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 Les ombres de Morphée

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Kuja alianor
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptySam 7 Nov 2009 - 18:27

prochainement la Partie 3 : La source
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Turel
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptySam 7 Nov 2009 - 22:55

Yeah, la baston commence Taïaut !
Là encore il n'y a pas grand chose que je puisse dire. Juste deux détails :
-Le gars se lève à 7h15 et en un quart d'heure il est déjà en train de partir ? (Perso il me faut au moins 1h, mais c'est peut-être moi qui suis fainéant)
-Toujours dans le chapitre 9. Il prend sa voiture pour aller au lycée, donc il a le permit, donc il est majeur, donc il a le BAC (en théorie) et donc ne devrait-il pas être à l'université ? Et s'il prend sa voiture pour aller en cours, vue que quelqu'un la raccompagner la veille sa voiture est resté au lycée.

Détaille que tous cela, il est vrai. Mais tes chapitres sont de mieux en mieux. J'aime bien la manière dont l'intrigue se met en place. En plus ton héros n'est pas le gars chiant qu'on voit tous le temps, ça fait du bien. On sent le lecteur blasé de tous ces héros chochottes. On devrait faire un club ^^

Vive les nouvelles amateurs !!! C'est la fête ! Je crois que je vais plus lire que ça.
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyDim 8 Nov 2009 - 9:14

Exacte Merciii ! .

Pour l'heure du réveil je pensais que ça allais mais, en y repensant mieux, je vais mettre un quart d'heure en plus Very Happy

Concernant la voiture j'y ai pensé un long moment mais j'hésitais entre avoir le permis (donc avoir repiqué une année) ou faire intervenir un personnage pour aller venir chercher Peter chez lui ( ....donc faire intervenir Léa ...donc mettre plein de parlotte puker : en gros trop long et trop chia**)


Dernière édition par Kuja alianor le Dim 8 Nov 2009 - 10:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyDim 8 Nov 2009 - 9:27

Partie 3 : La source







Ce que je vous hais,
Vous humains.
Je hais vos traits,
Je hais vos mains.
Je hais votre désir
De créer et de détruire.
Pour cela je vous déchiquetais
Votre peau,
Vos boyaux
Et les mangeraient.
Je vous maudits,
Je vous bannis.
Car mes enfants meurent.
Craignez la fureur
De la mort.

L’ombre

L’horloge de la justice retarde quelques fois, mais son heure finit toujours par pointer.
Auteur inconnu





XII

Entrouvrant craintivement les yeux, Peter vit son ami Yann penché sur lui, la lumière maléfique qui était présente dans son regard quelques secondes auparavant avait totalement disparu, elle était remplacée par de l’incompréhension et de l’étonnement.
Le professeur de philosophie, se releva du coup que lui avait donné Yann et qui l’avait projeté sur un arbre. Ses habits qu’il avait du déchirer pour faire des bandages à Peter étaient maintenant couverts de poussières.
_On doit partir, Peter, lui rappela Cortez en l’aidant à se relever.
Portant un dernier regard au combat que menait désespérément San Ketor, Peter estima que le prophète ne pourrait plus tenir les assassins plus longtemps.
D’un mouvement vif et fort, Cortez porta Peter dans les bâtiments qui encerclaient le parc du lycée aidé de Yann.
BIZZZZZZZZ
Un bruit strident retenti dans la tête de Peter, obligeant Yann et Cortez à s’arrêter. A travers ses yeux à demi clos, Peter remarqua que Cortez se bouchait, lui aussi, les oreilles, tandis que Yann les regardaient avec un regard surpris.
La voix de Cortez surgit dans la tête de Peter.
_Il faut absolument que nous partions au plus vite.
_Que nous arrive-t-il, quel est ce bruit strident qui résonne dans ma tête ?
Interrogea Peter.
_Ce phénomène se produit quand un des dix meurt, plus notre nombre se restreint, plus le bruit devient puissant, expliqua Cortez.
_Cela veut dire que San Ketor est mort ?
_San Ketor ou Virginie,
éluda Cortez.
_Vous voulez dire que Virginie est l’une des dix ! S’exclama Peter.
_Virginie fait partie des cinq membres du chaos, elle ne devait pas laisser transparaître qu’elle était notre ennemie.
_Et si j’avais décidé de suivre le chemin du pouvoir qui était à ma disposition, je serais devenu votre ennemi ?
Demanda Peter.
_Oui, répondit simplement Cortez avant de transporter Peter à l’intérieur du bâtiment.
A peine la porte fermée derrière eux, que la centaine de lycéens fous apparurent au loin, fonçant droit sur Peter.
_Courrons ! Ordonna Cortez.
Sa poigne sur le bras du lycéen se fit plus ferme, ses pas plus rapides et en quelques instants le petit groupe que formaient Peter, Yann et Cortez couraient dans les profondeurs du lycée.

Le chemin avait été long et pénible pour Peter, mais c’est au bout d’un quart d’heure que la petite troupe s’arrêta dans l’un des nombreux couloirs de verre que comprenait le lycée. La douleur de la jambe de Peter le plongeait dans un état semi comateux et le jeune homme s’inquiétait de ne plus sentir ses bras, mais il supposait que c’était dû au fait que Cortez et Yann le transportaient avec trop de force.
Cortez avait dû allonger Peter pour qu’il se sente mieux et puisse reprendre des forces.
S’attendant à voir surgir un lycéen à chaque instant du couloir, Yann avait décidé de prendre une autre barre de fer et de faire le guet en attendant que Peter reprenne ses esprits.
_Attenti…
Le coup était parti, sans prévenir, projetant Yann à l’autre bout du couloir avant qu’il n’aie eu le temps de mettre en garde ses compagnons.

Le bruit mat du corps de Yann contre le sol permit à Cortez d’être assez rapide pour esquiver le coup que lui réservait son assaillant.
Quand le regard de Cortez croisa celui de Virginie, c’est avec intérêt que le professeur de philosophie étudia la barre de fer qu’elle tenait dans ses mains.
Ayant échoué dans son attaque surprise, Virginie s’éloigna vivement de la lame d’acier trempé que tenait Cortez.
_Je ne ferai pas la même erreur que j’ai faite avec San Ketor, je ne peux plus me permettre de perdre du temps et d’autres pantins, dit-elle en sortant de sa poche un pistolet.

Peter, encore groggy par son douloureux trajet, n’eut aucune réaction quand il vit surgir Virginie pour attaquer Yann, il ne réagit pas pour le prévenir de l’assaut de Virginie contre Cortez.
Quand Virginie appuya sur la gâchette et que la balle toucha le professeur en plein cœur, Peter ne réagit pas, il n’eut pas de réaction quand Cortez s’effondra.
Seul un sourire se dessina sur le visage du jeune lycéen quand Virginie braqua son pistolet sur lui.
Instinctivement ses yeux se fermèrent, attendant le coup de grâce.
_Pardonne moi Peter, l’implora Virginie.
PAN

***fin du chapitre XII***


Dernière édition par Kuja alianor le Dim 8 Nov 2009 - 11:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyDim 8 Nov 2009 - 9:28

XIII

La balle pénétra l’air à toute allure pour venir s’enfoncer, avec un horrible bruit, dans la vitre, à quelques centimètres du lycéen.
S’interrogeant sur la raison de la déviation de la trajectoire de la balle, Peter découvrit Virginie en train de se débattre avec Cortez.
Après une lutte acharnée à coups de poings, Cortez prit le dessus sur Virginie.
Ecartant d’un revers de main le pistolet que tenait la jeune femme, celui-ci lui arracha des mains et le lança au loin dans le couloir.
C’est alors que la lutte reprit de plus belle.
Soudain, dans un cri strident, Virginie fut projetée sur la grande vitre en verre par Cortez.
Le choc ébranla le verre et dans un soubresaut, la vitre vola en éclats, entrainant dans sa chute Virginie.
La surprise, la peur du vide transformèrent le visage serein de la jeune lycéenne en une horrible grimace, avant qu’elle ne disparaisse, happée par le vide.
Quelques secondes plus tard un bruit sourd parvint aux oreilles de Peter et Cortez.
Le regard de Cortez se perdit dans le vague et le silence s’installa.
Reportant son attention à Peter, Cortez l’aida à se relever.
Une vague de fraicheur parcourut Peter.
_Qu’est-ce que c’est ? Questionna celui-ci à son professeur.
_Virginie ne contrôle plus les lycéens, son emprise magique sur leurs esprits vient de disparaître.
_Alors elle est morte ?
_Non, sinon nous aurions été avertis avec le même bruit strident que lorsque San Ketor est mort. Je pense que sa chute ne lui a pas été fatale, mais qu’elle lui a fait perdre conscience, donc son emprise sur les élèves, répondit Cortez.
_Alors, je suppose que nous allons devoir la retrouver puis l’achever.
_Non, même si je le voulais, je ne pourrais plus te faire courir de risques inutiles car tu es trop affaibli, nous devons partir, fit le professeur.
_Et on va laisser Yann comme ça! dit le lycéen en désignant Yann d’un mouvement de bras.
L’ami de Peter était allongé, inanimé, son corps était dans une position grotesque.
Cortez amena Peter à côté de Yann, puis l’ausculta quelques instants.
_Ne t’en fais pas, il n’a rien de grave, maintenant suis moi.
Sortant de sa poche une craie blanche, le professeur dessina un grand cercle sur la vitre en face de lui.
_J’ai besoin de ton aide, demanda Cortez. Je veux que tu t’imagines que ce cercle soit un passage menant à une gigantesque grotte sous terre. Elle est magnifique, la lumière est créée par des cristaux qui sont incrustés sur la voute de la grotte. De la végétation a réussi à pousser autour d’un petit ruisseau.
A peine Peter eut-il transcrit les mots de Cortez en image que le cercle se mit à luire d’une lumière rosée.
_Qu’est-ce que c’est que ce… cette chose ? Balbutia le lycéen, méfiant.
_Ceci est un portail, expliqua Cortez assez fier de lui.
_Et où mène ce portail ?
_Il mène là où tout a commencé, répondit Cortez, avant de l’entrainer vers le portail.

Le bruit des voix résonna dans le couloir.
Les vagues de douleurs ne cessaient d’affluer dans la tête de Yann.
Yann se réveilla pris de panique, en train de s’étouffer.
Avant qu’il ait pu découvrir où il était et ce qui l’étouffait, une douleur fulgurante jaillit de sa tête.
_Reste tranquille, dit une voix calme de femme. Les calmants viennent juste d’arrêter de faire effet.
Il se sentait faible, bizarre, tout à fait désorienté. Il était au lit, cela ne faisait pas de doute, mais le plafond était blanc, très bas et il y avait partout des murs en plastique transparent.
Il tourna la tête et vit que c’était une infirmière avec un médecin, avec de longues blouses blanche, qui étaient à côté de lui.
_Je suis là depuis quand ? Questionna Yann.
_Depuis quand es-tu là ?
Je crois que cela fait trois jours. Il s’est passé beaucoup de choses, mais tout va bientôt s’arranger. Tu es à l’hôpital. Le docteur Ichtar va t’ausculter, fit l’infirmière en montrant la personne à sa droite.
Une lueur inquiétante brilla dans les yeux du médecin.

***fin du chapitre XIII***
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyDim 8 Nov 2009 - 11:00

Pour les prochains chapitres je risque de mettre un peu de temps à les poster car j'aurais une connection internet vraiment médiocre

ps: il y aura 28 chapitres au totale
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyLun 9 Nov 2009 - 20:36

XIV

À peine le portail franchi, Peter fut émerveillé par la beauté du paysage qui l’entourait.
Ce que lui avait demandé de s’imaginer Cortez n’était qu’une infime partie de la magnificence ainsi que de la grandeur du site.
La lumière produite par les cristaux éclairait des papillons multicolores et autres insectes aux formes et aux couleurs fascinantes. Une grande prairie aux hautes herbes verdoyantes avait réussi à pousser grâce au petit écoulement de l’eau qui suintait des parois. De gigantesques champignons blancs avaient poussé, atteignant plusieurs mètres. Tout ce paysage fantastique s’étendait à perte de vue et continuait derrière les collines de verdure.
Une fois que Peter eut contrôlé son appréhension, le jeune homme suivit tant bien que mal Cortez dans la végétation.
_On est où exactement monsieur? Interrogea Peter.
_Evite de m’appeler monsieur, appelle moi par mon prénom et tu peux aussi me tutoyer si tu veux. Pour répondre à ta question nous sommes dans un garim, un lieu intemporel datant du début de l’humanité.
Voyant que le jeune homme ne comprenait rien à ses paroles, Cortez s’expliqua.
_Au commencement, lorsque les humains n’étaient qu’une race primitive et bestiale, il y avait énormément de garim. Mais quand les hommes comprirent que chacun de ces lieux renfermait un puissant pouvoir ils les pillèrent et les détruisirent.
De nos jours, seuls les garims les plus puissants et les plus cachés sont encore présents.
Une douleur fulgurante traversa la jambe de Peter, l’obligeant à stopper le récit du vieil homme et à s’arrêter.
Cortez s’approcha du jeune homme et tendit ses mains vers la jambe endommagée de Peter.
De longs filaments argentés sortirent de la paume du vieil homme et, avant que le blessé n’aie pu réagir, les fils lumineux avaient recouvert toute sa jambe.
Un léger picotement le parcourut, suivi d’une vague de bien être.
Ayant fini leurs travaux, les filaments revinrent se placer sans la paume de Cortez et disparurent.
_Je n’ai plus mal, dit Peter, aux anges.
Pliant, dépliant sa jambe, son sourire s’élargit de plus belle.
Une fois que sa joie fut passée, le jeune homme fronça les sourcils.
_Comment avez-vous réussi à me guérir ? Fit-il, méfiant.
_Viens ici, demanda le vieil homme, désignant un énorme champignon à côté de lui.
Une fois installé, Cortez se plaça à côté de lui et le regarda droit dans les yeux.
_Peter, c’est aujourd’hui que je vais tout te raconter.

Tu me connais sous le nom de Cortez, remplaçant de ton professeur de philosophie, mais en réalité je me nomme Cortezombra L’éternel.
J’ai vu le jour il y a de cela plusieurs millénaires, bien avant que les pharaons n’érigent leurs pyramides, quand l’homme vivait en tant que nomade et se nourrissait de la nature.
A cette époque, tout le monde possédait des pouvoirs magiques, même les animaux. Certains détenaient d’énormes pouvoirs, d’autres n’en avaient presque pas.
Il existait un être que personne ne pouvait égaler en matière de pouvoirs magiques : on le nommait « la source ».
Tu vas me demander pourquoi, parce qu’il possédait à lui seul tous les pouvoirs que les hommes détenaient. Tous les quarante ans, le pouvoir de « la source » se transmettait de père en fils depuis des temps immémoriaux.
En ce temps, une guerre sans merci se livrait entre les hommes et les animaux les plus féroces et sanguinaires que le monde aie portés. À chaque affrontement contre les bêtes sauvages, les pertes devenaient de plus en plus élevées.
C’est alors qu’intervint Hypnos, le possesseur du pouvoir de la source de l’époque. Grâce à ses pouvoirs, il réussit à contenir les hordes de monstres et à les enfermer derrière une gigantesque porte.
Contre l’attente de tout le monde, la porte ne céda pas devant les assauts répétés des bêtes.
Ne voulant pas laisser sans surveillance la porte, une poignée d’hommes avec un puissant pouvoir de régénération, dont moi, furent désignés pour la garder et la protéger.
La paix et la prospérité régna et, au fil du temps, les gens la surnommèrent « la neuvième porte ». Mais une interrogation fut soulevée : combien de temps tiendrait la porte ?
C’est alors que débuta un long débat au sein des protecteurs de la porte, c’est au bout d’un long moment qu’ils en conclurent que trois choix s’offraient à eux.
Le premier des choix était de laisser les bêtes derrière la porte et dés que la porte s’affaiblirait le possesseur de la source devrait la renforcer.
Le second choix était d’essayer d’entrer en contact avec les animaux et de trouver un chemin d’entente entre les hommes et les bêtes.
Le dernier choix était le plus radical et le plus définitif, à savoir : utiliser la porte comme barrière et exterminer les bêtes tant qu’elles étaient confinées.
Le débat dura des années sans qu’aucune décision ne fut prise, jusqu'à l’arrivé du fils d’Hypnos ; Morphée.

Morphée, homme ayant comme pouvoir de contrôler et de modeler le monde des rêves, se distinguait des autres de son âges par sa magnifique paire d’ailes sur son dos. Fils légitime d’Hypnos, il hérita des pouvoirs de son père quarante ans après que la neuvième porte fut érigée.
Le grand débat qui déchirait les gardiens de la porte faisait toujours rage.

Selon la légende, Morphée aurait décidé de trancher une bonne fois pour toutes, le débat qui nous divisait.
Pour ce faire, il pénétra au plus profond du royaume des rêves et y créa un orbe. Une fois qu’il eut créé l’objet, il lui transmit le pouvoir de la source.
Nul ne sait exactement ce qui lui avait donné cette idée, mais quand Morphée revint de son expédition, les assauts que perpétraient les monstres depuis quarante ans contre la porte cessèrent.
_Que s’est-il passé ensuite ? Demanda avidement Peter.
_Comme tu peux t’en douter, sceller les pouvoirs de la source dans le royaume des rêves ne fut pas sans conséquences. Nous aurions dû remarquer le taux de mortalité excessif des animaux, leurs comportements étranges.
Mais nous ne voyions pas, nous ne voulions pas voir, soupira Cortez.
Dix jours après son expédition dans le monde des rêves, Morphée mourut, ses dernières paroles furent « pardonnez-moi ».
Encore une fois nous ne comprîmes pas.

Chaque enfant se devait de passer un rite pour déterminer quel était son pouvoir, que notre surprise fut grande quand un jour nous vîmes un enfant qui ne possédait aucun pouvoir magique !
Puis, il y eut un autre enfant sans pouvoir, bientôt suivi d’un troisième etc.
Plus le temps passa et moins nous avions d’espoir de revoir un jour un enfant touché par la magie.
C’est alors que nous comprîmes que plus aucun enfant ne viendrait avec des pouvoirs magiques et qu’il nous fallait absolument retrouver l’orbe qui contenait les pouvoirs de la source.
Toutes nos recherches se soldèrent par un échec, et c’est la mort dans l’âme que nous avons dû accepter la disparition de la magie et retourner protéger la neuvième porte.
Cinquante ans après la mort de Morphée, le nombre de personnes avec des pouvoirs était d’environ un millier, vingt ans plus tard, nous étions moins d’une centaine.
Les siècles se succédèrent, inexorablement, et nous, nous restions à garder la porte. La solitude, l’absence de mort fit sombrer chacun d’entre nous dans la folie…
BAOUMMMM
Un énorme bruit se répercuta dans la grotte.
D’un bond, Cortez s’était levé.
_Non, non…, marmonna ce dernier. Impossible.
BAOUMMMM
Le bruit se reproduisit.
D’un bond, le vieil homme s’élança dans la colline verdoyante.
Essayant de suivre le train effréné de Cortez, Peter manqua à plusieurs reprises de trébucher. Quand le jeune homme fut enfin arrivé au sommet de la dernière colline, sa respiration s’arrêta.
Devant lui se dressait une gigantesque paroi en pierre noire.
Déjà, le petit point que représentait Cortez, au pied de la colline, agitait les bras vers la paroi. Un éclair aveuglant frappa la pierre puis l’énorme bruit cessa.
Attendant que le vieil homme revienne, le lycéen étudia la structure en face de lui.
_Qu’est-ce que c’est ? Demanda craintivement Peter à Cortez.
_Tu as devant tes yeux la neuvième porte, Peter.


***Fin du chapitre XIV***
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyLun 9 Nov 2009 - 20:46

XV

_Alors c’est donc ça la neuvième porte ! Donc le bruit que nous entendions tout à l’heure était produit par les monstres derrière la porte, conclut Peter.
Une peur fugace traversa le visage du jeune homme.
_Cortez…pourquoi les bêtes ont-elles recommencé à attaquer la porte ? Tu m’avais dit qu’elles n’avaient plus donné signe de vie depuis que les pouvoirs de la source avaient été scellés.
Le visage du vieil homme s’assombrit.
_Ce que je vais te dire n’est qu’une supposition, mais je pense que les monstres enfermés derrière la porte sont liés aux pouvoirs de la source et que l’orbe avec lequel Morphée a scellé ses pouvoirs est brisé, libérant les pouvoirs dans le monde des rêves.
_Donc celui qui est le dernier des dix encore vivants détiendra les pouvoirs de la source ?
_Je pense que oui, dit Cortez.
_Ce que je trouve le plus étrange c’est que parmi les dix personnes qui ont été touchées par l’orbe, cinq sont destinées à l’ordre et cinq au chaos.
_ « Etrange » ! Depuis que tu as fait ce rêve, il y a de cela deux semaines, tu n’as rien appris ?
Ce monde a des règles, même sans la magie.
Voie tout ce qui t’entoure comme une gigantesque équation, tout ce que l’équation voudra faire sera de s’équilibrer.
Toi et moi faisons partie de l’ordre, des gens qui veulent que l’harmonie et le bien triomphent, tandis que les membres du chaos ne veulent que détruire, faire le mal et déstabiliser la grande équation de notre monde.
_Sur les dix personnes touchées au départ par l’orbe, combien sommes nous actuellement ?
_Si mes calculs sont exacts nous ne sommes plus que cinq : toi, Ichtar, Virginie et un autre membre du chaos que je n’ai pas encore rencontré, ainsi que moi.
Ichtar m’a pris de vitesse en tuant trois des nôtres, mais je pense qu’il commence à entrevoir que la bataille qu’il mène contre l’équilibre n’est pas aussi simple qu’il l’avait espéré. Maintenant, ce que je crains, c’est ce que risque de faire Ichtar contre l’équilibre, car il n’a plus rien à perdre.
Le silence accueillit les paroles du vieil homme.
_Il y a encore une chose que je ne comprends pas bien, tu m’as dit que lorsque l’un des dix mourrait, les autres étaient avertis grâce à un son strident, pourtant je n’ai pas entendu ce bruit avant que ne meure San Ketor.
_C’est normal, je me suis rendu compte que le son devenait de plus en plus important à chaque personne morte, il a suffi que tu ne sois pas concentré pour que tu ne remarques pas le son.
Fouillant dans sa mémoire, Peter se souvint :
La première personne avait été l’homme avec sa jambe en moins qui avait été emportée par une tempête quand le jeune homme rêvait, les bourrasques de vents avaient très certainement masqué le bruit.
La seconde personne qui avait été tuée, était la femme avec sa mante violette, le choc de voir l’assassinat avait fortement traumatisé Peter, lui empêchant d’entendre le son strident.
La troisième ainsi que la quatrième personne étaient Helga et son assassin, la fureur avait encore une fois empêché le jeune homme d’entendre le son.
_Je regrette presque qu’il n’y ait pas eu plus de personnes touchées par les pouvoirs de l’orbe.
Les yeux de Cortez s’enfoncèrent dans leurs orbites.
_Quel est le problème ? Questionna Peter.
_Le problème, explosa Cortez. Est-ce que tu as une idée des conséquences que cela aurait eues si plusieurs centaines de personnes avaient été affectées ?
Cortez reprit, tant bien que mal son, sang froid.
_Je suis désolé de t’avoir parlé ainsi, s’excusa-t-il. Ce n’est pas contre toi, mais il faut que tu comprennes, cet orbe m’a tout pris : mon fils, ma femme, tout.
Des larmes perlèrent sur les joues du vieil homme.
Tournant le dos au jeune homme, Cortez reprit d’une faible voix.
_Il faut que tu partes Peter, je n’étais pas sensé t’amener ici.
_Mais, et si je veux me battre contre Ichtar, je serai seul sans toi pour me protéger.
_Voudrais-tu vraiment te battre contre lui, en mesures tu les conséquences ? Car dans ce monde, il y a toujours des conséquences, que tu le veuilles ou non. Serais-tu prêts à perdre tous ceux qui te sont proches ?
Peter baissa la tête, honteux de lui et de son ignorance.
_Et si Ichtar venait à m’attaquer ?
_Ne t’en fait pas, tu es un nizken et Ichtar le sait parfaitement bien et c’est pour cela qu’il ne tentera rien contre toi. Mais quand le moment de faire un choix sera venu, je viendrai.
Sur ces mots, Cortez congédia Peter d’un revers de main et le renvoya auprès des siens.

***Fin du chapitre XV***
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyMer 11 Nov 2009 - 11:02

Beaucoup de révélation ^^ 10
L'histoire devient de mieux en mieux. Si j'ai une remarque à faire c'est juste sur ce passage du chapitre XV

Citation :
La première personne avait été l’homme avec sa jambe en moins qui avait été emportée par une tempête quand le jeune homme rêvait, les bourrasques de vents avaient très certainement masqué le bruit.
La seconde personne qui avait été tuée, était la femme avec sa mante violette, le choc de voir l’assassinat avait fortement traumatisé Peter, lui empêchant d’entendre le son strident.
La troisième ainsi que la quatrième personne étaient Helga et son assassin, la fureur avait encore une fois empêché le jeune homme d’entendre le son.

On a vraiment l'impression que tu te force à faire une justification, car le sifflement aura une importance par la suite et qu'il fallait en parler. Je trouve que ce passage sonne bizarre, mais c’est peut-être moi.

Pour la porte. Pourquoi la neuvième ? Il y en a eu 8 avant ? Cela a un rapport avec les cercle des enfers de la "Divine Comédie" ? (Réponds pas s'il y a risque de spoile, je voudrai pas gâcher le plaisir ^^)

Sinon, j'aime l'histoire de plus en plus. J'espère que la fin sera à la hauteur du scénario, car c'est toujours dure de finir une histoire correctement.

Bonne continuation et garde le cap Marin
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyJeu 12 Nov 2009 - 12:04

merci de tes compliments

Sur les propos de ta citation, c'est vrai que ce passage sonne bizarement mais, je ne vois pas comment remédier à ce problème.

Au sujet du titre je ne paut malheureusement pas l'expliquer (intrigue oblige )
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Kuja alianor
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyJeu 12 Nov 2009 - 14:58

XVI

Les premiers rayons du soleil se reflétaient sur l’eau, déclinant petit à petit.
Entièrement trempé, Peter devait produire des efforts colossaux pour se déplacer.
Avec un grand soulagement, le jeune homme se sortit de l’eau.
Il longea les gros pitons rocheux sur le chemin qui serpentait entres les rochers pour aller rejoindre la terre.
Une bouffée de mécontentement s’empara du jeune homme envers Cortez qui avait osé le renvoyé chez lui, mais dans un lac !
Le temps passa, puis Peter fut enfin devant sa demeure familiale entourée de son éternel massif de fleurs et de sa forêt.
Prudemment, le lycéen porta sa main à la sonnette de la porte d’entrée.
Attendant sur le parvis, les tremblements incontrôlables de son corps dus au froid s’accentuèrent.
Un homme d’une cinquantaine d’années, les traits tirés par l’âge ouvra la porte.
_Peter ! Te voila enfin revenu, dit le père du jeune homme avec un grand soulagement. Tu as l’air frigorifié, viens, entre ne reste pas dehors.
Peter, fut soulagé par la chaleur qui l’enveloppa.
_Qu’est-ce que tu veux dire ? Je suis juste parti depuis ce matin pour aller en cours, je vous ai même laissé un message sur le buffet de la cuisine à propos.
_Ce matin, non, ça fait deux jours que tu es parti !
_Pourtant, je n’ai pas passé deux jours dans le garim de la neuvième porte, pensa Peter.
C’est alors que les paroles de Cortez lui revirent : « …nous sommes dans un garim, un lieu intemporel… »
_Les garims ont donc la possibilité de stopper le temps ? Se questionna le jeune homme, avant de rentrer chez lui.  

Peter fut soulagé de revoir la grande structure en verre de son lycée se dresser devant lui.
Des élèves criaient, d’autres riaient aux éclats, rien n’avait changé après les troubles provoqués par Virginie.
Comme il lui restait une bonne vingtaine de minutes avant de recommencer les cours, Peter passa prendre un journal.
Le titre de couverture attira son attention.

Au bord d’une révolution ?

Depuis quelques jours nous observons une importante hausse du mécontentement des gens, entrainant parfois la destruction de magasins et voitures. Beaucoup de personnalités du gouvernement ont émis quelques craintes vis-à-vis de ces troubles.
C’est dans un contexte international très tendu que ces heurts apparaissent aux quatre coins du monde.
Une guerre civile a enflammé l’Italie voila près de trois jours, entraînant la déstabilisation politique et économique de plusieurs pays…

_Hey, Peter !

L’interpellé leva les yeux de sa lecture.
Léa se tenait, avec son inébranlable sourire, devant le jeune homme.
_Tu es enfin revenu, tu aurais pu répondre aux centaines de messages que je t’ai laissé, dit-elle.
_Je suis désolé, je n’ai plus mon portable depuis quelques jours, s’excusa Peter.
_Tu n’as pas également oublié tes affaires de cours, il y a deux jours?
Ne t’en fais pas, Luc a mis tes affaires dans son casier, donc je te conseille de passer à son casier avant de rentrer en cours.
Au fait, avant que tu ne partes, on fait une petite fête chez Bastien vers 18h, j’espère que tu vas venir.
Lui adressant un sourire énigmatique, la jeune femme s’en alla aussi vite qu’elle était venue.

La journée passa plus rapidement que Peter ne le pensait.
Entre les deux heures de Mathématiques, l’heure d’Histoire et les heures de permanences, la fête organisée chez Bastien était dans toutes les conversations, donnant aux cours une ambiance bon enfant.
Le seul point qui inquiéta le jeune lycéen fut que Yann n’était toujours pas sorti de l’hôpital. Quand il interrogea ses amis pour savoir ce qui s’était passé après que lui et Cortez soit partis, aucun n’en avait aucun souvenir.

18h
Une fois la journée de cours terminée, le jeune homme avait traversé la moitié de la ville dans la voiture de Pierre, accompagné de François et Luc.
Le jeune homme resta sans voie devant la propriété qui se dressait devant eux.
_Sympa comme maison, complimenta François.
Une maison ? Ca ressemble plutôt à une villa, pensa Peter.
La demeure comportait deux étages, le tout était entouré d’un gigantesque mur de pierre.
Le soleil commençait déjà à disparaître derrière les arbres de la propriété. Le seul éclairage qui permettait au jeune homme de s’orienter était la lumière de la maison.
Le style gothique ne manqua pas de surprendre le jeune homme.
Devant le parvis de la maison, Peter et ses amis entendaient déjà le bruit de la musique.

DING ! DONG !
La sonnette retentit.
La grande porte en chêne marron foncé s’ouvrit.
Balayant du regard les trois personnes devant son entrée, Bastien sourit.
_Peter, François, Luc, vous êtes venus ! Je ne pensais pas que vous pourriez venir, dit Bastien. Allez entrez, ne restez pas plantés là.
Une large salle ovale, soutenue par de gigantesques piliers de marbre ainsi qu’une forte musique les accueillirent.
_Au fait, vous pouvez déposer vos affaires dans vos chambres, je peux vous y amener pour que vous puissiez les déposer, cria Bastien, par dessu l’épaule de Luc.
Suivant la propriétaire de la demeure, Peter traversa la salle ovale pour se retrouvé dans un magnifique couloir empli de dorures.
_Peter, ta chambre est la troisième à droite.
Suivant les instructions que lui avait données Bastien, Peter fut ébloui par la chambre que lui avait donnée son ami.
La chambre était dans un style bourgeois.
Un lustre en verre éclairait le magnifique lit en bois sculpté et l’armoire. Les quelques chaises qui étaient présentes étaient entièrement recouvertes de fins motifs en soie.
Une fois que Peter eut déposé ses affaires, il alla rejoindre ses amis.

_Salut, crièrent Sandrine et Manu, avant de lui sauter au cou.
Une seconde plus tard, le jeune lycéen se retrouva dans une immense salle en marbre, en train de danser avec des dizaines de personnes.
A travers, les corps indistinct qui bougeaient autour de lui, Peter put discerner Floriane et Pierre qui dansaient ensemble, un peu plus loin il vit Kilian et Margaux.

La nuit s’était achevée, la fête était depuis longtemps terminée, l’alcool avait coulé à flot, les rires avaient retenti à plein.
Une fois lavé et changé, Peter regagna sa chambre.
Quand il ouvrit la porte, des silhouettes familières se retournèrent vers lui.
_Léa ? Lucien ? Qu’est-ce que vous faites ici ?
_On t’attendait.
_Mais qu’est-ce qui se passe, pourquoi cette visite ?
_On veut savoir ce qui ne va pas, Peter.
_Qu’est-ce que vous voulez dire ? Tout va bien.
_Ne mens pas à tes meilleurs amis, s’il-te plaît. On sait qu’il se passe quelque chose, inutile de nous dire le contraire. Depuis deux semaines, tu disparais toute la journée et tu te comportes bizarrement. Et maintenant j’apprends que tu traines avec le professeur Cortez. Alors, dis-nous ce qui ce passe, dit Léa, inquiète.
_Si je vous le disais, vous ne me croiriez pas.
_Dis toujours. Nous sommes tes amis. Quoi que ce soit, je suis sûre qu’on trouvera un moyen, dit la jeune femme.
_J’ai été…euh…choisi pour sauver le monde du chaos.
_Arrête de plaisanter Peter, on était sérieux.
_Moi aussi. Je vous ai dit que vous ne me croirez pas.
_Tu nous dis vraiment la vérité ? Explique-toi, comment as-tu été…choisi pour sauver le monde du chaos ? Questionna Léa, intriguée.
_En fait, il se prépare quelque chose de mauvais, je ne peux pas dire exactement quoi, mais je suis là pour contrer le chaos.
_Ecoute Peter… si ça va pas, si tu nous fais une crise de nerf, on fera tout…
_Ça alors, je savais qu’il valait mieux me taire. J’ai moi-même du mal à y croire, alors vous…
_Je te crois Peter, dit Lucien. Il s’est passé des choses étranges, inexplicables ces derniers jours.
Et après tout, c’est toi qui dis cela, toi mon ami Peter. Je ne t’ai jamais entendu mentir, ni même exagérer la vérité…Si tu y crois, j’y crois aussi.
_Merci Lucien, ce que tu dis est vraiment important pour moi.
Tout à commencé…

Les minutes s’étaient écoulées et plus le temps passait, plus Léa et Lucien étaient absorbés par le récit de leur ami.
_...Et me voila aujourd’hui, devant vous.
_Alors c’est ça ! Maintenant que j’y pense, Virginie avait un comportement étrange depuis un certain temps…
BOUM ! BOUM !
Toutes les personnes dans la chambre se turent.
_Police, ouvrez laissez-nous entrer ! Cria une voix à quelques mètres de la chambre de Peter.
Des mouvements précipités de pas, des voix s’élevèrent.
Un bruit de porte retentit.
_Oui, que voulez-vous fit la voix encore pâteuse de Bastien.
_Nous cherchons Peter, pas la peine de nous mentir nous savons qu’il est là, fit une voix grave.
_Ne vous inquiétez pas, nous voulons juste lui parler, tout ira bien.
_Enfuis-toi par la fenêtre, on te couvre, tu as encore un peu de temps, chuchota Léa tout bas.
Peter la regardait, sans bouger, étranger à tout ce qui se passait.
La police ? Ici, pour moi ?
A peine s’était-il avancé par la fenêtre, que la porte de la chambre s’ouvrit.

Un homme squelettique, les yeux enfoncés dans leurs orbites, le regardait avec un large sourire.
Quelques instants après, deux imposants policiers entrèrent dans la chambre.
Les six personnes se regardaient, inertes, avant que l’homme squelettique ne prenne la parole.
_Après tout le temps et l’argent que j’ai dépensé pour vous retrouver, vous voici donc devant moi, Peter. L’homme avait du mal à parler, à chacun de ses mots, c’était comme s’il ne parvenait pas à faire sortir les mots de sa bouche.
Permettez-moi de me présenter, je suis Vladimir et je suis l’un des dix.
Entendant les paroles de son interlocuteur, Peter prit peur.
_Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal. Je suis juste venu vous proposer un marché, si vous n’êtes pas d’accord, je m’en irai et vous n’entendrez plus jamais parler de moi.
N’en avez-vous pas assez que tout ceci se termine, je veux dire votre perpétuelle fuite contre chacun d’entre nous.
Le marché est simple : en échange de vos pouvoirs, je vous laisse reprendre votre vie d’avant, avec vos amis, votre famille.
Alors, votre réponse ?
La proposition du prénommé Vladimir était tentante, trop tentante…
_Si, par hasard, je venais à accepter votre marché, comment vous y prendriez-vous pour me prendre mes pouvoirs ?

L’homme sortit une étrange pierre noire de sa poche, Peter recula de quelques pas.
_Ceci est une grenaty, une pierre qui a la faculté d’absorber les facultés magiques des gens. Il vous suffit simplement de vous concentrer sur la pierre et c’est fini : vous ne posséderez plus de pouvoirs.
SCRATSCH !
Le bruit d’une porte vola qui volait en éclats retentit.
Intrigué par le bruit, les occupants de la chambre sortirent dans le couloir, imités quelques instants plus tard par les autres occupants des chambres voisines.
Une multitude de personnes, les fusils braqués devant eux entrèrent dans le salon ovale, par la porte d’entrée.
En tête de cortège, assis dans un fauteuil roulant tiré par Mathias, Virginie avait un étrange sourire lubrique.
_Vladimir, le maître des ombres sera très heureux de moi quand il apprendra que je me suis débarrassé de Peter et de ton immonde carcasse.
Débarrassez-moi de cette vermine, ordonna Virginie, à l’adresse de la personne à sa droite.
_Qu’est-ce que …
PAN ! PAN !
Des coups de feu fusèrent.
A travers la soudaine agitation qui régnait, Peter crut percevoir plusieurs corps s’affaler par terre.
_MANU ! NON ! Cria la voix Sandrine.
Les gens criaient, d’autres hurlaient à la mort.
PAN ! PAN !
Le policier à la droite de Vladimir fut projeté à plusieurs mètres derrière Peter.
Profitant de la chance qui lui était donnée, le jeune homme se faufila dans sa chambres, agrippa la poignée de sa fenêtre et sauta.

A travers les premières lueurs de l’aube, le jeune homme avait réussi à s’éloigner des bruits de combats et des cris.
Portant un dernier regard derrière lui, un profond sentiment de culpabilité, s’empara du jeune homme devant les flammes qui ravageaient la demeure de Bastien.
Puis, il reprit sa course.
_Peter, ou es-tu ? Fit la voix de Cortez, dans la tête de Peter.
_Je suis chez Bastien, il y a des problèmes, Virginie viens juste d’arriver, elle …

***Fin du chapitre XVI***
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptySam 14 Nov 2009 - 16:36

XVII

_Donc le dernier des dix a décidé de se montrer ? Bien, se dit Cortez.
Je veux que tu suives mes instructions à la lettre, Peter…

Les arbres, les couleurs défilaient, se mélangeant pour former une immense fresque de couleurs vives.
Ni le son de sa respiration, ni la douleur dans ses jambes, plus rien n’avait d’importance, la fuite était la seule préoccupation de Peter.

C’est alors qu’il le vit : un vieil homme aux cheveux lumineux, dans son long manteau blanc, Cortez était méconnaissable.
Il se tenait fier, élégant et gracieux, attendant devant le lycée l’arrivée de son jeune protégé.
C’est alors que celui-ci apparut, le visage rouge, les vêtements couverts de sueur, épuisé par son long trajet.
_As-tu pris ce que je t’ai demandé ? Interrogea le vieil homme.
_Ça n’a pas été simple mais j’y suis arrivé, réussit à dire le lycéen entre deux bouffées d’air.
Sortant de sa poche une pierre étrangement similaire à celle que lui avait présentée Vladimir, le jeune homme la tendit à Cortez. Que veux-tu que je fasse de cette pierre ?
_Ceci n’est pas pour toi mais pour moi, dit Cortez, prenant la pierre de la main de Peter.
Maintenant j’ai une question très importante à te poser, veux-tu réellement affronter Ichtar et ses sbires ?
_Comment oses-tu me poser cette question ! Il a donné l’ordre à Virginie de tuer tous mes amis, vociféra Peter à Cortez, je ne laisserais pas leurs meurtriers courir en liberté.
_Et si je te disais que Virginie n’agissait pas sous les ordres d’Ichtar mais de son propre chef, changerais-tu d’avis ?
_Je ne te crois pas, elle aimait ces personnes, ils étaient ses amis.
_Il faut que je t’explique, elle ne voit pas le monde comme les autres, pour elle, les sentiments n’existent pas, les gens ne sont que des pions qu’elle manipule.
Si tu ne me crois pas, demande à ton professeur de philosophie.
Peter regarda Cortez sans comprendre les mots qu’il lui disait.
_Je m’explique, je viens juste de recevoir des nouvelles de ton professeur : il a été retrouvé mort, poignardé. Tous les indices prouvent que c’est Virginie qui l’a assassiné. Les policiers essaient de la retrouver mais il semble qu’elle ne veut pas qu’ils la trouvent.
_Tu as peut-être raison à propos de Virginie. Et pour te répondre franchement, cela ne change rien à ma détermination : les membres du chaos doivent-être stoppés.
_Il y a d’autres moyens pour stopper Ichtar que d’utiliser tes pouvoirs, dit le vieil homme d’un ton énigmatique. Le chemin que tu veux suivre ne peut que se terminer mal, Peter.
Si tu réussis à vaincre tous tes ennemis, ton destin sera alors celui de la source, avec tous ses avantages et ses inconvénients.
Mais si tu échoues dans ta quête, sache que plus rien ne pourra se dresser sur le chemin d’Ichtar.
_Il y aura toi, dit Peter.
_Non, Peter, car je me suis rendu compte que cet homme est, tout comme toi, un nizken, et je n’ai pas le pouvoir de le vaincre…
_Qu’est-ce que c’est à la fin un nizken ! J’en ai assez que tout le monde me cache la vérité. Depuis le début je suis dans le brouillard le plus total, alors si tu veux que je continue à t’aider, je veux que tu me dises tout ce que tu sais !
La colère, l’incompréhension de ces derniers jours qui s’étaient accumulées avaient finalement fini par s’exprimer dans la voix de Peter.
_ Tout ce que je sais ? S’interrogea Cortez.
Après tout, je pense que je te dois bien cela…

_Le monde s’effondre, orchestré au début par les membres du chaos, le chaos qui est actuellement en train de se répandre dans le monde n’est plus du tout sous leur contrôle.
Si les pouvoirs de la source ne sont pas transmis à une personne dans très peux de temps, je crains que nous ne puissions plus sauver le monde…
_Mais quel est le rapport avec le fait que je suis un nizken ? Interrogea Peter.
_Ne sois pas trop impatient, Peter, je vais y venir.
Le moyen le plus simple pour venir à boute de la destruction du monde serait que la source revienne, ramenant avec elle la magie dans ce monde.
La seule chose que je ne veux pas c’est qu’Ichtar, ou l’un de ses sbires, vienne à posséder ce pouvoir. Mais il y a un problème : Ichtar est un nizken.
Un nizken est une personne qui mène le monde vers l’avenir, un avenir chaotique, ou un avenir d’équilibre. Il suffit juste de sa présence pour qu’il change tout ce qui l’entoure, qu’il le veuille où non. C’est pour cette raison qu’ils sont très dangereux, car il est presque impossible de les vaincre, même avec un pouvoir infini, car l’environnement devient une arme et un allier pour un nizken.
De ce fait nous devons nous occuper séparément de Virginie et d’Ichtar.
Comme je ne suis pas un nizken, je vais m’occuper de contrer Virginie, pendant que toi tu t’occuperas d’Ichtar.
_Non, protesta le jeune homme. Si nous devons nous occuper d’éliminer les membres du chaos ce sera ensemble !
_Je refuse, tu es trop important. Tu es un nizken et je ne veux pas que la seule personne qui a le pouvoir de venir à bout d’Ichtar se fasse bêtement tuer par Virginie.
Même si je ne connais pas les facultés d’Ichtar, je sais que tu pourras en venir à bout sans mon aide.
_C’est faux, je ne sais même pas quel est mon pouvoir, et même si j’en avais un, je suis incapable de le contrôler.
_Dans ma langue tu te nommes domin dretrukion, ce qui veux dire : un maître de la destruction. Dans notre monde, tout se divise en deux, même les êtres vivants. Tout le monde a une part d’ordre et de chaos en soi, c’est un équilibre.
Toi, tu as la faculté, dans un moment de grand stress, par un simple contact, de transmettre du chaos ou de l’ordre dans une personne. Pour toi, c’est inné, c’est comme respirer, je te rassure, même si tu mets un petit peu de temps, tu finiras par parfaitement contrôler ce don.
Beaucoup des miens voyaient à travers les gens comme toi une menace, mais contrairement à eux, je ne le pense pas.

_Comment vais-je faire pour trouver Ichtar ? Questionna, finalement Peter. Et même en supposant que je réussisse à venir à bout d’Ichtar, comment va-t-on s’organiser pour venir à bout du dernier membre du chaos ?
_En ce qui s’agit de notre stratégie, une fois que nous serons venus à bout des deux membres du chaos, je ne sais pas encore.
Je me suis rendu compte que nous sommes reliés. Par une simple pensée on peut réussir à localiser, toutes les personnes touchées par le pouvoir de la source, nous pouvons même « voyager » de n’importe quel endroit pour venir voir un membre des dix, en un temps relativement court. C’est de cette manière que Virginie et les autres ont réussi à te retrouver, c’est aussi comme cela que j’ai réussi à te rejoindre si vite.

_Peux-tu m’apprendre comment faire ?
_Bien sûr, c’est d’ailleurs pour cela que je suis ici. Mais je te préviens, pour « voyager » vers Ichtar, il te faudra traverser plusieurs mondes et royaumes différents du notre.
A présent je veux que tu fermes les yeux, et que tu fasses le vide dans ta tête. Ensuite, tu penses très fort au nom de la personne concernée. Imagines-toi à côté d’elle, peu importe si tu sais déjà à quoi ressemble la personne...
Soudain, un halo argenté se matérialisa autour de Peter, et un instant plus tard, le halo avait disparu… avec le jeune homme.

***Fin du chapitre XVII***
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptySam 14 Nov 2009 - 16:40

XVIII

Attardant son regard, à la place précise où était Peter, Cortez eut soudain une révélation.
_Peter, ne t’en fais pas, tu réussiras à vaincre ton ennemi, c’est ton destin.
Dans les rayons grandissants du soleil, un sourire se forma sur le visage du vieil homme.
_Adieu, Peter, il est temps pour moi aussi de rejoindre mon destin…

Les coups de feu avaient cessé, remplacés par le crépitement et la chaleur des flammes.
Les immenses colonnes de marbre maintenaient tant bien que mal tout le plafond en bois qui risquait de s’effondrer, dévoré par les flammes.
Portant son regard vers une éventuelle sortie, Vladimir trouva enfin ce qu’il cherchait.
A travers la fumée opaque et épaisse, une fenêtre était dissimulée par un amas de bois rougeoyant.
Ne voulant pas se mettre en danger en utilisant ses pouvoirs, Vladimir décida de contourner le danger que représentait le tas de bois en feu.
Faisant quelques pas en arrière, c’est avec une soudaine vivacité que l’homme s’élança, puis sauta vers la fenêtre.
SBLING !
Les bouts de verre volaient dans tous les sens, ayant fermé les yeux, Vladimir ne fut prévenu de son impact contre la fenêtre que quand son coude pénétra le verre.
Effectuant tant bien que mal une roulade pour amortir son impact sur la terre ferme, Vladimir fut soulagé de ne pas s’être rompu les os.
Sentant derrière lui une présence familière, il se retourna.
_Cortez ! C’est bien toi ?

_Vladimir ! Toi, ici !
Fronçant les sourcils, il lança à son interlocuteur un regard méfiant.
Que fais-tu ici ?...Attends, ne me dis rien. Tu n’es pas présent par hasard, or il n’y a que deux groupes de gens ici, les malchanceux et les membres du chaos.
Portant un regard interrogateur vers Vladimir, il fit la grimace quand celui-ci baissa la tête, signe d’excuse.
_J’aurais dû m’en douter, dit à haute voix Cortez.
J’aurais dû deviner, à ta manière si particulière de t’éclipser, de m’éviter, qu’il s’agissait de toi, se reprocha le vieil homme.
Mais tu as de la chance, car je ne suis pas venu pour toi.
Portant son regard vers l’édifice en flamme devant lui, Cortez concentra toute son énergie.
_Tu ne parviendras pas à tous les sauver tout seul, Cortez. Mais avec mon aide, tu pourrais y parvenir. Nos pouvoirs combinés, nous pourrions même écarter Virginie de notre chemin pendant un temps.
Cortez stoppa son geste.
_Pourquoi ferais-tu cela ?
_Je veux me souvenir encore une fois de l’ancien temps, lorsque nous combattions côte à côte contre nos ennemis. Juste une dernière fois.
_Tu veux te rappeler l’ancien temps, avant ou après nous avoir trahis ? Harangua Cortez.
_Je ne vous ai jamais trahis, j’en avais assez de me battre contre une chimère.
AU SECOURS !
_Nous n’avons pas beaucoup de temps, alors décide toi, Cortez, dit Vladimir avec un regard implorant.
Au loin les cris et les appels au secours étaient de plus en plus forts.
_Juste pour une dernière fois, alors, se résigna le vieil homme.

Sentant le pouvoir de Vladimir s’infiltrer en lui, Cortez frissonna en pensant à la puissance qu’il tenait dans ses mains.
Alors il ouvrit ses yeux au monde qui l’entourait, et déjà ses mains tissaient de gigantesques filaments invisibles vers la maison en flammes, et la sonda.
L’effort qu’il devrait fournir pour faire ce qu’il voulait faire était titanesque, mais avec la puissance qu’il détenait, Cortez eut la certitude de réussir.
Soudain, l’énorme toile de magie s’élargit, s’étira, se contracta puis, avec un léger bruissement, tout disparut.
Fermant un instant les yeux, un sourire se dessina quand il distingua une dizaine de personnes qui se tenaient, allongés, devant Cortez et Vladimir.
_Je dois y aller, maintenant, dit la voix de Vladimir dans la tête du vieil homme.
_Attends encore quelques instants, il me reste une dernière chose à faire.
Sondant rapidement les flammes, Cortez perçut les flambeaux de vie de Virginie et de ses sbires.
SPLATCH !
Les responsables des troubles avaient disparu, téléportés par Cortez.
_Une dernière question avant que je ne parte. Je voudrais savoir où est ton protégé.
J’espère que tu ne l’as pas envoyé vers Ichtar ?
_Qu’est-ce que cela peux te faire, Vladimir,
fit la voix de Cortez dans la tête du membre du chaos.
_Mon cher ami, oublierais-tu que je lis en toi comme dans un livre ouvert. Je ne te posais cette question que par principe.
Sais-tu seulement le pouvoir majeur d’Ichtar ? Non, bien sur que tu n’en as aucune idée, sinon tu n’aurais pas mené Peter vers lui.
Je vais t’expliquer.
Ichtar a réussi à se faire respecter et craindre par ses alliés, grâce aux pouvoirs des ombres.

La figure de Cortez se décomposa.
_Je vois que tu commence à comprendre. Sache qu’Ichtar est un domin ombrion, un maître des ombres. Or en ce moment même, il se trouve dans le royaume de l’ombre, et grâce à son affinité il est quasiment impossible de venir à bout de cet homme tant qu’il est dans ce royaume.
Désolé de t’apprendre que tu viens d’envoyer Peter à la mort, dit Vladimir.
Il est temps pour moi de partir.

Dans un halo gris, il partit.
_Merci et adieu, petit frère.

AHHH !
Le cri de douleur rompit la monotonie du crépitement des flammes, faisant revenir à la réalité les survivants du feu.
Léa se leva, groggy, l’esprit hagard, vers les deux hommes debout qui les regardaient.
En se rapprochant, la jeune femme reconnut les traits caractéristiques de Cortez. À quelques enjambées de Cortez, il y avait un autre homme, soudain il disparut.
Le visage du vieil homme se ferma, quand il vit la jeune femme venir vers lui.
_Repose-toi, dit-il d’une voix apaisante.
_Où est…Peter ? Réussit à dire Léa. Qu’avez-vous…fait…de lui ? Pourquoi n’est-il pas avec vous ?
_Ne t’en fais pas, il va bien, maintenant rejoins tes camarades.
_Donc, vous le laissez combattre seul face à Ichtar.
Même si une brève surprise passa sur le visage du vieil homme, celui-ci lui indiqua simplement de rejoindre ses amis
Il eut un léger sourire.
_Pourquoi …souriez-vous ?
_Ne trouves-tu pas cela étonnent ?
_Hein ?
_As-tu compté combien nous sommes ? Douze, le chiffre de l’harmonie, et tout le monde ici est lié par une seule personne. C’est étrange mais en vous regardant, je vois en chacun de vous une part de Peter.
J’ai une entière confiance en lui, même si beaucoup ne pensent pas pareil que moi le concernant, je sais qu’il réussira.
_Pourquoi …êtes-vous venu à notre aide ?
_Quoi qu’il arrive, Peter aura besoin de vous tous, et même plus tôt que vous ne le croyez.

***Fin du chapitre XVIII***
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptySam 14 Nov 2009 - 16:42

XIX

La lumière présente autour de lui avait disparu, remplacée par une bouffée d’air froid.
Regardant prudemment autour de lui, Peter vit jaillir une vive lumière blanche loin devant lui.
Grâce aux rayons lumineux, il remarqua alors qu’il se trouvait dans un étroit couloir de pierre.
S’arrêtant quelques instants, le jeune homme eut la certitude que son ennemi se trouvait tout au bout de ce long chemin.
PLOC !
Une goutte s’écrasa devant Peter.
Les murs sombres qui l’entouraient s’éclairèrent brusquement.
Soudain, un paysage de désolation se dessina devant les yeux du jeune homme.
Il n’y avait plus aucun signe de vie, la végétation avait été totalement détruite, desséchée.
Avec un intérêt soutenu, Peter eut la nette impression d’avoir déjà été dans ce lieu.
C’est alors qu’il le vit, avec son énorme tronc, ses centaines de branches desséchés.
Le grand arbre du garim !
Que s’est-il passé ?
En le regardant de plus près, le jeune homme ne discernait plus aucun signe de vie, plus aucune splendeur, sur l’arbre, seulement la mort.
Les paroles de Cortez refirent surface dans l’esprit de Peter.
« …quand les hommes comprirent que chacun de ces lieux renfermaient un puissant pouvoir, ils les pillèrent et les détruisirent … »
Qui aurait pu faire cela ?
Pensa-t-il. Le jardinier présent quand j’étais dans le garim ?
PLOC !
Une autre goutte s’écrasa par terre, transformant le paysage de désolation en une plage.
Un autre lieu familier.
Le sable fin était devenu de gros cailloux aiguisés, le magnifique ciel bleu était entièrement recouvert de menaçants cumulus.
La jetée gisait, éparpillée, disloquée sur la plage.
A part un vague sentiment de déjà-vu, Peter ne reconnaissait plus le merveilleux paysage.
C’est alors qu’il eut une révélation.
Depuis sa première visite, la plage n’avait cessé de s’enlaidir, de devenir hostile envers le jeune homme, à chaque fois que les membres de l’ordre mourraient.
PLOC !
Une troisième goutte vint toucher le sol.
La plage avait disparu, les murs du couloir redevinrent sombres.
Etrangement, Peter avait l’impression que la lumière blanche s’était rapprochée.
Des illusions ? Des épreuves ?
Probablement, mais dans quel but ?

Les questions ne cessaient de se bousculer dans la tête du jeune homme.
À chaque pas, à chaque mètre parcouru, la crainte de revoir d’autres visions devenait de plus en plus importante.
Il ne restait plus que dix pas…cinq, quatre, trois, deux, un
VIZUUUU

***Fin du chapitre XIX***
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Kuja alianor
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptySam 14 Nov 2009 - 16:46

XX

La lumière avait totalement disparu, tout comme les murs qui l’entourait.
À la place un monde en noir et gris les remplaçait. Il s’agissait d’une copie du monde réel, à l’endroit exact où le jeune lycéen avait laissé Cortez.
Peter regarda autour de lui et se rendit compte que les proportions des maisons autour de lui étaient étranges.
À la place de la foule habituelle dans les rues de part et d’autre du lycée, des ombres se mouvaient, laissant derrière elles de petites volutes de fumée sombre. Elles avaient chacune des formes et des tailles différentes, contrairement à ce qu’il pensait, il ne discerna aucune volonté malveillante quand elles tournaient leur regard vers lui.
Le seul point qui surprit le jeune homme, ce fut de voir une monstrueuse structure à la place de son lycée.
Tout dans l’édifice révulsait Peter : que ce soit les énormes défenses d’éléphants qui formaient l’entrée, à la forme pyramidale qui s’élevait dans le noir.
Suivant son instinct, Peter entra dans le monstrueux édifice.

Un sombre tapis noir disparaissait dans la noirceur des ombres devant le jeune homme.
Les murs et les colonnes qui soutenaient le plafond disparurent au bout de quelques mètres.
Avançant prudemment, il pénétra plus profondément dans les ombres.
Après une dizaine de minutes, il stoppa son avancée. Devant lui, imposante, énorme une étrange porte formée de long filaments mouvants lui barrait le chemin.
Tout à coup, un être translucide apparut.
_Qui es-tu ? Fit une voix caverneuse dans la tête de Peter.
Pourquoi m’avoir sorti de ma torpeur ?
_Moi ?! Mais je n’ai rien fait ! En plus je ne sais même pas où je me trouve.

En prononçant ces mots, Peter ressentit un frisson lui parcourir la nuque.
_C’est étrange, je vois en toi que tu dis la vérité.
Malheureusement je suis lié à ce lieu maudit, et je ne peux te laisser aller plus loin.
_Je veux juste savoir où se trouve un dénommé Ichtar.
_Voila une question anormale, pour quelqu’un qui ne sais pas où il se trouve. Mais comme je t’apprécie bien, je vais t’indiquer où il se trouve. Ta réponse se trouve derrière la porte que je garde.
Je sais parfaitement ce que tu vas faire petit homme, je le sais depuis que je suis enfermé ici, attendant ta venue.
« …petit homme… »
Ces mots sonnaient étrangement, même si il ne se souvenait plus où il avait entendu ces mots, Peter savait qu’ils avaient déjà résonné dans sa tête.
_Etrange…, repris la chose devant Peter. Je sens un gigantesque pouvoir en toi, plus grand que tous les gens qui t’ont précédé. Peut-être réussiras-tu là où les autres ont échoué…
Tu ne sais pas de quoi je parle n’est-pas ?
Permet moi de me présenter : Xanafen, ancien gardien de la neuvième porte, désormais spectre de la mort au service d’Ichtar.

À travers les traits blanchâtres du spectre, le jeune homme crut voir un léger regret.
_J’ai tout fait pour que ce moment ne vienne pas, mais maintenant que tu te trouves ici, devant moi, je ne peux plus me défiler.
Les contours blancs du spectre devinrent alors flous, et, avant que Peter n’ai eu le temps de réagir, le corps de Xanafen s’agrandit, s’étira, absorbant toute la noirceur autour de lui. Son visage paisible et serein se changea en une horrible grimace.
La peur glaça le cœur du jeune homme, quand il vit que le corps du spectre ne cessait de croitre, jusqu'à atteindre le plafond.
Ignorant ses tremblements, il s’élança et fonça à toute allure vers Xanafen.
Sentant en lui venir une prodigieuse force, la gigantesque main du géant blanc qui s’abattit à côté de lui sembla ridicule aux yeux du jeune homme.
C’est à mi-chemin avec son ennemi qu’un étrange picotement se produisit dans ses mains, les regardant un bref instant, il vit qu’elles émettaient une vive lumière rouge.
Sans prévenir, la lumière se condensa et fusa vers Xanafen.
Une multitude de lumières différentes consumèrent le spectre et tout ce qui l’entourait, son cri de surprise se changea rapidement en un horrible cri de souffrance. Petit à petit, le spectre rapetissa, diminua, jusqu'à revenir la hauteur de Peter. Le corps de Xanafen était redevenu complètement transparent, sa haine et son assurance avaient entièrement disparu, remplacés par un visage creusé par la fatigue.
_Enfin libre !
La voix de Xanafen n’était plus qu’un murmure dans l’esprit du jeune homme.
_Merci de m’avoir libéré de l’emprise d’Ichtar. Je sens que mon heure est arrivé, mais avant, je veux te transmettre une chose qui, je pense te permettra de vaincre tes ennemis.
Le spectre positionna ses mains fantomatiques de chaque côté de la tête du jeune homme.
_Tout acte à une conséquence, toute chose à une origine. Fais le vide, ressent le monde qui t’entoure, devient ce monde. Ouvre ton esprit, vois les choix qui te sont possibles, écoute mes paroles, accepte l’éternité.
Des milliers d’images et de sons assaillirent l’esprit de Peter.
C’est alors qu’il comprit.
_Tu possèdes désormais la géneratia, la mémoire de tout un peuple de magiciens et magiciennes. Toute la connaissance d’une civilisation est désormais en toi, j’espère que tu en feras bon usage.
La porte qui se tenait derrière le spectre se fissura, puis s’effrita, et, dans une gerbe de lumières multicolores, le spectre disparut.

_... amiba calem irnaca ombrak…quoi ? Comment ?
La salle s’ébranla, les murs tremblèrent, les torches grises réparties tout autour de la pièce vacillèrent, puis disparurent.
_Zut !
Enervé d’avoir été interrompu dans son incantation, Ichtar leva les yeux vers la source de ce dérangement.
Une vague de lumière pénétra dans la salle, illuminant tout sur son passage.
Un gigantesque mur d’ombre apparut, masquant la venue des rayons lumineux.
Attendant quelques instants que l’obscurité revienne, Ichtar sentit la présence indésirable du jeune Peter.
_Arma ombras.
Un être sans visage, enveloppé de ténèbres apparut.
_Recommence l’invocation, quoi qu’il arrive ne t’arrête pas.
L’ombre majeure baisa sa tête, puis s’en alla au fond de la salle, là où nul ne pouvait le voir. Ichtar regarda sa créature se mettre en place, lorsque ses sens magiques le prévinrent que Peter se trouvait plus qu’a quelques mètres de lui, il reporta son attention vers l’entrée de la salle.

Les ténèbres enveloppèrent le jeune homme.
La géneratia que lui avait transmis le spectre de la mort avait ouvert les yeux du jeune homme sur toutes les possibilités et tout le pouvoir qu’il détenait.
Contournant les morceaux grisâtres de la porte, les yeux de Peter tomèrent soudain sur Ichtar.
Sa jeunesse apparente, ses cheveux toujours en désordre, un sourire se dessina sur le visage du maître des ombres
_Vous ?! C’était donc vous !
Peter s’était attendu à la rencontre contre Ichtar, mais il n’avait jamais imaginé que cet homme était celui qui l’avait amené sur le chemin qu’il avait choisi.
_Alors c’est terminé ? La fin des illusions et des mensonges ? Oui… je pense que ce moment est nécessaire et en même temps très important.
La surprise fit place à un fort sentiment de trahison qui se transforma rapidement en une haine aveugle envers la personne qui se tenait en face de lui. C’était cette personne qui avait orchestré la mort d’Helga et le responsable de la mort de San Ketor.
Prenant une grande inspiration, il avança vers son ennemi, tout en rassemblant le plus de pouvoirs magiques qu’il put, produisant une vapeur multicolore autour de lui.
La bataille pouvait débuter.

_Rends-toi, tu as perdu d’avance, projeta Ichtar dans l’esprit du jeune homme.
Envoyant à sa rencontre des ondes ténébreuses, il fut surpris que le jeune homme ne semblait pas du tout affecté par eux, et continua son chemin vers Ichtar.
À chaque pas, la vapeur multicolore augmenta d’intensité, faisant disparaître l’assurance et le sourire du maître des ombres.
Soudain, le jeune homme accéléra à une vitesse fulgurante et sauta vers Ichtar.
À peine son pied s’était-il décollé du sol que Peter fut percuté par une force invisible.
Il s’étala de tout son long sur le sol moite.
_Ne peux-tu rien faire de mieux ? Nargua la voix d’Ichtar.
D’innombrables tentacules noires virent bâillonner le corps du jeune homme, bloquant la magie de Peter.
Réfléchissant à toute vitesse à un quelconque moyen de se libérer, un souvenir transmis grâce à la géneratia, lui revint soudain à l’esprit.
_Aman nixtus.
Le maître des ombres fut projeté à plusieurs mètres au fond de la salle. L’impact fut si violent, que celui-ci perdit conscience pendant quelques secondes, libérant Peter des tentacules noires.
En voyant se relever péniblement Ichtar, la haine qui bouillonnait en Peter diminua.
_Pourquoi ne veux-tu pas te rendre ? Pourquoi combattre ? De toute manière, quoi que tu fasses, tu as perdu.
_GRRR
Accompagnant les paroles d’Ichtar, un gigantesque grognement retentit dans la salle.
Détachant son regard de son ennemi, Peter balaya la pièce du regard, cherchant la source du bruit.
À part les quatre murs mornes et sombres et les colonnes en marbres gris, le jeune homme ne vit rien qui puisse lui indiquer ce qu’il cherchait.
_GRRR
C’est alors qu’il le vit.
Quand le regard de Peter croisa celui de Yann, un frisson parcourut sa nuque. Debout, les yeux ouvert, le regard dans le vide, il n’y eut aucune réaction, ni aucune émotion visible sur le visage de l’ami de Peter.
En son fort intérieur, le jeune homme savait que cela n’était pas normal, que quelque chose clochait, c’est seulement lorsque le regard de Peter se porta sur le gigantesque pentacle qu’il en eut la confirmation.
Estimant à plusieurs mètres de diamètres, une foule de souvenirs qui ne lui appartenaient pas lui indiquèrent que la chose qui était en train de se faire invoquer devait être très puissante.
_GRRR
Le son semblait provenir de Yann, mais Peter n’en était pas sûr. C’est alors que de noirs vapeurs convergèrent vers son ami. Avec un simple regard, le jeune homme sut que ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux était vraiment mauvais.
Peter s’avança, concentra autour de lui un bouclier protecteur, droit vers son ami.
Il s’arrêta, où plutôt, il fut arrêté par une autre barrière invisible.
C’est alors qu’Ichtar fit son interruption dans le champ de vision du jeune homme.
_Pauvre de toi, je t’avais pourtant prévenu…
Les vapeurs noires qui sortaient du sol devinrent plus nombreuses et plus importantes, au bout de quelques secondes elles cessèrent d’affluer.
_AHHH ! ENFIN LIBÉRÉ !
Les lèvres de Yann remuèrent et pourtant Peter fut certain que l’horrible voix qui s’en échappait ne provenait pas de son ami.
Après quelques instants à se jauger, les sourcils de Yann se froncèrent.
_QUI ES-TU MISERABLE INSECTE POUR M’INVOQUER ? Tonna la voix à Ichtar. SEUL LES ROIS ET LES PLUS PUISSANTS MAGES SE PERMETTENT DE M’INVOQUER, OR JE NE VOIS RIEN EN TOI À PART UN FAIBLE POUVOIR, FILS DE MORPHÉE.

***Fin du chapitre XX***
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptySam 14 Nov 2009 - 16:49

Ces chapitres seront probablements les seul que je metterais ce weekend.

Bonne lecture
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyJeu 11 Fév 2010 - 18:50

OUlalalallalalalalallalalala !!!!!!!!!!!! ça fait beaucoup à lire ! Mais bon, je vais m'atteler à la tâche pour voir ce que ça donne. Je te dirais ce que j'en pense Alianor... si tu repasses par là un jour
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MessageSujet: Re: Les ombres de Morphée   Les ombres de Morphée - Page 2 EmptyMer 3 Mar 2010 - 12:34

Bon, j'ai lu les 3 premières parties. Ça a l'air pas mal mais... trop rapide je dirais. Ça manque de descriptions, de subtilités et même parfois d'explications. Je sais que les mystères se révèlent les uns après les autres... mais franchement on a du mal à tout comprendre. J'en suis désolé mais ces trois premières parties ne m'ont pas vraiment donné envie de lire la suite. Mon conseil serait donc de revoir le tout, d'autant qu'il y a des fautes, mais passons.
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