[RP] Les forêts d'Esvaraz

-Bien, il semblerait que vous arriviez à vous mettre d'accord les uns les autres sur ce que doit devenir ce "lys noir". Son avenir dépend maintenant clairement de ses actions, et c'est ainsi qu'il devrait en être pour chacun, suivant les règles établies par la Mère Nature.
Quant à l'honneur de l'un ou de l'autre, quand il dérange, on peut fort bien s'asseoir dessus. Nul ne doit être en mesure de dicter fermement ses lois aux autres là où nous allons, car c'est pour fuir ce genre de système que nous sommes ici.

Il marqua une courte pause.

-Ne faudrait-il pas plutôt se préoccuper maintenant de savoir ce que nous allons faire en débarquant?

Et bien dés que nous débarquerons, il faudra se renseigner sur ce continent pour savoir quels dangers nous attendent. La plupart des habitants vivent en ces lieux depuis un bon moment déjà et il se peut qu'ils savent des choses concernant l'environnement d'Esvaraz. Et méfiez vous des brigands qui courent les rues car j'ai ouï dire qu'il peuvent vous détrousser sans que vous vous en rendiez compte.

Tout en prononcant cette dernière phrase,Ragnus mit sa main sur sa bourse comme pour se rassurer de sa présence. Si un voleur venait à le délester de son or, il aurait une mauvaise surprise car on ne le surnommait pas Ragnarok pour rien ! Il aurait tôt fait de le ratrapper et de le convaincre, de gré ou de force, de lui rendre son bien. Mais il n'en était pas encore là et il attendit que le navire accoste bien sagement au port.

*Plus vite nous accosterons, plus vite nous saurons a quoi nous attendre.*

Ayant écouté le nain, le Chroniqueur se sentit à nouveau d'humeur sombre. Il formula ses pensées à haute voix : Ainsi, le monde d'utopie auquel je rêvais n'est point. Les brigands existent bel et bien ici aussi. Bon, nous ferons avec, quant à vos bourses, maître nain, croyez qu'elles seront bien gardées, ajouta-t-il sur un ton malicieux.

Lorsque l'Etranger écouta le Chroniqueur, il ne pût s'empêcher d'esquisser un sourire. Il attendit que le rôdeur et le nain finissent de parler, puis il s'adressa au conteur:

"Si seulement vous saviez ce que j'ai vécu, et les raisons qui me poussent à abattre des criminels dans son genre, vous pourriez vous rendre compte que votre 'menace' n'est qu'anodine... Je ne veux pas non plus me faire l'homme le plus malheureux du monde, car je tiens tout de même une façon de venger les faible de par des moyens peut-être malsain, mais efficace... Et croyez-moi, ce n'est pas ce nouveau départ qui changera une âme aussi torturée que celle du Lys Noir... Sur ce, je vous laisse choir, mais sachez qu'aller en enfer ne me fait pas peur, j'ai connu pire..."

C'est sur ces paroles sombres que l'Etranger regarda le large vers cet île dont tout le monde attendait tant...

*Comme il est lourd et veule. Cette homme se débat dans sa propre misère, pensant que en rendant les autres plus misérables il s'élèvera. Je hais ces homme insensibles àla vraie beauté : la beauté humaine.*
Mais il ne répondit pas, absorbé dans ses pensées, il se tourna lui aussi vers le nouveau continent. *Notre dernier espoir...*

Le Chroniqueur fut surpris de voir Dylfos ennuyé par un agent de la police locale. *À peine arrivés et les ennuis commencent. Je le suivrai discrètement, au cas où il aurait des ennuis. Peut-être suis-je parano, mais il y a des ennuis ici, je le sens.*

Dylfos commença à s'éloigner en direction de l'hôtel de ville, puis se retourna pour attendre ses compagnons. Esvaraz semblait un continent plein de promesses, mais aussi d'embûches. Le dénommé Axer semblait être plutôt angoissé, et l'elfe se demanda aussitôt s'il n'y aurait pas un problème quelconque dans cette ville. En effet, les gens passaient plutôt rapidement dans la rue, jetaient des regards par dessus leur épaule... Le mage de guerre se mit à chuchoter à l'adresse du groupe :

"Je vais partir à la pêche aux informations. Il y a un mendiant, là, je vais lui poser quelques questions."

Puis Dylfos incanta rapidement et 9 Disques apparurent dans sa main. [système monétaire : 1 As = 20 Disques = 240 Sous. Pour une épée, comptez 15 As, pour un repas normal dans une auberge, 12 Disques. Et oui, c'est cher le métal ]. Il s'approcha du mal-logé et lui demanda ce qui se passait, en tendant 2 Disques. Comme le mendiant hésitait, il doubla la mise.

"Et bien... L'ambiance est étrange. Des personnes tombent malades, d'autres ont les nerfs à vifs... Si vous voulez en savoir plus sur ça, allez chez Rodric Mantell. Maintenant, du balai !"

Le mage de guerre expliqua ce qu'on lui avait dit aux autres.

Varesh était déscendu du bateau vétu de sa cape et de son masque. Depuis il suivait le groupe légerment en retrait. Puis entendant le récit de Dylfos il prit la parole.
"Eh bien, ma foi il n'y a pas trente six solutions, allons voir ce Rodric Mantell."
Il allait partir dans une diréction quand :
"Au fait où habite t-il?"

Ne vous emportez pas ainsi, il y a une autre solution : suivre ce très cher Axer. Et il se tourna vers Dylfos. Que ferons nous donc ?

L'urbanisation, bien que primitive, avait surprit Yéisélian...

*Etrange tout de même... Enfin... je vais pouvoir observer les moeurs des humains... et autres... dans un milieu reculé.
Peut-être est-ce la loi du plus fort... ou se sont-ils organisé pour le bien commun... ils peuvent aussi avoir inauguré un système de répartition des spécialités basé sur un fonctionnement utopique... ou alors...*

Il fut tiré des ses réflexions par l'arrivée sur les terres...
Après avoir pénétrer dans la ville, Reflet d'Ombre constata qu'il avait déjà ses mendiants...

*Eh bien... Ils n'ont pas perdu leur temps...*

Mais déjà, deux des membres du groupe formulaient des choix différents

*Bah... Pourquoi s'exciter... Je vais attendre une décision dans ce coin sombre...*

Dylfos hésita avant de répondre à la question de Nox :

"Honnêtement, je pense qu'il vaut mieux aller à l'Hôtel de Ville. Les mendiants ne donnent pas toujours de bonnes informations, et peut-être pourrons-nous avoir des informations plus fiables au près des services administratifs de la ville ? Je ne sais pas."

Le mage de guerre commença à s'avancer vers la mairie.

Heureux de voir que le Mage était d'accord avec lui, Nox décida de lui emboîter le pas immédiatement. Héla, il ne put retenir un sarcasme :
- Les services administratifs sont en effet les endroits qui détiennent le plus d'informations, mais ce son aussi ceux qui les gardent le mieux. A moins que l'un d'entre vous ne veuille perdre de l'or, je ne m'attends pas à des informations nombreuses, plutôt à une entourloupe. Ca me rappelle une époque lointaine où je recherchai des informations sur un membre du Culte de la Lumière. J'arrive à la Mairie de la ville où j'étais et m'adresse à l'employé en ces mots...

Et Nox se lança dans un long récit, contant l'incompétence de l'employé auquel il avait, selon lui, dû casser la figure afin d'obtenir ce qu'il voulait. Comme d'habitude, Nox ne put s'empêcher d'exagérer grandement sur ce qu'il avait alors fait (poursuite par la police, etc.) Le barde était d'humeur bavarde maintenant descendu à terre.

Varesh lui par contre ne se sentait pas d'humeur à écouter le barde.
"Mais faite le taire par pitié. Bon sinon pour ce qui est de faire parler les personnes, si vous me laissez quelques minutes seul avec celle-ci vous aurez toute les informations désirée. Et tout ça sans tuer je vous rassure...
*Enfin sans tuer, ça veut pas non plus dire sans blessé.*

Suivant le groupe qui se dirigeait maintenant vers l'hotel de ville, Vash ne pipait mot, préférant s'absorber dans la contemplation de la ville nouvellement construite, et à celle des quelques passantes qu'il pouvait croiser.

Ragnus ne pouvant en supporter d'avantage se mis soudainement a s'énerver.

"MAIS ASSEZ !!! Nous ne somme pas la pour palabrer alors partons !"

Et le nain d'emboiter le pas du mage de guerre.

Varesh, tu n'aimes pas m'entendre parler, mais il semblerait que personne ne se soucie de tes paroles. Allez, tu viens, ils y vont tous, et puis il faudra que tu m'expliques comment on fait parler les personnes un de ces quatres. Il faut dire que parler je sais faire, écouter, c'est plus dur... Et le Chroniqueur se retourna vers le reste du groupe puis les suivit. *Je n'ai jamais su écouter, je ne suis pas un bon ami. Tiens, le ciel s'assombrit, j'aime pas le mauvais temps.*

Lorsque tout le monde débarqua, l'Etranger suivit le groupe sur les quais, et leur emboîta le pas jusqu'à ce qu'un homme arrêta le nommé Dylfos. Ce dernier chercha à glaner des informations auprès d'un mendiant. L'Etranger écouta d'une oreille ce que disa le pauvre homme. Il se détacha alors au groupe en leur affirmant ce qu'il avait déclaré plus tôt, du fait qu'il rejoindrait le groupe plus tard.

*Pour l'instant ce tueur est avec eux, et ils ne le laisseront pas faire s'il tente quoi que ce soit... Mon rôle viendra à la venue de la nuitée...*

Le chasseur de primes s'éloigna alors, et commença à questionner les gens sur ce certain Rodric Mantell. Il commença par la boutique d'un vieil homme: les commerçants voyaient un peu la tête de tout le monde, et il leur arrivait de parler avec certains clients. De plus, le nombre d'habitants de Port-Nouveau semblait faible.

"Excusez-moi de vous déranger, mais je cherche un dénommé Rodric Mantell. Auriez-vous quelconque idées ou informations à me donner, je dois lui livrer un objet qu'il a demandé, et n'existant que sur les Terres de ma venue."

L'Etranger attendit alors une réponse venant du marchand...

Lorsque le barde commença a raconter, Yéisélian écouta d'abord avec un grand intérêt * Il est toujours bon de mieux connaître ses compagnons... même si c'est pour mieux les avoir ensuite* Mais se rendant compte de l'invraisemblabilité de son récit, il préféra se concentrer sur autre chose.
Puis le chasseur de prime quitta le groupe...

*A voir son air... il a une idée derrière la tête.... C'es sur... je n'aurais peut-être même pas à me charger d'éliminer le danger qui rode dans ce groupe...*

Il suivit ensuite le groupe à travers la ville, observant au passage avec attention les alentours...
Mais ça commençait à bien faire, il n'était pas venu pour ça...

- Pourquoi ne partitirion- nous pas tout de suite à la découverte du continent? Nous n'avons cure des problèmes de cette ville... Je ne suis pas venu ici pour vivre comme avant, et dans le même milieu...

Vyvan --> Le marchand te regarde d'un air bizarre. Il paraît suspicieux. Son regard inquisiteur est braqué sur toi et il te demande :

"Qu'avez-vous à voir avec Rodric Mantell ? C'est ce fou qui nous a tous contaminés, tous !"

L'épicier semble pris d'une rage folle et il sort un couteau. Puis d'un coup il s'arrête alors que son visage est tordu en un rictus haineux. Son agressivité retombe soudainement, et il ferme boutique soudainement...

Dylfos parut surpris par l'accès de haine du marchand. Voyant que ce ne serait pas lui qui leur donnerait des informations, il se tourna vers un passant et incanta :

"Réponds aux questions que je vais te poser, Et il ne va rien t'arriver ! Dis-moi où vis Rodric Mantell, et tout de suite.
-Continuez tout droit... et tournez à la deuxième à gauche, vous ne pouvez pas vous tromper, il a une grande maison.
-Merci bien."
-Bon, dit le mage de guerre en se tournant vers ses compagnons, je suis toujours d'avis d'aller à l'Hôtel de Ville, mais une fois de plus, qu'en pensez vous ?

Vash s'arracha de ses observations pour répondre au mage :

-Je ne pense pas que ce... Rodric ne s'envole le temps qu'on aille faire un tour à l'Hôtel de Vile. Cela dit il n'a pas l'air d'être très apprécié, et il est possible qu'en allant chez lui il soit déjà parti. Surtout si on vient à lui dire qu'un groupe de nouveaux venus cherche à le rencontrer.
Mais si il est en conflit avec les autorités, lui rendre visite pourrait nous desservir...
Je crois que le mieux serait encore d'aller à l'Hôtel de Ville en premier afin de tirer cette histoire au clair.

Le rôdeur hocha gravement la tête.
-Je ne sais pas ce qui se passe ici, mais ça n'est pas bon. La maladie rôde et je ne vois pas la vermine habituelle se faufiler dans les rues. J'aurais pu demander aux rats quelques renseignements mais impossible d'en trouver un...

Je suis d'accord !!! s'exclama Le Chroniqueur. Allons à l'Hôtel de ville. Ce Rodric me fiche la chair de poule. Allons y donc en espérant que nos questions trouverons leurs réponses dans ce lieu.

Yéiséliän s'aperçue qu'il avait parlé dans le vide. Personne n'avait fait attention à sa remarque...

*Qu'est ce qui se passe ? Aurais- je perdu ma place au sein du groupe pour que l'on m'ignore comme ça ? Hmm... à voir... Peut- être devrais- je les quitter... Mais pas de descision attive...*

-Vous vous préocuppez de choses bien mineurs, mais bon je vous suis quand même... *Pour le moment*, Marmonna Yéiséliän, ne sachant pas s'il avait été entendue...

Comment cela bien mineures ? s'insurgea Le Chroniqueur. Toute chose est importante du moment que l'on y consacre du temps. Si tu préfères t'intéresser à des choses que tu dis importantes, libre à toi. Les seules choses qui furent importantes au début de ma vie étaient : importantes : la musique, le chant, le temps qu'il fait, mon propre bonheur. Le reste n'était que détails. Pourtant, un jour j'ai vu une simple plume. Quelle chose fascinante ! Une plume ce n'est rien à priori, léger, fragile, peu joli en général. Et pourtant, c'est une chose qui est loin d'être mineure : sans plumes, on ne pourrait pas écrire l'Histoire du monde, se transmettre le savoir. Sans plume, la mort d'un sage seait une perte terrible. Avec elle nous pouvons espérer que demain sera mieux. Bref, accorde plus d'importance aux choses qui te paraissent insignifiantes. Tout te paraitra meilleur. Une personne sage a dit "Un caillou ce n'est rien pourtant ignore celui qui est dans ta chaussure et tu découvriras par toi même la force de celui-ci."

En entendant cette citation, Ragnus regarda le chroniqueur avec un air ahuri.

Mais qu'est ce que c'est que cette phrase ? Cela n'a aucun sens ! A moins que le dit caillou ai une quelconque valeur ca sert a rien d'avoir un caillou dans sa chaussure ! Ca fait mal au pied en plus...

Puis ayant enfin compris la signification de cette noble citation, Il se mit a regarder la personne qui irrita le chroniqueur et lui débita c'est mots avec candeur.

N'empeche que le chroniqueur a bien raison. Chaque chose a son importance car comme l'on dit dans les mines "Un simple grain de sable peut faire pencher la balance", [HRP]Ca reste dans le minéral ! ^^ [/HRP] un seul problème peut mettre a mal notre quete. Donc a votre place l'ami je me méfierais bien de ce Rodric. Seul l'avenir peut nous dire ce qui peut se passer.

Puis enfin, il donna son avis sur la situation présente.

Je tiens a vous le dire, rendre visite a ce Rodric ne m'enchante guère. Mais si jamais il est source de problème je ne peut me permettre de rester la sans rien faire ! Donc si nous lui rendons visite restons sur nos gardes. J'ai comme un mauvais préssentiment...