[RP] Sur les routes des terres acides

[hrp]heho, j'ai pas beaucoup de temps moi, faut me laisser écrire aussi^^[/hrp]

Au village, la tension montait. Les orcs étaient désormais très proches, et la bataille semblait inévitable.

Les quelques jours que Xen et ses compagnons avaient passé près du village avaient été mis à profit pour monter des embuscades et tendres des pièges. L'orc que Xen avait rencontré quelques jours auparavant faisait désormais partie du groupe, mais continuait à se faire discret.

Tout était près.

La bataille pouvait commencer...

Un éclaireur arriva soudain au village, et cria : "Il sont là! ils arrivent! ils doivent être au moins un millier!"

Entendant cela, Xen pensa : Un contre trois... ça ne sera pas facile. Espérons que les pièges seront efficaces.
Xen revint ensuite vers le groupe resté stationné en forêt : "tenez vous prêt, il semble que la battaille va commencer!"

Ils seront les premiers à agir. Les premiers à refermer les pièges sur les orcs, et les premiers dans la mélée...

[hrp]je vais un peu vite, mais vous pouvez toujours faire un "flash-back" si vous le souhaitez bien sûr.[/hrp]

*Ralckor un peut à l'écart ne portait plus sa cape noir dévoilant son armure, prêt pour le combat chacun de ses muscles tendu comme la corde d’un arc prêt à se jeté dans la mêlé pour faire le maximum de dégâts dans les lignes adverses. Il tirât alors son épée à deux main, chacun des ennemis tuer donneraient une chance de plus à Mérine de vivre …*

[HRP] *a faillit dévoilé son dernier repas en vue des scènes décrites plus haut* y à vraiment des malades sur ce forum:dents: [HRP]

Turielo entendait les appels aux armes, il hésitat à a partir, depuis peu Idri allait étrangement beaucoup mieu, d'un coté ça le rassurait en partie, de savoir qu'il n'aurai pas recour à une magie inconnue et dangereuse. Quoi qu'il n'aurait pas hésité à le faire mais c'est un poids en moins.

Le familier allait beaucoup mieu, elle se tenait sur ses deux pattes, mais elle se reposait.
Turielo ouvrit une fenêtre avant de partir, au cas ou la ville serait envahie Idri pourrait s'échapper pour ne pas finir en roti...

"Que les esprit du bien me protègent"

Il sortit et se dirigea vers les rempart, demandant à certain où était Xen, la plus part ne savait pas précisément dans l'agitation ambiante, mais il finit par avoir un bon renseignement.

Il grimpa aux rempart, et trouva Xen

"Alors comment ça se présente ?"

[HRP] Gros Bill demandé au village en urgence, je répéte ^^ [/HRP]

[hrp] Gros-Bills ? Hummm pas concernés. Nous ne jouons que deux 4M, absolument pas des GB ! Alors je ne sais pas qui tu appelles là... (Je suis fier de moi avec cette dénommination de 4M: Moi-Même Maître du Monde ^^) [/hrp]

Aerdrië apprécia à ce moment la réaction de son amie. Elle savait que si le mal l’habitait, il en était de même pour Liriae. Pour l’avarielle, le mal n’était pas réellement une mauvaise chose. Ne connaissant pas le bien, sa morale, en tant qu’Enfant de l’Ombre, était altérée et son jugement était purement malfaisant. Toutefois, elle savait reconnaître les actes que la morale humaine, dégoulinante de bons sentiments, trouvait bons. Elle savait que sacrifier des nourrissons par vengeance n’était pas approuvé mais dans ce plan, la seule façon de vivre était dans la mort des opposants. Les bébés n’étant que des extensions de sa rivale, ils devaient mourir… Quand Liriae accepta le repas qu’Aerdrië lui proposait, elle ressentit une joie incommensurable. Rencontrer enfin une personne qui la comprendrait et réagirait comme elle, voilà bien plus qu’elle n’avait espéré de l’outil qu’elle voulait utiliser...

En ce jour, Aerdrië passa du statut de mère à celui de victime d’une folie meurtrière. Puis de victime à celui d’assassin mais pour qui l’honneur était sauf. Elle avait, par sa vengeance, brisé les chaînes de la servitude envers Fierna et s’était hissée au même rang que celle-ci. Si sa nature la poussait à avancer, le chagrin qu’elle ressentait après la mort de son enfant, celui qui n’avait d’autre nom que son statut, le seul survivant d’une longue liste d’échecs, était énorme et son cœur martelant sa poitrine était lourd de peine. Aerdrië savait que rien ne serait plus comme avant. Elle avait commis l’infanticide sur la progéniture d’une Archidiable. Cette dernière venait de voir son statut et son honneur remis en question. Aerdrië le savait et s’en réjouissait. La diablesse était touchée au plus profond de son âme par cet acte immonde mais tellement jouissif. Le sourire d’Aerdrië était éclatant. Il trahissait sa joie, cette joie sadique du malheur d’autrui, cette joie de savoir que si sa douleur était forte, elle en causait au moins autant.

Un diablotin entra dans la pièce et vit le carnage. Non pas apeuré, au contraire, il appela ses camarades. Devant les gerbes de sang qui étaient répandues sur le sol, il semblait des plus à l’aise, comme dans son élément. De nombreux diablotins allaient arriver sous peu pour tout nettoyer. Aerdrië interpella le petit être.

Tu vas emmener le corps de l’Enfant et lui confectionner un bûcher décent. Je veux que son corps disparaisse dans les flammes et qu’enfin soit libérée son âme. Je compte sur toi diablotin mais sache que de ma main, si tu me déçois pour cela, une épée te pourfendra.

Le diablotin semblait avoir parfaitement compris ce que l’on attendait de lui. Il s’approcha donc de la mare de sang dans laquelle le corps mutilé de l’Enfant reposait.

Liriae, mon amie, prenez je vous en prie.

D’un mouvement de la main, le nourrisson flotta jusqu’à arriver devant Liriae qui n’avait qu’à ouvrir les bras pour accueillir l’enfant au creux de son sein. Elle allait pouvoir se repaître du sang de cette petite créature sans défense. Les forts mangent les faibles, seuls les forts survivent en ce monde. Les faibles ne sont que de la nourriture, ce sont des animaux. Ces deux créatures étaient fortes et elles le savaient. Toutes deux se nourrissaient de la chair tendre de ces animaux qui pullulent autour d’elles. Que ce soit physiquement comme cela allait se passer ou non, Liriae aussi prenait, utilisait, jetait et éliminait tous les faibles sur son chemin. C’était le mode de vie des prédateurs, et toutes deux en faisaient partie…

Bélial savaient également ce qui se passait. En effet, qui d’autre avait amené les nourrissons en ce lieu. Fierna ne les aurait pas laissés, sachant très bien ce qu’il allait arriver. Ses enfants aux mains d’une personne folle furieuse dont seul le sang pourra apaiser la soif, autant les tuer elle-même et se jeter le déshonneur sur elle-même et sur les siens sans passer par une intermédiaire. Bélial avait sciemment placé ces enfants ici, sachant pertinemment ce qu’il allait advenir d'eux. Le pourquoi en était simple. Si ses deux "enfants" se détestaient, il les contrôlerait toutes les deux et pourrait très bien les manipuler à son entendement. Une fois qu’il serait le Maître de l’Anneau, il aura la possibilité de les asseoir toutes deux sur des trônes et leur guerre froide maintiendra le monde dans le chaos et dans la peur. Les mondes seront toujours en guerre et Bélial, comme Maître du Guerre, dirigera l'Anneau selon son propre entendement, sans nécessiter un quelconque avis des deux reines… Diriger l’anneau sans en subir les inconvénients du devant de la scène mais en se réservant tous les privilèges, que demander de plus ? Une fois qu’il sera le dernier Archidiable quand il se sera débarrassé d’Asmodée et qu’il aura fait assassiner tous les pseudo-dieux qui contestent son pouvoir, il sera le Maître Absolu. [hrp] Ben oui, un mégalo ! ^^ [/hrp]

Liriae avait l’enfant devant elle, la gorge offerte.

Je t’en prie, sers-toi, prends tout ce qui te plaira. De tout ce qu’il restera sera remplie une boîte en bois, qui pour Fierna sera envoyée avec mes sentiments les plus dévoués.
Une dague peut-être ?

[hrp] Bon, cette fois, ce fut plus court et il n’y a pas eu de nouveau mort mais ça ne saurait tarder ! ^^ Sadiques ? Oui et je le revendique ! ^^ [/hrp]

[hrp] Un peu de gore, ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait. Nan ? J’ai limité ma description parce que celle des plaies diverses et des éléments qui en sortent en aurait dégoutté plus d’un. Je n’écris pas pour moi mais pour être lu alors autant ne pas faire fuir mes lecteurs. Mais ça reste quand même assez sanglant par endroits… Qui a dit taré ? Nan, sadique ! Moi je le suis en vrai, mais je ne tuerai pas de nourrisson, n’ayez crainte. Cependant, ce serait un truc à tester pour voir si nos théories et nos écrits sont réalistes… Principe de vérification purement scientifique. Oui, je sais, je n’ai aucune morale. ^^ [/hrp]

Aerdrië regarda Liriae se repaître du sang de cet enfant. Ce nourrisson n’était plus un Enfant de l’Ombre probablement manqué, il était l’expression de la vengeance de l’avarielle. De voir la vie le quitter comme l’elfe suçait sa jugulaire, Aerdrië ressentait le plaisir de l’honneur retrouvé. Elle se sentait si bien en son fort intérieur et ce sentiment l’aidait à repousser le chagrin de la mort de son propre enfant, la chair de sa chair… Même si l’Enfant était un échec, il n’en était pas moins le seul enfant vivant de l’avarielle, probablement le seul qu’elle aurait de toute sa vie… Quand Liriae lâcha prise, son visage était étincelant. Aerdrië était presque envieuse de ce bonheur apparent. Elle ne savait pas si Liriae était heureuse mais ce sourire avec ces gouttes de sang perlant sur ses lèvres était pour l’avarielle la marque d’une satisfaction profonde.

Aerdrië jeta un coup d’œil au travail des diablotins qui commençaient à entrer dans la pièce pour constater de visu l’étendue du travail qui allait être à faire. Celui qui avait reçu les ordres de la part de l’Enfant de l’Ombre semblait diriger les opérations comme si chacun savait qu’une épée de Damoclès flottait au dessus de leurs têtes. Le maître de l’ouvrage était toujours à l’affût, prêt à modifier ses ordres pour que la colère de l’Enfant de l’Ombre ne s’abatte pas sur lui.

Aerdrië se sentit soudain envahie de douleur par la vision des diablotins en train de sortir le corps de l’Enfant de la mare de sang afin de le préparer pour le bûcher. La tâche était complexe dans la mesure où le corps ne serait jamais propre et net pour s’offrir aux dieux. Il avait été tellement lacéré, charcuté que les morceaux tenaient à peine les uns aux autres. Des lambeaux de chairs pendaient comme s’ils ne demandaient qu’à quitter la carcasse sanguinolente. De toute part, des liquides d’incolores à rouges cramoisis s’écoulaient encore venant augmenter la taille de la flaque de sang. L’Enfant n’était plus rien qu’un amas de viandes diverses, de chairs sanglantes dont l’odeur âcre qui s’en dégageait trahissait l’ouverture de ses entrailles. La plupart des organes restaient encore à l’intérieur mais certains, comme le foie, semblaient sortir du tas de viande. Ce qui faisait le plus souffrir Aerdrië était le reste de visage de l’Enfant. Il était à demi immergé dans le sang mais la partie visible faisait peur à voir. En effet, le cimeterre ayant tranché à plusieurs reprises la joue, cette dernière était complètement déchiquetée et de nombreux morceaux de peau pendaient. Toutefois, si la partie inférieure du visage dont la mâchoire et un bout du nez, était à demi arrachée, les yeux exorbités semblaient encore remplis de surprise et d’horreur. L’Enfant avait vu celle qu’il connaissait arriver et sa mort fut une surprise.

Quand les diablotins essayèrent de bouger le corps, il sembla s’écrouler en plusieurs morceaux. La colonne avait donc été tranchée. L’Enfant était réduit à des lambeaux de viandes que l’on donne aux vieux chiens dont la capacité de mâcher les os est réduite, un empilage de steaks sanglants. S’il n’avait pas été son fils, Aerdrië aurait conclu ses observations en disant que le travail de massacre avait été très mal fini et que le corps était laissé sans aucune classe, sans aucun respect pour la proie qu’il était. Mais dans ce cas précis, l’Enfant lui ayant été arrachée, c’est une partie d’elle-même qu’elle voyait surnager dans la flaque. Les diablotins ne savaient pas trop comment faire et envoyèrent deux émissaires chercher un récipient pour emmener le tout sans avoir à le porter.

Devant cette scène des plus dégradantes, Aerdrië entendait à peine le nourrisson hurler. Le diablotin en chef semblait plus intéressé qu’Aerdrië au massacre du bébé. La colère qui accompagnait la douleur ne cessait de frapper aux tempes de l’Avarielle. Elle allait envoyer les restes des nourrissons à Fierna et cette idée, sadique, infâme et immonde la réjouissait malgré la douleur. C’est le cri d’agonie qui ramena Aerdrië à la réalité. Le glas de sa vengeance avait de nouveau sonné, c’était fait ! Liriae lui tendait un cœur encore battant.

Je crois, tu vois, que ma chère Fierna se contentera du foie.

Aerdrië laissa choir le cimeterre et pris le petit cœur dans le creux de sa main. Lorsqu’elle le porta à ses lèvres, l’odeur âcre ne fit qu’éveiller en elle son appétit de sang. Elle mordit à pleine dent. C’était chaud et plein de vigueur. Aerdrië pris un plaisir incommensurable à planter ses canines dans le reste de vie du nourrisson. Elle sentait bien cette vie qui fuyait pour ne laisser derrière elle qu’un amas de chairs. Sa vengeance était accomplie. Un frisson d’allégresse la parcourut. Relevant la tête après n’avoir fait qu’une bouchée de ce petit cœur, elle vit Liriae qui lui souriait. Aerdrië put enfin lui rendre ce sourire, tout aussi maculé de sang…

Elle s’adressa au diablotin en chef lui disant d’aller chercher deux bocaux et une boîte en bois pouvant contenir une tête. Le diablotin couru jusqu’à la porte afin de passer l’information. Dans peu de temps, trois de ces êtres allaient arriver, les bras chargés des éléments demandés. Aerdrië regarda Liriae tenant dans ses bras le petit corps mort.

Je m’en vais te débarrasser de ce fardeau qui semble t’encombrer. Pose le sur la table s’il te plait.

Ramassant le cimeterre, Aerdrië trancha la tête du bébé. Elle donna le corps au diablotin et rassembla ce qui restait de la viande hachée de la première fille.

Une fois chacun morceau dans le formol, le colis sera envoyé à cette folle qui a cru pouvoir tuer l’œuvre de son Père sans pour autant lui déplaire. Mangez le reste diablotin, ce corps reste celui d’un humain. Ce corps est un repas de gourmets, c’est un cadeau que je vous fais. Préparez la cérémonie avant que nous ne soyons parties. Je veux le voir libéré de cette vie où il était prisonnier…

[hrp] Bien voilà, le sanglant de cette scène est presque finit. J’espère que mon style n’en a pas été altéré et que vous n’êtes pas trop dégoûtés, tout du moins pas suffisamment pour zapper mes posts à l’avenir… Mais vous savez, je suis gentil aussi, un peu quand même ! [/hrp]

Ne sois pas si prompte à mourir, cela ne le fera pas revenir. Il est mort c’est un fait mais la responsable du forfait t’aurait complètement anéantie si sur son chemin tu t’étais mise. Inutile de te blâmer, sa mort n’est pas due à ton impuissance, il aurait mérité de partir avec plus de décence, c’est tout je ce j’aurais pu lui souhaiter. Il souffrait et sa vie était amère mais je suis cependant sa mère. Devoir le libérer demain me cause beaucoup de chagrin. Ta mort ne me servirait en rien et je te libère de ton serment si tu y tiens… Ce pendentif est le seul lien qu’il avait avec les siens. Seul un ami pouvait le porter alors tu te dois de le garder. Tu es sa dernière amie alors garde le je t’en prie.

Aerdrië se dirigea vers la sortie de la pièce, n’attendant pas de voir les diablotins ramasser ce qu’il restait de l’Enfant. Sa douleur était assez grande comme cela.

Une mère ne devrait jamais à avoir à libérer son enfant. Fierna, si je te croise, je te pourfends…

A la porte, regardant Liriae par au dessus de son épaule :

Liriae, ôte ce sourire de ton faciès, il te donne un être grotesque. Si tu veux devenir dévote et prier, le sang n’est guère un met conseillé. La bonté ne te convient pas alors inutile de mimer cela. Tu n’es plus une elfe des forêts mais une d’Ombre-Terre, un être vil et mauvais et tu ne pourras rien y faire. J’ai besoin de temps pour évacuer, j’ai un meurtre à préparer. Tu as quelques heures pendant que le bûcher se construit, profite du jardin toujours beau et fleuri. Comme quoi le sang par ici, s’il draine des corps toute vie, permet aux fleurs de s’épanouir, milles couleurs à n’en plus finir. Il aimait les orchidées rosées, ses cendres y seront donc déposées…

Une larme coula sur le visage de l’avarielle. Sa douleur était trop forte. Elle avait beau être sadique, méchante et rire de la mort des autres, son enfant était différent. Non pas qu’il soit mort mais que ce soit avec un tel manque de dignité… Il avait été souillé et rien ne pourrait plus laver l’affront à part la mort de Fierna. Toutefois, l’entreprise n’était pas envisageable dans l’immédiat et la douleur se faisait donc plus profonde…

Aerdrië descendit l’escalier. De grosses larmes coulaient à présent. Elle savait que ce n’était pas que son honneur mais que celui qu'elle aimait avait disparu, pour l’éternité. Elle traversa la pièce centrale et sortit sur le perron. Rahigmar ne l’avait même pas regardée… Elle s’envola et se rendit chez la vieille afin de la mettre au courant et de l’inviter au bûcher, si inviter pouvait être le terme dans le cas de son enfant... Lorsqu’elle passa au dessus du jardin, elle vit le bûcher qui était presque prêt avec les diablotins qui imbibaient le bois d’huiles diverses.

A peine posée devant la maison, Aerdrië essaya d’essuyer ses larmes mais c’était peine perdue. La vieille la rejoignit et la prit dans ses bras. Pour la première fois de sa vie, Aerdrië se sentit bien dans les bras d’une personne. Elle pleura à chaudes larmes, dans ce berceau de douceur que lui faisait la vieille. Elle était la mère adoptive d’Aerdrië et donc cette peine, elle faisait son possible pour l’effacer… L’avarielle n’était plus qu’une simple enfant dans les bras de sa mère, à pleurer la mort de son enfant. Cela lui fit du bien de pouvoir relâcher la pression dans les bras de celle qui la considérait comme sa fille. Liriae avait essayé de la réconforter par un sourire et l’aurait sûrement accueillie dans ses bras mais il était hors de question de craquer aussi négligemment dans les bras de quelqu’un. Aerdrië se serait donnée la mort plutôt que de craquer mais dans les bras de sa mère, toutes ses résolutions s’envolaient contre un peu de douceur…

Un éclair frappa le sol derrière l’avarielle. Elle savait que l’Archimage était là et qu’il était au courant de tout ce qui se passait… Tout le monde savait à présent et il était bientôt temps d’aller assister à libération par le feu… Aerdrië se releva et sécha ses larmes. Entre ces deux personnes, elle se sentait comme une enfant sous le regard bienveillant de ses parents. Un peu de douceur dans un monde d’horreurs. Loin d’eux l’idée de compassion ou de pitié mais plutôt de l’amour, inconditionnel, comme celui des parents à leurs enfants. C’était d’un peu de soutien dont Aerdrië avait besoin et c’est ce qu’elle reçut. Elle était prête à affronter le bûcher qui allait brûler celui issu de ses entrailles. Elle releva ses cheveux et marcha lentement mais sûrement vers le pont, suivie par les deux "invités". Elle allait pouvoir lui faire ses adieux, comme une mère à son enfant…

[hrp] Après le bûcher, nous "rentrons" donc si vous voulez vous doner la peine de vous bouger pour nous préparer une arrivée... [/hrp]

[hrp]Ce post est une description du bûcher à travers les yeux d'Aerdrië. Dans les faits, il ne se passe la même chose que dans le post de La Puce donc vous n'êtes pas obligés de le lire pour comprendre l'histoire... C'est plus du ressenti que des faits donc si le ressenti vous saoule, passez votre chemin. [/hrp]

Le bûcher était prêt, si grand et en même temps si insignifiant… Une odeur lourde d’huiles emplissait l’air et rendait l’atmosphère assez étrange. Toutes ces odeurs, en dehors de cette journée, faisaient penser aux champs de fleurs sauvages mais aussi une certaine lourdeur faisait penser à différentes lotions utilisées lors de la toilette. Ici par contre, l’odeur en devenait désagréable… Elle sentait clairement la mort et rien ne pouvait changer cette image de la mare de sang dans l’esprit d’Aerdrië… Quelle ironie ! Lui qui jouait avec le sang des autres finit par mourir dans le sien, surnageant malgré lui, et tout ça en dessous de ses propres instruments de torture… La vie s’est arrêtée pour lui et Aerdrië en ressentait déjà le vide…

Mon enfant, pourquoi toi ? Pourquoi as-tu fait ça Fierna ?

Un diablotin arriva avec une torche à la main. Il donna sa torche à l’avarielle qui tenait à officier elle-même ce bûcher. Les flammes se répandirent rapidement dans les brindilles et les branches huilées. Le feu monta alors en gerbe. Le corps ayant été enveloppé dans un linceul pour plus de simplicité mais surtout pour plus de dignité, s’embrasa et une épaisse fumée noire s’éleva… L’odeur âcre des corps brûlés se répandit, légèrement estompée par les huiles. Aerdrië savait que c’était la fin. Cette fois par contre, elle ne pleurait pas et restait digne face à sa douleur. Elle voulait montrer à l’Enfant son vrai visage, celui de l’avarielle fière, l’Enfant de l’Ombre dans toute sa splendeur. Elle voulait que s’il la voyait en se libérant, il garde l’image de sa mère telle qu’il l’a connue : une femme forte dont l’aura de mort et de destruction repoussaient les faibles d’esprits et dont la force pouvait détruire une escouade entière en un clin d’œil afin de récupérer les âmes… L’Enfant devait être fier de sa mère.

Elle recula et éteignit la torche d’un mouvement de la main. Le feu dansait sur les branches alors que le corps disparaissait, mangé petit à petit par les flammes. Les gerbes de flammes, immenses, allaient purifier ce corps et permettre à l’esprit de se libérer. C’était la libération, nécessaire à tous ces êtres de l’Ombre s’ils ne voulaient pas hanter le monde des vivants pour l’éternité. Devant de telles flammes, Aerdrië eu un pincement au cœur. Elle était triste certes mais elle semblait satisfaite que la cérémonie se passe sans problème. Une fois le corps complètement consumé, l’esprit serait libre et l’Enfant trouvera la paix, quelque soit la paix qu’il recherche…

Le feu allait finir le travail et brûler tout le bûcher. Mais déjà le corps tombait en cendre et la fumée s’éclaircissait. Aerdrië savait que c’était fait. Son enfant était libre et malgré la douleur, elle sourit, de ce sourire doux de la mère qui regarde son enfant… Elle allait pouvoir partir avec Liriae et continuer de vivre, le cœur plus léger… La vieille derrière regardait le feu sans sourciller. Elle ne cautionnait pas l’acte de barbarie mais ne connaissait pas bien cet enfant qui n’avait pas le droit de traverser le pont. Elle restait stoïque et regardait les flammes faire leur travail de purification. L’Archimage quant à lui n’était là que pour Aerdrië car il n’avait aucun lien avec l’Enfant et si Aerdrië ne lui avait pas dit qu’il était son fils, l’Archimage ne se serait même pas déplacé…

Va, mon fils, tu es libéré.

Aerdrië se sentit mal à ces mots mais elle ne devait pas craquer. Elle devait être forte. Elle était la mère mais aussi l’Enfant de l’Ombre. L’Enfant devait garder cette image.
Une fois la crémation effectuée, Aerdrië prit la parole :

Diablotins, je suis satisfaite et pourrai partir sans que je ne le regrette. Vous mettrez les cendres en terre dans l’endroit qui pourrait lui plaire, aux pieds des orchidées rosées près des lys et des œillets. Vous veillerez à ce qu’il ait une belle sépulture pour que dans les années futures, on se souvienne de lui comme mon fils aimé qui à la terre est trop tôt retourné. Vous dresserez une stèle à son nom puis vous vaquerez à vos occupations.

A Liriae

Nous allons partir mon amie, le temps de donner mes consignes afin que cet endroit reste digne d’accueillir sa tombe ici.

Un diablotin arriva avec une boîte en bois. Aerdrië l’ouvrit et l’on vit les deux bocaux destinés à Fierna. Dans l’un surnageait, dans un liquide bleuté, une petite tête dont le visage semblait déformé par la douleur. Dans le second, une bouillie de chair avec des morceaux d’os et des tendons qui donnaient une impression de bouillie humaine relativement infâme… Avec la bouillie flottait entre deux eaux un petit foie en très bon état. Une fois lavé, il restait consommable. Il était évident vu sa forme que c’était bien le foie qui allait avec la tête. Fierna saurait tout de suite que ses enfants n’étaient plus et se prendrait le choc en plein visage, devant ces deux flacons où surnageaient, indignes, les restes de sa progéniture.

Voilà un cadeau qui te conviendra, puisses-tu ressentir ma douleur petite Fierna. Un jour je te pourfendrai et cela, je puis le jurer… Envoyez un coursier auprès d’elle et qu’il disparaisse le temps d’une étincelle sinon il subira sa fureur future quand elle trouvera ainsi sa progéniture…

Allons, il nous faut y aller et dans l’autre plan retourner. Ton apprenti t’attend là bas et il risque d’être surpris je crois…

[hrp]Jespère que ça vous va...[/hrp]

Et donc voilà la bataille...

Les orcs étaient nombreux. Très nombreux.

Les pièges posé par Xen et ses compagnons eurent peu d'utilité, sinon celle de désorganiser et ralentir les orcs.

D'abord un petit groupe d'orc entra dans la forêt, mené par un Orog.

"Avançez bande de mous! Aller avancez si ous ne voulez pas que je vous étripe!" Dit l'orog à ses troupes.

Voyant le matamore, Xen décida le le tuer le premier : lui mort, la petite troupe sans chef sera complètement désorganisée... Les combats confus était le combat que préférais Xen... Cela lui permettait de faire des ravages avant que ses ennemis puissent réagir de façon construite.
Xen prit son arc... Encocha une flèche... visa l'orog... Puis hésita... Finalement, il posa son arc et sortit ses vieux, mais redoutables, katanas. Il remonta au devant de la troupe orc, la dépassa pour se poster dans un virage et attendit. Dès que l'orog montra le bout de son nez, il surgit de sa cachette et fondit sur l'envahisseur. Il se concentra sur l'orog et engagea avec lui le combat.

"Enfin, de l'elfe!!" rugit l'orog.
"Viens donc, chien!"

Xen évita la charge de l'orog, et l'égorgea promptement.

Les orcs, nullement découragé face à un seul elfe chargèrent.

Fonçant dans la masse, Xen évita les épées des orcs, et taillada toutes chair orc passant à sa portée...

Maintenant entouré, il devait faire face à 5 orcs. Se sachant désavantagé, il resta sur la défensive...

Liendin, qui obervait la bataille dans un bol de clairvision, était impressioné.

Le voila qui enchaine les parades... C'est une véritable tornade ma parole! Incroyable!

Dans la clairière, Xen contra 4 attaques d'orcs, puis lança une de ses bottes les plus redoutable, surtout contre ce genre d'adversaire : une contre attaque dévastatrice qui désarma 3 des 5 orcs. Puis prenant appuis sur son pied gauche, il enchaina rapidement une attaque tournoyante, ses deux armes positionnées avec des angles complètement différents. Elles égorgèrent plusieurs orcs.

Mais le combat tournait. D'autre orc arrivaient. Xen hurla un ordre en elfique, et une rafale de flèche tua ce qui restait de l'avant garde.

"Replit sur la deuxième position!" hurla Xen

Il se retira dans l'ombre des arbres avec son unité d'archer elfe, puis se posta à la position numéro 2. C'était une position surélevée, franchissable seulement à travers un goulot étroit, entre deux saillies de la roche qui affleurait à cette endroit, formant un sorte de falaise, dont le haut était au niveau du village.

Liendin, voyant que tout se passait comme prévu du coté de Xen, regarda l'unité d'Ellanril, au nord est, qui comprenait le reste des compagnons de Xen

[hrp]Voila, c'est à vous maintenant^^[/hrp]

A peine venait-on rentrer dans la ville, que le son d'une corne venait de ce faire entendre dans la vallée. C'était le son d'une corne d'orc.

- Qu'est-ce cela, Droup?

-Cela ressemble à des orcs, mais ce qu'il y a d'incroyable, c'est pas que ce soit des orcs, mais plutôt qu'ils ont l'air nombreux, très nombreux.

On vit alors une armée entière, composée principalement par des orcs, se dirigeaient vers la ville, vers nous.
Tout à coup, la troupe se divisa en deux, puis en quatre, plus ils avançaient et plus il se décimaient. Apparemment, des pièges avaient été posés, mais ils ne faisaient que les disperser, ce qui avantageaient les villageois.
Sur tout le groupe de départ, qui se dirigeait vers la porte où nous nous trouvions, seul cinq orcs nous atteignirent.
Ma hache avait déjà était préparée, et premier orcs ne compris rien à ce qui lui arriva.
Saurus se jeta sur le second et l’égorgea à l’aide de ses griffes. Les trois derniers subirent le même sort.
Et là je vis au loin Xen qui venait de sortir victorieux de sa bataille contre un autre groupe. Je m’élança vers lui pour essayer de le rejoindre, mais une douleur affreuse dans la jambe me fit trébucher. Puis je vis Saurus se jeter rapidement devant moi avant de s’effondrer.
Je remarqua que la douleur venait d’une flèche, qu’un orc venait de tirer, mais qui par chance fut abattue par un des villageois.
C’est là que je vis la flèche qui avait transpercée le cœur de Saurus, qui s’était sacrifié pour me sauver la vie.

- Voilà, ta dette envers moi a était accomplie. Va, tu es libre maintenant !


Je releva les yeux, et je rechercha Xen, mais il avait à nouveau disparu.

[hrp]Ceci a était fait pour que je n’ai plus qu’a contrôler qu’un seul personnage[/hrp]

(HRP) SuperXen le 4M a encore frappé Je plaisante je plaisante, mais il faudrait quand même que ton personnage ait quelques failles de temps en temps tu ne crois pas ??? Tu te met à ressembler à Arwy (comprendra qui pourra). (sinon mon nom c'est Ellanril dans le RP ^^ )(HRP)

L'unité de Xen avait réalisé un coup de maître, mais les dégâts étaient presque insignifiants en considérant la marée d'orcs qui avançait toujours.
Contrairement à son demi-frêre, Ellanril préférait combattre peut d'adversaires en même temps. Il se dirigea vers la forêt, son terrain préféré, et grimpa dans un arbre avec une agilité presque féline, puis vint se placer accroupi sur une branche, attendant le passage d'un groupe d'orcs.
Le jeune rôdeur guettait, puis un petit groupe composé de trois orcs arriva enfin. L'un d'entre eux un peu en retrait. Lorsque celui-ci passa sous la branche, Ellanril se lança en arrière et effectua un saut périlleux de manière à rattérir dans le dos de son advresaire qui ne l'entendit pas rattérir dans la mousse des sous bois, ce qui lui couta la vie. Les deux autres orcs se retrournèrent et chargèrent le jeune elfe mais ils ne maniaient pas leurs haches avec une assez grande dextérité pour toucher Ellanril. Celui ci évita un premier coup de hache circulaire en faisant un flip, puis égorgea l'un de ses deux adversaires avec son cimeterre. Le second, nullement impressionné par la démonstration quelque peu acrobatique de l'elfe tenta de lui asséner un puissant coup qu'Ellanril para difficilement à l'aide de ses deux lames, mais ce dernier envoya son pied droit en plein dans l'estomac du gobelinoïde puis lui transperça le sternum avec son katana.
Ellanril regardait les trois cadavres avec mépris lorsqu'un cri de faucon retentit derrière lui, il se retourna pour regarder ou était le rapace, mais ce n'est ni un hobereau ni même un quelquonc oiseau qu'il vît, mais une vingtaine d'orc armée jusqu'aux dents qui le chargeait. Ils n'étaient plus très loin mais le vacarme de la bataille avait empêché Ellanril de les entendre approcher. Le groupe le séparait de ses compagnons, et Ellanril n'éprouvait pas la plaisir de combattre deux dizaines d'orcs enragés. Il se maudit de son manque de concentration. Ils n'étaient plus qu'a vingt mètres. Le jeune rôdeur s'élança dans leur direction mais au dernier moment grimpa sur une branche basse et continua sa course, sauta par dessus la ligne d'ennemis puis effectua un roulé-boulé à l'attérissage avant de sprinter de plus belle en direction de ses amis, aux prises avec d'autres orcs.

La bataille commençait à tourner mal... Les orcs étaient bien plus nombreux que prévus.

Tout à coup, une chouette hulula. Ce doit être la chouette De Liriae...
Après le hululement, un silence s'installa pendant quelque seconde. Les elfes et les orcs s'était figé... Xen en profita pour relever la tête, et vit dans le ciel deux formes ailées qui observait la bataille. L'une d'elle doit être Liriae, mais qui donc est l'autre?? se demanda Xen Mais se reprirent tout aussi vite.

Le moment était venu. Le piège devait se refermer sur les orcs.

Xen fit un signe à un des archers elfe... Qui s'empressa d'aller prévenir les autres groupes. La retraites était sonnée.

L'ensemble des troupes elfes se replia sur le village, sans s'y arrêter toutefois. Le but était d'enfermer les orcs dans la palissade qui devait les empêcher d'entrer, et d'y mettre le feu...

Allons-y! vite! Les Orcs était dans le piège... Qui ne se déclencha pas.

Liendin, mais que fait tu!

[edithrp]Désolé la Puce dans le feu de l'action j'avais oublié ça... mais c'est réparé maintenant![/edithrp]

Xen venait d'assister au massacre... Une créature ailée, sûrement Aerdrië venait de réduire en charpie un nombre considérable d'orc... En un seul geste. Un seul geste pour tant de morts... Ce que cela impliquait effrayait Xen. Il faudra que je méfie à l'avenir...

Le piège n'avait pas marché, mais un allié survenu au bon moment avait remédié à cela.

Je ne sais pas où est Liendin, mais il aurai du lancer son sort...

Xen se dirigea discrètement vers le village, pour voir ce qui était advenu du puissant mage... Xen n'était pas au bout de ses surprises, ni au bout de ses épreuves...

[hrp]la suite plus tard...[/hrp]

(HRP) Oui mais entre un enfant de l'ombre et un demi-elfe il y a un monde En tout cas on peut dire que la bataille n'aura pas duré longtemps. Certains n'ont ême pas eu le temps de poster(HRP)

Xen s'infiltra facilement dans le village. Il n'y avait presque plus d'orcs. La plupart étaient mort ou dehors. Il n'y avait aucune trace de Liendin nul part...

Etrange... pensa Xen.

Il se dirigea alors vers le laboratoire du magicien, et y entra avec la plus grande prudence. Il vit Liendin, mort d'une flèche dans la gorge.

Par l'enfer!

Il vit soudain l'orc coupable de la mort du mage... tripoter un orbe gigantesque et lumineux. Xen reconnut un orbe de désintégration! Voulant l'empêcher de nuir, il s'élança vers l'orc... Mais dans sa course, il percuta un objet, et l'orc sursauta...
Son sang se glaça lorsqu'il fit tomber l'orbe... Qui se fracassa, en libérant une formidable énérgie. Incapable de fuir, Xen sentit soudain l'énergie l'atteindre et le transperser. La douleur était si immense qu'il n'avait même plus la force d'hurler...

La lumière retombée, il ne restait plus qu'un cratère fumant sur 10 mètre de diamètre...



Dans son plan Auluril sentit soudain quelque chose le transperser. Il rugit de douleur... Et de tristesse. Il venait de comprendre ce qui venait d'arriver... Le maître qu'il servait depuis si peu de temps venait d'être tué, et la statuette seul avait survécu...

Le grand tigre se souvenait des maîtres qu'elle avait servit et qui avait été de véritable amis. Elle en avait oublié quantité d'autre,mais il s'était attaché à celui-ci et sa mort le faisait souffrir...

L'immense tigre blanc s'effondra, attérré. Il ne lui restait plus qu'à espérer que son prochain maître ne soit pas quelqu'un de malfaisant...

[hrp]voila qui clot le RP du traqueur Xen... Mais je ne quite pas le RP pour autant!^^[/hrp]

[Hrp] en effet c'est rapide comme chute allé un ptit flash back ^^)
[/hrp]
Le jeune elfe était sur les rempart se sentant impuissant face à tant d'ennemis, soudain un huhulement se fit entendre partout sur le champ de battaille il leva les yeux au ciel il distingua une ombre familère et ailée, mais non ça ne pouvait être elle c'était surment l'éclat du soleil qui lui jouait un tour, quand les orques pénétrèrent dans le village Turielo su que de rester sur les remparts n'était pas une bonne idée il décida d'allé aider les villageois à fuir.

Il se mit à courrir un peu partout dans le village aidant les villageois à fuir la fureur verte en tuant certain d'entre eux (des orques bien sur ^^), c'est alors qu'a un détour d'un carrefour il entra en collision avec un orque, ce dernier fut aussi surpris que lui, Turielo fit un bond en arrière et se mits sur la défensive, l'orque charga en hurlant un "Waaaaagggghhh" [hrp] Les joueurs de warhammer reconnaitrons ^^[/hrp]
qui projeta le jeune elfe sur un étalage de fruit, le peau verte recommença son action, quand il fut sur lui Turielo projeta ses deux pieds en plein dans la figure de son opposant et une fois sur pied executa un revers de sa rapière qui égorgea cette...chose dans un himmonde gargouillis.
Il recontinua à courir et vit une petite elfe qui courait dans sa direction en pleurant, quand elle vit Turielo elle se cachea derriere lui, quelque seconde plus tard un autre orque déboula dans la rue cherchant du regard quelque chose, il remarqua Turielo et la cerise sur le gateaux sa petite proie en prime !

Turielo:"Comment t'appelles-tu ma petite ?"

Petite elfe: "Fanriël monsieur snif, le gros méchant là bas veut me mettre dans un sac !"

Turielo retira sa cape et la donna à la fillette

Turielo: "Tu vois le stand de fruit là bas? " Elle aquiesca "Tu vas t'y cacher et mettre cette cape sur ta tête et ne surtout pas sortir de ta cachette sauf si c'est moi où un autre elfe qui passe, allé vas vite je m'occupe du gros méchant "

Elle obéit. Turielo et l'orque se regardèrent un petit moment

Turielo:" Je ne te laisserai pas lui faire de mal immonde créature !"

Orque:" Gru! "

L'orque voulu rattrapé la fille qui fuyait mais Turielo répéta son attention de ne pas le laissé faire, ce dernier engagea le combat, le peau verte maniait un grosse hache à deux mains, et Turielo savait qu'il valais mieux esquivé que parer une telle arme, apparament ce n'était pas un simple soldat orque, sa carrure et la taille de son arme en témoignait. Il envoya un coup de coude dans le visage de Turielo qui trébucha en arrière

Turielo:"Non pas maintenant..."

Même un tant sois peu rusé, l'orque laissa une ouverture en brandissant son énorme hache au dessus de lui pour transformer l'elfe en apéricube, d'un geste vif il plenta sa rapière dans le thorax de la bête esperant lui avoir toucher le coeur. L'orque se recula et regarda son sang vert coulé avec un aire hébété , il s'éffondra, c'était pas passer loin !

Il se releva et se dépoussièra en se dirigeant vers l'échope de fruit, en n'ometant pas de récupéré son arme près du cadavre, quand il passa sa tête derriere le comptoire, il évita de justesse un coup de baton que la jeune elfe maniait imprécisément

Turielo:" Hey du calme ce n'est que moi"

Fanriël: Oups désolé

Turielo:"Il va falloir que tu me suives en es-tu capable"

La jeune elfe se tourna montrant un blessure au molet droit, Turielo examina, c'était juste une écorchure, mais ça risquai de l'handicapé il décida de la prendre sur son dos

Turielo:"Je vais te porter mais tu va continuer à mettre ma cape sur ta tête et de ne pas l'enlevé sans mon autorisation"

Elle s'executa sans trop demander pourquoi. Turielo voulait lui évité les horreurs du combat. Il partit avec sa passagère au pas de course...

Les deux êtres ailés s’étaient séparés. Aerdrië ne sut reconnaître le grande créature qui se tenait debout, secoué d’un rire machiavélique devant le carnage qui avait lieu. Une chose était sûre, cet être n’était pas un paladin et si la vue de l’échec du piège sonnant le glas de la vie de la communauté l’amusait, il devait être de ceux qu’Aerdrië respectait…

L’avarielle ne descendit pas le rejoindre car la situation ne se prêtait guère à la discussion. Les orcs attaquaient et cette masse grouillante semblable à une nuée se répandait sur les terres elfiques, ne laissant derrière eux qu’une lande morte et désolée, piétinée et quasi désertique. Là où la horde passait, Mère Nature se mourrait. Après des retrouvailles peu chaleureuses, de celles qu’Aerdrië affectionne, Liriae s’envola dans les cieux. L’avarielle ne savait ce que Liriae allait faire mais elle en avait une petite idée. Une archimage face à une nuée d’orcs, le combat était inégal s’ils restaient groupés. Il était évident que cette fois, ce n’était pas le nombre qui allait primer…

Sous les yeux amusés et ravis d’Aerdrië, Liriae prit une pose bien connue. Un vent léger souleva la chevelure platine de l’elfe qui, les bras écartés en croix, dégageait une aura magique d’une puissance colossale. Aerdrië savait ce qu’il allait advenir des orcs et elle se réjouissait déjà du spectacle. La mort d’une telle nuée était plus q’un simple spectacle, c’était une œuvre d’art. Tout ce sang qui allait souiller ces terres pour les siècles à venir allait permettre aux fleurs de s’épanouir dans le jardin improvisé de la colline elfique…

Si les roses sont rouges carminées, c’est par le sang qu’elles volent à toutes ces créatures frivoles qui pensent les dominer. C’est dans cette mort sanglante qu’elles puisent leur couleur chatoyante, cette couleur cramoisie qui par sa noblesse me ravit.

Les orcs en suspension [hrp](oups, mélange de deux phrases)[/hrp] chutèrent lamentablement à une vitesse vertigineuse et Aerdrië sut qu’elle reçut un présent de son amie. Elle ne l’entendit point mais le sut. Des milliers de cadavres allaient joncher le sol, autant d’âmes perdues à récupérer. Lors du fracas des armes et armures heurtant le sol, tous les corps explosèrent à l’impact, répandant leurs entrailles sur plusieurs mètres. La nuée mélangée d’orcs, de gobelins et de trolls n’était plus qu’un gigantesque amas de chairs sanglantes, dégoulinantes… L’odeur du massacre se répandit dans l’air. Avec délice, Aerdrië tendit le bas, un sourire plein d’appétit aux lèvres. Des milliers de flammèches s’élevèrent, issues de la bouillie confondue d’elfes et autres orcs… Elles se rejoignirent en d’énormes boules de feu éthérées qui frappèrent la main tendue de l’avarielle. Leur nombre rendit leur cri presque audible malgré leur immatérialité.

Aerdrië défaillit. Tant d’âmes d’un coup, tant de puissance… Aerdrië luttait en elle-même pour le absorber mais elles étaient tellement nombreuses qu’il lui était difficile de les faire disparaître en elle. Elle se concentra, luttant contre la douleur que ces êtres créaient en entrant en elle. Elle chuta comme une pierre, ses ailes ne pouvant plus la supporter. La douleur était intense mais le bonheur que procuraient toutes ces âmes l’était encore plus. Aerdrië ouvrit les yeux avant de toucher le sol et put se rétablir. Elle ne se trouvait plus qu’à quelques mètres au dessus du zorlim qu’elle put alors voir en détails. Mais cet être puissant ne suscitait pas son intérêt à cet instant précis…

Encore…

Ce mot avait jailli de sa bouche. Ses yeux violets étaient irisés d’un rouge cramoisi et reflétaient autant la folie que l’envie. Aerdrië en voulait encore. Tant d’âmes mais tellement faibles, elle ne voulait pas s’arrêter tant que des âmes restaient à voler. D’un large mouvement d’ailes, elle prit de l’altitude et regarda le zorlim en souriant, de ce sourire mauvais qu’ont tous les malfaisant avant de perpétrer leurs crimes.

Je reviens après la ripaille je vous laisse à vos retrouvailles.

Aerdrië se dirigea vers les montagnes où les rescapés de la communauté elfique se terraient. La folie a guidait à présent et seule la mort et la destruction des êtres insignifiants pouvaient assouvir sa soif d’âmes en peine. Elle trouva la plupart les elfes regroupés et armés, prêts à un baroude d’honneur mais éberlués par ce qu’ils venaient de voir, après la destruction de la nuée…

Dans sa folie meurtrière, Aerdrië décima la plupart des villageois à l’aide de Mirage. Les elfes surpris par cet être dont la cruauté était telle que les enfants périssaient au même titre que les adultes ne savaient que faire. Toutes leurs flèchent semblaient ricocher sur un bouclier invisible et rien ne semblait pouvoir l’atteindre. Après s’être repue des âmes de quelques dizaines de villageois, l’Enfant de l’Ombre aperçut le jeune apprenti au milieu d’un groupe, une petite elfine à ses côtés. Aerdrië s’arrêta net et regarda le petit elfe… D’un rire sonore et diabolique, elle s’éleva haut dans les airs et parti rejoindre Liriae et son compagnon. Elle avait absorbé en quelques minutes des milliers d’âmes et la vision de l’apprenti, luttant de toute sa bravoure dans un combat perdu d’avance l’avait beaucoup amusé. Elle avait décidé de la lui laisser la vie sauve en récompense de ce courage dont il faisait preuve. Comme il était l’apprenti de son amie, il ne subit pas le sort des autres elfes mais la majeure partie des rescapés était à présent décimée et la folie d’Aerdrië s’apaisait dans ce rire sinistre et infâme d’une diablesse repue…

L’Enfant de l’Ombre descendait vers son amie quand une explosion se fit entendre dans le village. Elle n'y prêta guère d'attention, sa faim étant temporairement apaisée... Le sourire d’Aerdrië se fit encore plus large, sentant bien que cette journée l’avait rendue extrêmement puissante et heureuse. Elle allait maintenant pouvoir faire la connaissance de cet être qu’elle n’avait fait qu’entrevoir, et ce dans un endroit cramoisi où la mort et la désolation étaient à présent le seul et unique paysage, celui qu’Aerdrië chérissait tant…

[hrp] Désolé mais je n’ai pas pu m’en empêcher ^^ Voulez-vous quelques précisions quant aux meurtres ? [/hrp]