(RP) Descente aux enfers

Félias détestait la forêt. *Les perceptions y sont brouillées, trop de bruits différents, impossible de se focaliser sur quoi que ce soit.* Il se rappella alors qu'un Druide les accompagnait :
- Dis moi, cher Druide, ne connaitrais tu pas un endroit bien caché dans le coin ? Genre des fourrés assez épais ou quelque chose comme ça. Ou encore, pourrais tu faire pleuvoir quelque chose de plutôt très serré et de lutôt froid. Les orcs détestent marcher sous la pluie, surtout quand elle est drue. Et nous on en profiterait pour fuir au loin. Je ne suis pas sûr que tu sois assez puissant pour commande aux vents, mais j'ai vu un jour un Druide lancer un sort faisant pleuvoir à verse sur des champs. Un sort impressionnant d'ailleurs.

Je peux déclencher un orage, mais il nécessitera ma concentration, et je ne pourrais pas fuir. Je peux également nous rendre invisibles aux yeux d'un ennemi peu attentfi, tant que nous sommes en forêt. Mais il me semble... *Je crois... oui, je me souviens... je m'y étais réfugié pour échapper à un vol d'oiseaux fous...* il me semble qu'il y a une grotte près d'ici. Suivez-moi !

Le Druide les mena par des chemins, si toutefois on peut encore appeler ça chemin, inimaginablement impraticables de par les ronces, brousailles, arbustes, fougères et inégalités de terrain. Il continuaient à avancer en se protégeant le visage, quand lDevin annonça "C'est ici". Personne ne voyait la grotte, rendue invisible par un rideau de lierre d'une épaisseur peu commune. L'entrée était tout aussi indécelable que la groote, et personne ne fut convaincu de son existance avant d'être assis à l'intérieur.

Nous attendrons ici. Demain à l'aube, nous reprendrons la route, je nous conduirai dans une zone plus facile d'accès. En attendant, mangeons ; mais ne gaspillez pas vos provisions, faites un feu, j'irais chercher de quoi manger.
- Et les Orques ? demanda Félias. Non, il vaut mieux rester cachés.
- Je ne pense honnêtement pas qu'ils puissent trouver cet endroit. Si ces bêtes sont vraiment des monstres assoiffés de sang, ils chercherons à rejoindre une ville. Or, que je sache, le meilleur moyen de trouver une ville reste de suivre la route...

Le Druide alla cueillir des baies et des fruits, il revint une demi-heure plus tard avec assez de nourriture pour le soir et le lendemain matin. Pas de viande au menu, cependant.

Soéliän connaissait l'existence de cette cachette, il habitait à environ vingt kilomètres... Mais il ne l’avait jamais trouvé... Il est vrai qu'elle était parfaitement invisible...

*J'aurai au moins appris quelque chose avec cette mission*

Il resta plongé dans ses pensées, jusqu'à ce que le Druide revienne... avec un repas pour le moins végétarien...
*Tant mieux... la viande ne m'a jamais vraiment enchanté... à part le poisson volant ( )... allez savoir pourquoi...*

Mais lorsqu'il vit le visage de certains de ses compagnons, il compris que tout le monde ne partageait pas son sentiment, c'est pourquoi il s'empressa de rompre ce court silence...

-Très bien, nous allons pouvoir passez "à table"

Oui, vous avez raison, mettons nous à table... D'ailleurs, moi je vais allez chasser... Le sang d'animaux est peut être moins revitalisant que du sang humain, mais je peut vous dire que vu la quantité de vie dans les parages, je vais pouvoir me rassasier...
Vil sourit, refaisant une fois de plus sortir l'une de ses canines. Puis il commença à partir vers l'opposé de la d'où il venait

Quand Vil sortit, Soéliän s'exclama:

-Eh ! vous êtes fou ? Alors que les orks sont partouts ? Vous allez vous faire tuer et nous pourrions être repéré ! Pour une fois, prenez des fruits, vous pouvez en manger !

Pour les orcs, ne vous en faites pas, si jamais j'en croise ne serais ce qu'un seul personne ne le saura... Si... Peut être lui... Quelque minute avant de se voir vider de son sang. Et non, je ne peut pas me contenter de fruit... Comment dire... Me nourrir de fruit c'est comme si je vous demandez de vous nourrir d'air... Purement impossible... De plus, si le sang me renforce les fruits m'affaiblissent... Et si quelqu'un veut que je lui ramène de la viande pas de problème, mais qu'il le dise tout de suite...
Puis Vil interrogea du regard le groupe.

Non, merci. Pas de viande pour moi. Surtout, n'allez pas croire que je n'aime pas cela, mais il semblerait que changer de régime une fois de temps en temps ne soit pas trop mal venu. Et puis j'ai bien peur que ramener assez de viande pour me nourrir soit assez ardu. Je me contenterai donc d'un bon petit menu végétarien. Ca me rappellera mon enfance et le vieux guérisseur du village, lui aussi plutôt végétarien. Je me rappelle lorsqu'ils nous envoyait chercher ses plantes rarissimes, il ne nous fournissait que les provisions et croyez moi, c'était une bien maigre compensation comparée à la difficulté de notre tâche. Félias se tut alors. Il était stressé et aurait bien parlé mais hélas, la présence trop proche d'orques le faisait frémir.

Lorque le vampire répondit, Soéliän ne put s'empécher de penser :

*Quel inconscient, il ne tombera pas sur un seul ork... Qu'est ce qu'il croit... Mais cette fois je ne dirais rien... Après tout s'il est aussi bête que ça, il ne sera pas utile au groupe... Ce sera même un boulet... Autant qu'il meurt tout de suite... Je ne pense pas qu'il dévoilera nnotre position...*

Puis Félias prit la parole...

*Bien... Je n'aurais pas pensé ça de lui... Voila qui le remonte dans mon estime... Peut-être n'est ce pas une brute sans cervelle massacrant au nom de la loyauté et du bien... Mais il à l'air inquiet... Il se rend compte du dangers peut-être... Bizarre...*

-Aller-y si vous voulez... Mais nous ne vous attendrons pas pour manger

Moi je veux de la niande, mé pas de norks hein de nanimaux.

s'écria Nilblit. Car tout gobelin normalement contistués ne peut se résoudre à manger des fruits. Il retourna donc confectionner ses bombes en maudissant les Druides et leurs amitiés pour la nature. Il décida donc d'aller bouder seul, car rester près du druide lui donnait des plaques d'urticaires.

Ok, de la viande pour le gobelin... C'est tout... Bon bah j'y vais alors.
Puis Vil s'enfonça dans les fourrés.
*Bon, alors qu'est ce que je vais trouver derrière ce buisson... Ah lapin!*
Il assomma le lapin.
*A table!*
Puis prit son repas. Et il continua ainsi un bon moment.

Namarick était resté silencieux pendant un bon moment. Le druide avait apparemment détecté d'emblée sa nature d'Aasimar, qu'il aurait souhaité dissimuler... Du moins en partie. Ce Hontarn était un druide comme les autres, végétarien, amoureux de la nature, misanthrope... Son groupe commençait à lui courir sur le haricot, entre le gobelin pyromane et le devin moralisateur... Voyant un peu de nourriture, le Croc de Démon piocha une pomme et commença à la manger. Un peu de viande n'aurait pas été de trop, mais le guerrier avait bien mangé il y a peu et un simple fruit le sustenta.

*Ce vampire n'est pas très intelligent... Il compare les fruits à l'air, ce qui voudrait dire qu'il ne pourrait pas vivre sans fruits. C'est ridicule. Enfin, je ne m'exprimais pas mieux avant de m'approcher du faste de la cour.*

Alors que le vampire insouciant était en chasse, les orks se rapprochaient...

Vil s'aperçue avec horreur qu'il ne pouvait plus revenir vers la grotte sans traverser ces orks...

Il continua donc à courir, s’éloignant ainsi de la grotte, et de l'armée de la même façon...

Les orks allaient très vite, mais il était encore plus rapide, si bien qu'il leur échappa...

Mais il n'y avait pas moyen de retourner sur ses pas, il dû donc arriver vers la ville, où quelques centaines de soldat attendaient dans l'angoisse la plus totale la vague de mort qui allait leur arriver dessus. L'anxiété pouvait se lire sur leurs visages. On pouvait voir des gouttes de sueurs perler à l'idée des atrocités qu'ils allaient subir. De temps en temps, un soldat craquait et tentait de s'enfuir. Le bruit d'une détonation ne tardait alors pas à se faire entendre, et le commandant rangeait son arme encore fumante, la résignation dans les yeux...

Mais s'ils avaient été moins anxieux, ils auraient pût remarquer qu'un bruit sourd commençait à se faire entendre vers le nord, un bruit d'espoir et de soulagement...

Après avoir mangé sa portion de fruits,Félias s'adressa à la petite troupe :
- Bon messieurs, il me semble que l'on ne puisse rien faire d'autre. Je vais donc dormir. Tout guerrier doit savourer les moments de calme afin d'aspirer au repos. Je vous conseille de faire de même : cet endroit est calme, protégé, inconnu de nos ennemis. Attendons tranquillment le passage d l'armée et nous aviserons. Demain il fera jour.
Félias s'allongea donc ferma les yeux et s'endormit immédiatement. Il dormait très silencieusement et souriait dans son sommeil, quiconque aurait pu lire dans ses pensées aurait découvert une vaste plaine verte sur laquelle soufflait un doux vent chaud. Cela suffisait à rendre le barbare heureux.

Soéliän fut impressionné par la rapidité avec laquelle le barbare s'était endormi...

*Il a vraiment la conscience tranquille, ou alors c'est un parfait idiot... Ou les deux*

- Bon... Hem... Les orks auront finis de passer dans environ trois ou quatre minutes, mais Félias a raison, il serait idiot de reprendre la route à cette heure, nous avons déjà parcourues une bonne distance...
Nous devrions imiter le barbare, qu'en dîtes vous ? Ou peut-être voudriez-vous faire un point ou autre chose ?

Le gobelin commençait à s'ennuyer fermement, car après sa maigre portion de fruits il s'ennuyait grave. La viande du vampire commençait à tarder. Il décida d'aller jouer avec ses champignons hallucinogènes, en espérant que la voix ne lui parlerait pas. Il alla en proposer à ses compagnons, qui refusère tous. il alla donc se coucher en ayant la vision d'un nain en train de se faire écarteler vif.

Vil, qui pour des raison de repas s'était vachement écarté du groupe se rendit compte que...
Et zut, j'me suis perdu...
Il décida donc de faire demi tour, lorsque soudain...
*Tiens c'est quoi ce bruit? Je vais monter sur l'arbre pour voir...Mais j'ai un très mauvais pressentiment...*
Il monta donc en haut de l'arbre et vit...
Des ORCS!
Se rendant soudain compte qu'il avez parlé trop fort, il se dissimula derrière les feuilles...
*Non, c'est pas possible je suis un boulet ou quoi? Puis l'autre qui m'avait prévenu...*
Vil passa donc la main sous sa cape, d'où il sortit deux fiole. Il en lança une a l'opposé de l'endroit ou il était, et cette fiole vint éclater en plein milieu d'une dizaine d'orc. L'effet attendu se fit pas attendre, une énorme explosion les tua. Alors que tout les orcs regarder dans la direction de l'explosion, il lança la deuxième fiole.
*Pitié, si il y a quelqu'un la haut, faite que ça marche...*
La fiole vint éclater par terre, et le liquide s'enflamma instantanément...
*C'était pas censé faire ça... Mais c'est bien sympa comme effet...*
Tout d'un coup Vil fut tiré de ses pensées par un gros "Amoi?" (c'est un bruit). Quand il tourna la tête il vit... Un oiseau.
Mince... Dégage saleté... Allez oust...
Tous ces efforts était vint, et en plus cela attira l'attention des orcs... Qui crurent d'abord que c'était l'arbre qui parlé... Vil ne chercha pas a comprendre et il se mit a courir a une vitesse phénoménale, vers un endroit, qui était la ville...

Alors que le guerrier de la troupe dormait, ses compagnons d'aventure commencèrent à s'occuper de leurs affaires...
Certains astiquaient leurs armes, d'autres révisaient leurs sorts, jusqu'à que quelqu'un remarque l'absence prolongée du vampire...

-Notre cher Vil n'aurait- il pas dû revenir plus tôt ? dit l'Aasimar
-C'est vrais... Lui qui à l'air si rapide... Je crains le pire... Mais de toute façon nous ne pouvons rien faire pour le moment, le mieux serait de nous coucher, demain la route sera longue...
-Tu as sans doute raison...
Et, quelques courtes minutes après, le silence de la nuit couvrit la grotte...

*****

Le lendemain se lève sur notre compagnie, bien qu'elle soit l’abri des rayons lumineux du matin...

Félias se leva avec le soleil, comme toujours. Il avait parfaitement bien dormi et se sentait prêt à gravir des sommets. Il s'étira, se releva et tendit l'oreille. Pas un seul bruit faisant penser au passage d'une armée orque. *Ils sont donc partis ? Hé bien on va réveiller ces feinéants.* Il poussa un tonitruant Debout là dedans ! puis s'étira.

Soéliän se reveilla brusquement, aussi brusquement qu'il s'était endormie la veille.
Ses yeux encore collés entre eux ne pouvaient pas voir celui qui avait troublé son sommeil. Pas reveillé, énervé, il s'écria donc :

-Mais chuteu ! Qui est l'imbécile qui fait ce vacarme Bon Dia..Dieux !

Sur ce, il se rendormit de plus belle.

Ne pouvant pas résister, Félias s'approcha de l'oreille de Soéliän et lui dit :
Lève-toi, ou les orcs te frapperont sans que tu ne te sois levé. C'est dommage de mourir bêtement, n'est-ce pas ?
Puis il dit plus fort : Debout, c'est la guerre !

Une nouvelle fois, Soéliän fut bruyamment réveillé par le Félias. Et d'une manière pour le moins brutale.

*Hein ? Les orks nous ont découvert ? *

Alors qu'il s'apprêtait à se mettre en position de défense, il songea soudain à un détail...

*Mais qu'est ce que je raconte, là... Ces créatures ne nous cherchaient pas, et elles étaient déjà passées lorsque nous nous sommes couchés... Elles n'ont que faire d'une troupe de minable comme nous... Enfin par rapport à eux je veux dire... Un peu plus et je me couvrais de ridicule*

Il se leva donc légèrement, et annonça au troubleur de sommeil :

-Ce n'est pas très malin tout ça. Lorsque nous serons attaqués pour de bon, et que toi ou un autre me réveillera de la même façon, je risque de ne pas régir, et de me rendormir de suite pour me faire tuer. Réfléchis à tes actes avant de les effectués, ça te seras utiles...

Sur ce, il se leva lentement, un grande et radieuse *Tout du moins je l'espère* journée devant lui...

Félias ne put s'empêcher de rire devant la mine de Soéliän.
Tu crois vraiment que je t'aurais réveillé ainsi si des orcs étaient arrivés ? Non, trois granfes claques auraient suffi (si je n'étais pas déjà en train de me battre,...) Calme toi donc et apprends à apprécier la vie dès le matin. Ce petit vent frais qui couvre la nature, la rosée matinale, les hommes et les bêtes diurnes encore endormis. Seuls les oiseaux sont éveillés, assaillant nos oreilles de leur chants. Les nocturnes retournent à leur sommeil.
Il respira un grand coup d'air frais.
Bon, qu'a-t-on de prévu aujourd'hui ? Vers où se dirige-t-on ?