le plaisir de te tuer.
Le chevalier laissa tomber la rapière, avec sa main gauche il saisit le cou du prince, se redressa et le souleva avec une facilité déconcertante. Cette image avait de quoi glacer le sang, au milieu d’une forêt ténébreuse, sous la pluie battante, un chevalier noir soulevait à bout de bras un prince sanguinolent, qui avait une jambe en moins, et une partie de ses tripes partaient la rejoindre. La main droite du moissonneur pénétra dans la poitrine du jeune homme et lui arracha le cœur. Miroslave pleurait à chaudes larmes, et dans son désespoir il pouvait entendre le rire satanique du Death Knight. Il sentait la main froide du chevalier sur son cœur qui continuait de battre lentement, ses yeux se posèrent sur ce bout de chair qu’ils n’auraient normalement jamais du voir. C’est à ce moment précis, au paroxysme de la douleur, que le moissonneur pressa de toutes ses forces le cœur de Miroslave, qui explosa, des morceaux de chairs, et de sang, jaillirent entre les doigts gantés du chevalier. Un dernier crie sortit de la bouche de sa misérable victime.
-AGRHHHHHHHHHHHHHHHHHhh !!!
Le jeune homme se redressa, pris quelques secondes avant de se rendre compte qu’il était sur un lit douillet, dans une roulotte spacieuse. Il était en nage, de grosses gouttes coulaient le long de son visage, et il avait le teint anormalement pâle. Il souleva sa chemise pour découvrir un ventre musclé sans le moindre marque de blessure. Il inspecta sa jambe, idem. Pendant les quelques secondes qui suivirent, le prince palpa son corps à la recherche de la moindre marque. La respiration toujours difficile, il arriva à une conclusion simple, mais rassurante :
-Oh ce n’était qu’un rêve, un horrible rêve. C’était pourtant si réel.

HRp: au côté de lylou, tu n'aurais pu faire de cauchemar sauf si sont humeur est affectée au point d'influencer son aura.
Une main douce se posa sur la nuque de Miroslave. Une chaleur intense et rassurante l’envahit.
Je suis désolé, c’est bien la première fois que quelqu’un fait un cauchemar à mes côtés. Je crois que… mon humeur doit influencer sur mon aura…
Lylouminaï se sentait coupable de cet état de fait
A l’accoutumer, j’arrive à contrebalancer celle du "rabatteur d’ébalam" (HRP: lylou oublie toujours le nom de MDA). Vous êtes en nage, enlevez cette chemise, je vous en donne une neuve.
Sans attendre sa permission, Lylou souleva le bord du vêtement de soie ( ?). Ses ongles frôlèrent la peau du prince, remontant le long des côtes, les caressant légèrement tandis que son visage était caché par une cascade neigeuse que des yeux azurs perçaient. De sa position, Miroslave pouvait entrevoir les épaules à la peau sombre veloutée que seules des fines bretelles, de la nuisette satinée, cachaient.
La jeune femme obligea l'humain à lever les bras pour enlever la chemise. Un bref instant, le jeune homme pu entrevoir les arguments que, les bras levés, une fille pouvait mettre en avant...

La présence de Lylou fit tout de suite effet, le jeune homme se sentit tout de suite beaucoup mieux. L’aura de la semie-drow l’enveloppait littéralement, et apaisait l’esprit torturé de notre ami.
-Euhhh.
Miroslave n’eut le temps de rien dire, la jeune Sunie enleva avec dextérité (hrp : je dirai avec expérience) la chemise du pauvre homme, comme un réflexe d’autodéfense il gonfla ses pectoraux (déjà fort saillant), et se redressa pour paraître un peu moins ridicule, et faible.
-Je vous remercie, mais ne vous inquiétez pas je vais très bien. Ce n’était qu’un simple rêve, ça m’arrive assez souvent !
Le prince était plutôt bon menteur d’habitude, mais même pour lui son explication sonnait fausse. Il passa sa main dans ses cheveux, et tenta de faire le point dans sa tête. Il avait des courbatures, son sommeil n’avait pas vraiment était réparateur, il se sentait même encore plus fatigué.
-Je ne crois pas que ce soit de votre faute ! J’en suis même sur. Vous ne pouvez pas mettre sur votre dos les problèmes de chacun. Je vous assure, je vais très bien.

Avec un sourire enjôleur
Je ne me charge pas du poids des problèmes de chacun, mais, je sais quand je suis coupable.
Elle souffla à l’oreille du prince, par-dessus son épaule, frôlant de sa nuisette qui cachait ses formes nubiles, frôlait
Merci pour tout à l’heure, je mettais fourvoyé dans un chant à deux sans m’en rendre compte… et
Elle hésita, prit un air gênée .
Les chants à deux, avec un inconnu…hum… Elle pinça ses lèvres l’une contre l’autre de ses dents, elle se sentait obligée d’expliquer
Un chant quand nous sommes barde, c’est plus que le simple acte de pousser la voix, c’est une fusion de l’âme et de la voix et chanter à deux… c’est partager son âme… et je ne me vois pas de partager mon âme avec une personne que je ne connais pas.
Finit-elle en pliant la chemise sur son bras .
Venez, vous êtes trempé de sueur et ce n’est pas l’idéal pour vous reposer... enfin, si vous voulez.
Quel était ce cauchemar qui vous a fait hurler ?
S’approchant du bord du lit, elle déplia gracieusement ses jambes pour poser à terres ses pieds et se lever.

Post commun Xen, Zok, et toc!

Dans la roulotte.

Les chants de bardes ont cet effet? se demanda Xen, intrigué. il venait de sortir de méditation et les paroles lui avait comme sauté à la figure. Ca explique son refut alors...
Vous savez, sachant ce que vous venez de dire, et que j'ignorais, il vous aurait suffit de dire que vous n'aviez pas envie de chanter... Ca m'aurais suffit. Il sourit. Il souriait souvent en ce moment! Loin de se douter de la raison, il l'attribua à l'ambiance qui régnait manifestement dans la troupe.
Il pensa aussi que ce chant qu'il adorait, il ne le chanterait pas encore tout de suite! Mais bon... on n'a pas tout ce qu'on veux dans la vie.

Mais… si je vous avais dit ça, ce serait un mensonge !
Réplique-t-elle d’une voix fluette. Ses deux mains étaient jointes, l’une tordant l’index de l’autre, mal à l’aise .
J’avais envie de chanter ce chant … mais je ne chante qu’avec Huckle et… Nyarla…
Sa voix s’étouffa dans ses mots.

Mais vous n'aviez pas envie de le chanter avec moi, non? Ce n'est donc pas un mensonge. Un mensonge n'est pas toujours un mensonge, selon la personne à qui vous parlez. D'une manière générale, ça dépends du point de vue.
Mais voyant qu'elle semblait mal à l'aise, il pensa qu'il fallait la distraire... Elle semblait mal à l'aise, et triste de la trahison de son ami Drow. Xen soupira. Elle est encore bien naïve, mais elle apprendra.
Quelque part, il songeait qu'une telle innocence, était condamnée à disparaître avec le temps. Et c'était bien triste.
Vous n'avez pas entendu ma chanson tout à l'heure? Avant que vous ne commenciez à chanter?
Que vous emportez ce qui est arrivé! Vous ne changerez pas le passé. Ne pensez pas au futur, pensez à autre chose. Vivez, maintenant! Qui vivra verra. C'était son message, derrière l'apparente tristesse.

Oui, je vous ai entendu chanter ! Et… malgré ce que vous dites… je trouvais que cette chanson était triste…
Son regard ne quittait plus le parquet de la roulotte. Mains dans le dos, elle devait trouver ce plancher passionnant, à moins que, cette conversation ne l’intimidait de plus en plus.
… quand on dit de ne pas faire attention aux différences et de vivre au moment présent, c’est qu’on trouve… inconsciemment… que ses différences existent.
Elle rajouta, tournant l’un de ses pieds sur son talon, regardant à présents le bout de ce pied qui tournait
je me permet de rajouter que... Vous avez une voix merveilleuse et … si je vous connaissais plus, oui, sans hésiter j’aurais répondu à votre invitation.

Mais pour les ignorer, ces différences, la seule solution est de les accepter...
Xen hésita. Il n'avait pas eut le coeur de répondre à sa première remarque, mais maintenant il hésitait, quand à la dernière. Il dit toutefois :
Je me sens flatté... Mais je ne sais pas comment ce manifeste ce partage de l'âme... Et si maintenant vous me proposiez de chanter avec vous, je ne serais pas sûr de la décision à prendre.
Mais aller. Ne pensez plus à ça. Ca ne sert à rien de se tourmenter.
Ca ne sert à rien de se tourmenter... Un conseil qu'il avait bien du mal à appliquer à lui même!
Il se tourna, silencieux, vers la fenêtre, regardant, pensif, le paysage défiler.

Elle n'avait pas noté la fin des paroles du voyageur et déjà elle enchaînait son explication.
Hoo… non, ce n’est pas au sens propre que ce déroule se partage… c’est une façon imagé de dire qu’il s’opère une sorte de symbiose…
Elle ignorait s’il pouvait connaître ce mot, rapidement elle en changea.
Une… Une union tacite… parfois les chants sont improvisés, de ce fait, il faut connaître l’autre comme chaque corde de sa harpe.
Au fil des mots, son visage s’était relevé, légèrement incliné, et éclairé d’un sourire alors que ses yeux, regardaient dans le vide.
Comme elle aimait parler sur ce sujet, cet étrange lien qui existe entre deux chanteurs….

Toujours regardant dehors, Xen répondit :
Je ne suis pas certain de bien comprendre. Il est sans aucun doute des choses qu'il faut avoir expérimenter pour comprendre... Et ceci doit en faire parti.
On ne peux toujours exprimer par des mots ce que l'on ressent... Ni décrire une telle union.
Je sais que jadis, des elfes le pouvaient. Mais les mots et la langues qu'ils employaient ont presque disparus. Le seul chant que je connais en cette langue est d'ailleurs le plus beau que je possède... Mais aussi le plus incompréhensible, tant qu'il n'est pas chanté... Je vous l'apprendrait si vous voulez , proposa-t-il.

C’est le chant de l’été?
Fit-elle en ouvrant la haute et longue porte d’un placard.
Si vous voulez, je peux vous faire une démonstration de cette… complicité. Le mot union est peut-être un peu lourd.

Le chant de l'été? Non, il est récent et ce n'est rien comparé à celui-ci. Je n'ai même pas réussi à le dater. Il doit dater des débuts de la civilisation elfique!
Entendant la proposition, Xen hésita, comme dit... Mais il brûlait de comprendre les paroles de la jeune elfe. Il espérait simplement que cette complicité ne soit pas aussi forte qu'il le pensait. Même si à la réflexion, il nourrissait bien plus avec Gayla... Il aurait préféré en faire l'expérience avec elle...
Seul les bardes peuvent expérimenter ceci? demanda-t-il. Si la réponse et oui, alors je veux bien essayer.

Elle sembla étonnée, devant ce placard ouvert où se trouvait un grand réservoir ainsi qu’un baquet faisant office d’évier.
Vous n’avez jamais chanté en duo ? Senti cette chaleur..
Elle s’était approché du demi-elfe et avait posé le bout de ses doigts au niveau du cœur de celui-ci.
(si la suite ne te plait pas, xen, on peut la changer)
Dans un tressautement de cœur, une étrange impression envahit l’être de Xen, un parfum lointain, celui de gayla, celui de ses cheveux, le son de sa voix.
Elle retira sa main.
Oui, vous avez déjà eut cette complicité, mais, vous ne lui avait jamais donné de nom, ni chercher à la comprendre. Comme vous dites : vous vivez le jour présent, dans la peur de vous attachez, car les liens du cœur sont la souffrance de l’âme… malgré vôtre envie d’avancer, vous vous enveloppez de souvenirs….
La prêtresse de Sunie se tourna et regarda dans le direction des portes entonnant une longue complaintes dans un Drow si pur qu’il ressemblait à de l’elfe ancien. Une voix lui répondit, lourde, froide et mesurée alors que le chant de la barde semblait voler au dessus de cette prière.
http://www.musicme.com/7-Seconds-&-Dead-Can-Dance/Into-the-labyrinth-0724383903627.html
Morceau 10

Dans sa couchette close, sans ouvrir les yeux, avec le seul appel de la voix de Lylou, Nyarla entonna une prière. Une prière a Vhaeraun, si ancienne que les paroles en semblaient déformées, si étrange que le masque en vibra d'aisance (HRP : un vrai téléphone portable !) .
Une prière a deux voix, chose rare dans le monde des Drows, chose extraordinaire quand les voix sont de sexes opposés et chose fabuleuse quand elle est chantée.
Nyarla Sub'nuggurath ne bougeait pas de sa couche, mais il accompagna tout en articulant calmement chacune des paroles, allongé sur le dos, une main sous sa nuque. A la fin de la prière, il ne murmura que:
Il nelgethus'
Dans un sourire léger et plein d'assurance, entrant à nouveau en transe.

Xen réfléchit aux paroles de la prêtresse. Il y avait un peu de vrai la dedans... mais pas tout, loin s'en fallait. Elle manquait sans doute d'expérience, ce qui expliquait ses erreurs.
Néanmoins, elle avait raison sur un point : malgré son envie d'avancer, il s'enveloppait de souvenir. Mais c'est parce que ces souvenirs faisaient parti de lui... Ils faisaient de lui ce qu'il était...
Il ressenti de la tristesse. Le souvenir de Gayla, qu'il venait d'avoir, le tourmentait. Voilà qu'elle lui manquait encore plus! Rien d'étonnant... Si ce n'est la nature du souvenir... Comme la jeune fille avait pu faire ressurgir de telles choses?

Tachant de ne plus y penser, il décida de sortir. Il s'assit d'abord un moment aux cotés de du gnome, puis, voyant son cheval, toujours en train de s'amuser, il lui pris le désir impérieux d'être un peu seul.