[RP] Sur les routes des terres acides

Sven attendait patiemment dans le sac, se demandant ce qu'il allait advenir d'eux, non qu'il eux peur, il avait confiance en son ami, et de toute façon la mourir ne lui faisait pas peur, pas plus que le reste. Seulement, il espérait pouvoir mourir par la lame d'un adversaire, mort plus intéressante à son goût. A quand remontait son dernier combat ? Trop longtemps selon lui... Dès qu'il sortirait de là, il faudrait qu'il trouve un adversaire...


De son coté, Eldrinthor envisageait leurs chances de survies. A deux dans le sac, ils pourraient respirer pendant cinqs minutes, peut-être six, mais pas plus. Après quelques dizaines de secondes, il jugea que le sac devait avoir atterri, c'était déjà ça, ils avaient évités la dispertion dans le plan astral. Il espérait maintenant que quelqu'un passerait à proximité et l'ouvrirait. C'est alors que la lumière filtra et le visage d'une jeune elfe apparut dans l'ouverture. Immédiatement, Eldrinthor saisit le bord du sac et passa la tête à travers l'ouverture. Effrayée par cette apparition soudaine, la jeune fille lacha le sac et recula de quelques pas, la tête de Eldrinthor allat heurter le sol heureusement pas trop dur.

Il s'extirpa du sac, se releva et tira Sven à l'air libre. Puis il récupéra la couverture, la plia rapidement et la rangea dans le sac qu'il remit sur son épaule.Il se retourna alors vers la sauveuse, Sven l'avait déjà abordée :

-« Bonjour mademoiselle, je m'apelle Sven, et voici mon ami Eldrinthor. »
-« Bonjour, désolé de vous avoir effrayé. »

Ceci dit, il jeta rapidement un coup d'oeil autour de lui et quelque chose le perturba profondément, bien qu'il ne le laissa pas paraître : il ne connaissait pas cette région... Il se doutait certe que le voyage les avait mené à travers les plans vers un autre plan matériel, mais après avoir parcourut maintes et maintes fois Faerûn jusqu'à en connaître tout les recoins et tout les habitants, tomber en un lieu complêtement inconnu était troublant. Puis il pensa que ce nouveau monde était peut-être aussi l'occasion de nouvelles découvertes, de nouvelles expériences, de nouveaux lieux et habitant à rencontrer, et il se réjouit, d'autant que ce plan semblait assez similaire au sien, il n'aurait pas de difficultées d'adaptation.

Un guérisseur nous rejoint. Deux hommes sortent d'un sac. Mais qu'est-ce qui se passe ici ? A peine Liriae est-elle partie que de nouvelles personnes se joignent à nous. Amusant, une de perdue trois de retrouvés, plus que sept à attendre. Le demi-Ange se tourna vers le guérisseur.

Sire Pomagek, pourriez vous me dire quelle est votre spécialité curative ? Et si vous utilisez quelconque composante magique afin de guérir. D'ailleurs, Je me prénomme Slyph, demi-Ange pour vous servir. Et Slyph s'inclina, ouvrant largement ses ailes

Voyant le demi-ange s'approcher de lui, Pomagek se retourna et lui répondit :
« Enchanté de faire votre connaissance, comme vous pouvez le constater à mon habit, je n'ai pas la même manière de penser que mes confrères, ce qui m'a valu le bannissement de l'Ecole. Ma "magie" est uniquement liée aux plantes : brouillard, fumée, étourdissement ne sont pas le résultat d'un quelconque apprentissage de l'occulte. Voyez-vous, les mêmes plantes servent pour les pires poisons aussi bien que pour les meilleurs remèdes. Je vois le double aspect de la chose, ce en quoi je diffère des autres guérisseurs. J'ai donc dû découvrir par moi-même une partie de mes potions de guérisons, par le fruit de mes expériences. Pour cela je n'ai pas de spécialité, dés que quelqu'un fait appel à moi, j'essaye de le guérir quel que soit le problème. Mon savoir est donc aléatoire. Peut-être ais-je plus d'habitude dans les blessures et poisons car je me suis souvent lié à d'autres aventuriers. »

Il remarqua enfin les deux créatures humanoïdes sortis d'un sac qui effrayèrent l'elfinette.

Fanriël laissa echapper un petit cris de stupeur

-"Kyaaa"

Vif comme l'éclaire Turielo dégaina sa rapière et se tourna en direction du cris de sa protégée, il s'élança vers l'inconnu, mais dès qu'il vit que l'étranger avait l'air gènés d'avoir effrayer la jeune enfant il ralentit l'allure.
Il vit un deuxiemme étranger sortir du sac, ce qui le stupéfia un seconde, il leva les yeux au ciel et se demanda sous quelle étoile était-il né pour vivre toutes ces choses étranges dont i était devenu coutumier depuis peu

-"Hola voyageurs, puis je connaître vos motivations ?"

Fanriël recula et alla se mettre près de Turielo

Aïe, il me demande un enseignement, comme je le redoutais, des soins mineurs suffiront. Si ses motivations sont celles que je pense voilà bien longtemps qu'il aurait arrêté de chercher, si il avait mon savoir.

"Ce serait avec plaisir que je vous enseignerais la magie des plantes, mais observez une herbe et dites moi ce que vous voyez. Tant que votre observation ne sera pas complète, l'enseignement ne pourra commencer. L'expérience personnelle en apprend plus que 1000 professeurs."

Sur ce, il s'avança vers les nouveaux venus pour connaitre leurs intentions et si ils représentaient une menace pour son employeur.

La jeune elfe ne semblait pas moins effrayée après que Sven se fut présenté, il était un peu déçu d'ailleurs. Un autre jeune elfe les héla, la jeune fille courut se cacher derrière lui. Laissant à Eldrinthor le soin de les présenter, il se dirigea vers le groupe qui se trouvait à quelque pas.

S'étant approché, les membres du groupent purent voir qu'il s'agissait d'un elfe, très jeune, il n'était apparemment pas centenaire. Il était entièrement vetu de noir, cheveux noirs, yeux noirs, habits de toile noir. Seule sa peau brun clair contrastait avec cette tenue sombre. Des lanières et une ceinture de cuir noir portaient deux grand katana croisé dans le dos, et une multitude de dagues réparties un peu partout sur le corps.

Il salua le groupe de la main, un sourire sur son visage presque enfantin.

Tout en s'approchant, il détaillait attentivement le groupe. Debout immobile, ce qu'il jugeait être un homme, l'armure crépitante, scrutait le lointain, la main levée. « Un paladin surement... ». Un genre de moine vêtu de noir discutait avec un demi-ange. « Pfff, certainement des gens hyper sérieux et pas drôles... ». Et son oeil capta la présence des deux elfes noirs...

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Une voix ramena Eldrinthor à la réalité, sa rêverie avait duré à peine une seconde. Ils s'en voulut de ne pas l'avoir repéré tout de suite, il fallait être prudent.

« Nullement hostiles, nous ne sommes que des aventuriers perdu dans ce monde inconnu. Je m'appelle Eldrinthor et mon compagnon se nomme Sven. Où sommes nous ? »

Tout en parlant, il avait répertorié avec attention les personnes présentes. Lorsqu'il aperçut lui aussi les elfes noirs...

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En moins de temps qu'il n'en faut pour bouger un oeil, il avait déjà attrapé deux dagues et s'apprêtait à les lancer lorsqu'une voix connu l'interrompit.

« SVEN !! ARRÊTE !!! »

Il se figea dans son mouvement, les dagues décrivirent une parabole dans les airs avant d'atterrir à quelques mètres plus loin. Il se retourna alors vers Edrinthor le regard interrogateur et celui-çi se retourna vers son interlocuteur :

« Ces elfes noirs sont avec vous ? »

Il y avait beaucoup d'agitation dans leur dos... mais les jumeaux n'en avaient cure. Shiroï venait d'ouvrir péniblement un oeil, la morsure du froid et la brûlure étaient des douleurs encore trop présente.
Le voyant s'éveiller, Dhyna s'arrangea pour relever légèrement sa tête. Sortant une gourde, elle l'aida à boire un peu, mais refusa qu'il se lève immédiatement. Nul ne savait ce qu'il avait exactement subi...

La marque était très nette et la peau s'était fortement assombrie, masquant presque entièrement le tatouage de l'elfe noir. Dhyna caressa doucement le visage de son jumeau, et chercha son pot d'onguent, avant de se rappeler qu'il avait été confié à Liriae, et qu'il était certainement vide.

Toujours sans considération pour les nouveaux arrivants, elle s'occupait uniquement de son frère, écoutant ce qu'il s'était passé, la discussion avec le chevalier, la brûlure...
Elle se pinça les lèvres lorsqu'il passa au moment où il se proclamait sous la seule autorité de leur mère et prêtresse. elle se jura de faire réparer la faute à un moment ou un autre.

Soudain son frère lui fit un signe rapide désignant quelque chose derrière elle. Mais pas n'importe quel signe...
Une attaque! En moins de temps qu'il en faut pour le dire, la jeune elfe noire avait saisi ses couteaux de lancer, et elle effectua une rotation rapide... cependant l'assaillant avait arrêté son geste sous l'injonction de son compagnon. Elle stoppa son bras et vit atterrir les dagues de l'autre à à peine un mètre devant elle. Les siennes n'avaient pas quitté sa main, et elle n'avait qu'une envie : les lui balancer en pleine figure. Mais elle repris finalement le contrôle d'elle même et Dhyna rangea ses armes avant de se lever.
*Des elfes...peuh!*

En elle même la colère bouillonnait, à cause de l'état de Shiroï, et puis maintenant à cause d'un stupide elfe qui s'amusait à tirer sur les premiers venus. Ramassant les dagues à terre, elle les évalua, et d'un geste précis, les renvoya directement aux pieds de l'inconnu, comme en signe d'avertissement. Quelques centimètres de plus et les pieds y passaient...

"Apprenez au moins à vous en servir correctement..."
La remarque était cinglante et trahissait son profond énervement. Sans plus de paroles, elle se retourna et revint auprès de son frère, qui s'était assis pour mieux observer la situation...

Observer une herbe ? Etrange idée. Mais il a raison, j'ai assez vécu pour savoir que l'expérience personnelle est la meilleure source d'apprentissage. En même temps, vue la réaction de cette personne, je n'aurais pas grand chose de vraiment nouveau ou que je ne sache déjà faire avant longtemps. Slyph se pencha malgré tout pour ramasser une herbe, se prommettant d'y réfléchir la nuit suivante. Il se tourna ensuite vers les nouveaux arrivants. Plus surprenants ceux là. Il est vrai que les Elfes Noirs ne sont pas très appréciés des elfes mais de là à les attaquer à vue,... Il se tourna alors vers l'elfe qui avait interrogé Turelio et répondit à sa place.

Nous avez vous vus en train de nous battre conre eux ? Non évidemment. Ils sont donc logiquement avec nous et je vous déconseille de vous attaquer à eux, nous sommes suffisamment à cran, enfin, moi je le suis certainement, les autres,... Mince, le bûcher. Le jour va bientôt se lever !

Slyph prit alors un morceau de bois et lança un sort de flamme éternelle sur l'objet. Puis il s'approcha des bûchers et attendit les premiers rayons du jour qui ne tarderaient pas à poindre.

Passionné par les êtres étranges qui allaient passer au bucher, Pomagek s'approcha lentement de l'une de ces créatures, sortit un mortier de son sac et commença à mélanger des herbes qu'il réduit en poudre avant d'en remplir un cadavre à l'aide de fourmis qui pénètrèrent et déposèrent la poudre à l'intérieur. Après cela, il tira le cadavre hors du bucher, l'ouvrit et commença à l'étudier à l'aide d'un petit couteau fortement aiguisé.

Ayant observé les mouvement de l'elfe noir, Eldrinthor fit signe à Sven de ne surtout rien faire.

Celui-çi s'exécuta, malgré son envie de se dérouiller, la partie raisonnable de sa personnalité l'ayant cette fois çi emporté. Aussi resta-t-il de marbre lorsque ses propres dagues atterrirent à ses pied. Tranquillement, il se baissa pour les ramasser. « Elle est plutôt douée dit donc », pensa-t-il, « je sais pas si je peut me vanter d'être aussi précis... »

Le demi-ange s'approcha de Eldrinthor et lui confirma ce dont il doutait déjà fortement. Il s'adressa de nouveau par signes à Sven

« -C'est bon, ils sont avec le groupe.
-Mais, heu, je pensais enfin pouvoir m'amuser... »

Il laissa la sont camarade, pensant que l'un des deux elfes noirs semblait mal au point, « j'irais voir si je peux le soigner, ça compensera peut-être les bêtises de Sven... ». Puis se retournant vers ses interlocuteurs :

« Désolé pour l'emportement de mon camarade, il est un peu spécial. Où sommes nous ? »

La réponse n'eut pas le temps de venir, un cri perçant retenti. Immédiatement, Eldrinthor tendit le bras et un aigle presque aussi grand qu'un nain se posa sur son bras. Dissimulant sa joie, il exécuta une brève incantation et un dialogue silencieux s'établit entre lui et l'animal. Après quelques minutes, celui-çi s'envola et s'éloigna vers la forêt. S'excusant de nouveau, le rôdeur posa pour la troisième fois sa question.

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« J'en ai marre », pensait Sven, « ça fait une plombe que je me suis pas battu contre un adversaire valable... ». Il observa l'approche de l'aigle vers Eldrinthor qui avait repris la discussion, regarda ensuite le paladin qui n'avait pas bougé d'un poil, puis s'approcha du bucher que le demi ange s'apprêtait à allumer et que le moine semblait considérer avec grand intérêt.

Les pensées encore occupées par sa dernière rencontre, Soélian courait dans les bois. Il courait en direction du groupe de personne indiqué par la créature ailée. Sous certains points, il se sentait proche d’elle. Elle semblait aussi unique en son genre. Et ses ailes n’avaient pas l’air naturelles. Mais il n’avait plus de temps à consacrer à une personne qu’il ne reverrait surement jamais. Un élancement le ramena à la réalité. Il n’avait pas beaucoup de temps. Il continua à courir, malgré sa vision troublée par la douleur. Très rapidement, il entendit comme des bruissements de voix.

En s’approchant, il pu observer un groupe de personne disparate, dans un état assez confus. *Est-ce vraiment eux qui peuvent me soigner ?* Il fit quelques pas, avant de remarquer le bûcher.

*Mais que font-ils ? Qui brûlent-ils ?*

Le Tieffeling commença à se demander si la créature ailée au regard si dur ne l’avait pas envoyé à la mort en lui indiquant cette direction. Après tout, elle avait eu l’air de lui en vouloir... Où alors, il s’était trompé de direction... Mais Soélian n’avait pas le choix, il se vidait peu à peu de son sang. Il vit une lueur s’approcher, et se dirigea vers elle.

Non. Il n’était pas mort. Cette lueur était celle d’une torche. Cette torche était tenue par un étrange être ailé. Ca alors ! C’était celui qu’il avait vu tou à l'heure. Il ressemblait beaucoup plus à un ange. Les Tieffelings craignaient les anges. C’était héréditaire. Mais heureusement, cela faisait longtemps que sa vraie nature n’apparaissait plus sur ses traits. C’est donc sans réelle crainte qu’il sortit de sa cachette pour annoncer

- Euh ... Bonjour... Je me suis fais attaqué par cinq brigands... Je... Je suis blessé et en fuite... Une cré... euh on m’a dit que vous pourriez m’aider... N’auriez vous pas un moyen d’arrêter au moins l’hémorragie... Je ne vais pas tenir longtemps... Si vous voulez je paierais...

Il n'eut à nouveau pas le temps d'avoir ça réponse, un tieffeling en sang surgit de sa cachette, réclamant de l'aide. Sans attendre, Eldrinthor se précipita vers lui. Plongeant la main dans dans son sac, il en tira une trousse de secours et examina l'épaule du blessé. Il clampa l'artère sectionnée (se demandant d'ailleurs comment il avait pu tenir jusque là), il saisit ensuite une bouteille d'alcool fort qu'il versa dans la plaie, puis, avec du fil et une aiguille, il recousit l'artère tranchée, lança un sort de soin mineur, retira la pince, constata que la plaie avait cessé de saigner, fit alors quelques points de sutures et un pansement autour de l'épaule avant de conseiller au blesser de ne pas la bouger.

Rangeant la trousse de secours, il posa pour la quatrième fois la même question au groupe :

« Où sommes nous ? »

Soélian ne prevoyait pas à une réaction aussi inattendu. Un membre du groupe qu’il n’avait pas même pas remarqué auparavant l'avait entendu. Il l’avait entendu de loin –on se demande comment car le Tieffeling avait parlé doucement- et l’avait soigné en un rien de temps. Soélian fut d’autant plus surprit qu’il s’attendait à un soin magique, les vrais ‘'chirurgiens‘' se faisant rare...
Avant qu’il n’ait pu desserrer les dents pour le remercier, l’elfe des bois était déjà passé à autre chose. Mais sur qui était- il tombé ? Il se retourna et demanda au demi-ange qui n’avait pas eu le temps de répondre à sa première question :

- Mais qui êtes vous tous ? Et que faîtes vous là ?

Le demi Ange regafda le dernier venu. Encore un !

A vrai dire, je ne sais trop où nous sommes. A proximité d'une forêt semble-t-il. Demandez à le jeune personne blonde. Elle est ici depuis plus longtemps que moi.

Slyph remarqua alors les actions du "médecin". Ses yeux virèrent à nouveau à l'orange vif et il devint furieux. Il se dirigea prestement vers lui et lui flanqua un coup violent sur l'épaule. Ce coup n'avait pour but que de le projeter à terre.

Tu n'as donc aucun respect pour les morts ? Fils de chien ! On ne traite pas un être vivant ainsi ! Même après sa mort. Remets ce cadavre sur le bûcher immédiatement ! Sinon, il y aura un corps de plus à brûler ce soir !

Tout son corps vibrait de fureur et à la lueur de la torche, son visage en était d'autant plus inquiétant. Les flammes faisaient briller ses cheveux gris d'une lueur dorée quant à ses yeux oranges, ils paraissaient diaboliques. L'imbécile ! Je hais ce genre de personne.

Se relevant doucement après sa chute, sans relever l'insulte le guérisseur répondit :
"Cette poudre n'a pour but unique que la conservation de ce corps. Je n'ai besoins d'aucune menace. Son corps sera en état bien avant l'Aurore pour que son esprit parte en paix.
Je ne sais pas quelles sont ces créatures, je souhaite donc les étudier. Quand vous arracher une herbe pour l'étudier, vous ôtez une vie, sans lui rendre hommage. Pourquoi cette vie mériterait moins que celle d'un adversaire ?
De plus, le corps sera entièrement reconstitué. Maintenant que vous m'avez fait bouger, j'ai fait une bien vilaine rayure sur la carapace de ce spécimen.
C'est une espèce particulièrement intéressante à étudier. Mais la magie ne résout pas tout, on voit encore les traces de ce qu'elle était avant : un drow. Plus la magie est puissante plus elle laisse des marques.
Son corps est déjà mutilé, je ne peux pas faire pire que ce qui lui a déjà été infligé. C'est horrible de mourir, pour soi seulement, certes, mais ça l'est encore plus quand on meurt dans un corps différent.
Ensuite, pensez-vous devoir respecter plus les morts que les vivants ? Inutile donc de s'énerver. Ce corps sera rendu comme il était avant, son esprit pourra s'envoler avec vos flammes de l'Aurore, ne vous inquiétez pas.
Bien, je vais finir mon étude du mort puis m'occuper du drow, quand mon familier m'aura rapporté l'ingrédient nécessaire contre les morsures du froid, si vous me le permettez."

Puis il lança une poudre blanche pour embrouiller l'esprit de son interlocuteur.

Lorsque Slyph vit la poudre blanche, il pensa immédiatement à un de ces poisons volatiles que les drows affectionnaient. il en avait fait les frais à la bataille des Termopiles et ne comptait pas réessayer. Il arrêta donc sa respiration et recula de quelques pas. Pourvu que la zone d'effet soit dépassée. Bon, répondons lui calmement... Malgré tout, ses yeux conservèrent leur teinte vive : il était toujours furieux, et plus encore après le lancer de cette poudre.

Lorsque j'arrache une herbe pour l'étudier, j'enlève une vie en effet. Mais cette vie ne m'a pas porté d'offense. Aussi, je n'ai pas à lui rendre hommage. Ce sont les êtres qui se sont attaqués à moi ou à mes amis qui méritent que je les pardonne. Les êtres dont je retire la vie comme à cette herbe, je leur rends hommage souffrant à chaque pas du poids de ces vies enlevées. Et croyez moi, en trois siècles, j'ai enlevé plus de vies que je ne l'aurais bien voulu. Quant à mon respect pour les vivants, je ne le donne que lorsuqu'ils ont fait quelque chose pour le mériter.

Bien, je crois que mon calmant a fait effet, si il croit pouvoir voir la poussière, ou au moins l'éviter, il aurait du éviter de se mettre sous le vent. Ce qui est visible n'est pas le plus dangereux

"Vous avez un bien grand sens du pardon. C'est tout à votre honneur. Votre manière de penser est plutot étrange, une herbe coupée repoussera, votre étude n'a pas été assez poussée. Je rend honneur aux morts en les étudiant, car si ils sont morts pour la science, ils ne son pas morts pour rien. Je doute qu'une personne ne se soit jamais penchée sur le cas de ces créatures, même pas leurs créateurs.
Méritent-elles de mourir sans qu'on les comprennes ?"

Pomagek referma l'incision et nettoya tout sang sur le cadavre en déclarant :

"Je ne pourrais pas faire mieux dans ces conditions."

Un louveteau ramena une plante bizarre que Slyph n'avait jamais vu. Alors, l'homme vétu de noir s'adressa à l'animal.

"Tu as fait vite, tu dois être épuisé, tient"

Il lui tendit une fiole qu'il lui vida dans la bouche.
Il se retourna vers Slyph :

"Je vais m'occuper du jeune drow que je vois là, je me permettrais un conseil tout de même, avant de pardonner aux autres, faites le plus dur, pardonnez vous vos actes. Il n'est pas possible heureux avec plus de trois siècles de mort sur la conscience."

Puis il se dirigea vers le couple de drow.

Sven observa la colère du demi-ange avec amusement, finalement il serait peut-être un compagnon intéressant... Après le départ du moine, il resta debout immobile devant le bucher, attendant de voir les flammes le dévorer.

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Eldrinthor se demanda si le demi-ange se foutait de lui, il avait bien vu qu'ils étaient à coté d'une forêt... Renonçant à avoir une réponse, il se dirigea vers les deux elfes noirs.

Malgré tout sa bonne volonté Turielo renonça à sa patience, l'endroit commençait à être trop fréquenté à son goût, et puis il n'avait pas de temps à perdre, aussi fit il une brève déclaration

-"Cette fois-ci je m'en vais sans tarder, pour ceux qui veulent me suivre faites le sans plus attendre, pour les retardataires qui hésitent ou qui sont occupés, vous pourrez aisément nous rattraper.

Turielo se retourna avec son sac et commença à marcher. Fanriël un peu étonnée par la brusquerie de son protecteur lui posa une question alors qu'ils s'éloignaient déja

-"Dit Turielo tu penses que c'est bien de les laisser comme ça ?"

-"Je les ai prévenu de mon départ c'est la moindre des politesse, mais au risque de paraître un peu froid, j'ai mes propres buts à accomplire et je ne peux m'empètrer d'avantage dans les problèmes des autres"

-"Tu as vu l'homme en armure nous suit déja.

-"Oui je l'ai vu, peut être que d'autres viendrons"


La journée passa assez vite dans l'ensemble, Turielo ne pensa même pas à voir qui l'avait suivit, ils s'arrètèrent dans un sous bois isolé au milieu de la vaste plaine. Lui et Fanriël s'adossèrent contre un arbre et discutèrent de divers choses sans grande importance

[hrp]Pas d'inquietude j'étofferai le message selon les réactions des différent joueurs[/hrp]

Soélian était un peu perdu. Où avait- il pu bien tomber ? Il s'était adressé deux fois à la même personne sans qu'elle ne manifeste de réction. Un inconnue s'était jeté sur lui pour le soigner, avant de repartir aussi promptement. Des personnes se disputaient à propos d'un mort et d'un bûcher, pendant que d'autres partaient dans l'indifférence générale. Il pensa à quitter ces fous aussitôt, mais une pensée l'arrêta. A courir comme ça, il n'avait pas pu se repérer, et n'avait aucune idée de l'emplacement de cette clairière. Il lui fallait se tenir tranquilles quelques jours avec sa blessure. Mais personne ne semblait prêt à l'écouter. Le Tieffeling n'aimait pas toute cette agitation, et il s'adossa à un arbre près du bûcher en attendant que la calme revienne.

Malgré l'impression d'avoir un nain jouant de l'enclume entre ses oreilles pointues, Shiroï se leva quand il vit Turielo commencer à partir, accompagné de sa protégée et d'Agaërnohn.

"-Qu'est-ce que tu fais?
-Pas question de le laisser partir comme ça. On le suivra le temps qu'il faudra, mais je veux des explications. Aide moi à ramasser mon armure."

Ne cherchant pas à le dissuader, elle l'aida à rassembler rapidement leurs affaires. Après tout, il avait raison... on ne saurait rien sans interroger le chevalier.
Ils étaient près à partir, mais un elfe s'approcha d'eux...

Je ne veux pas me pardonner ces actes. La mort est impardonnable. Surtout lorsqu'il s'agit du meurtre de ses amis.

Slyph vit le départ de Turelio avec le chevalier et voulut les suivre. Il attendit néanmoins le lever du jour pour mettre le feu au bûcher et les poursuivit à tire d'aile. Il ne faut pas qu'ils me sèment. Et ils les rejoignit dans les sous bois après une journée qui lui parut bien longue.

*** Après un temps assez long, Agaërnohn sort enfin de sa torpeur. A l'annonce du départ de son protégé, il baisse le bras et se tourne vers lui, toujours sans rien dire. Lorsqu'il se met effectivement en route, il lui emboite le pas en silence.

Ce n'est qu'après plusieurs mètres qu'il chuchote à Turielo : ***

"Sais-tu où nous allons, mon jeune ami ? Connais-tu les dangers qui nous guettent ? Quels qu'ils soient, je suis derrière toi, prêt à donner ce semblant de vie qui m'a été accordé pour défendre la tienne, si précieuse à l'ange du soir."

*** Avec à peine un regard vers les autres membres du groupe maintenant important, il suit le jeune elfe. ***

[hrp]Flashback de la journée ^^[/hrp]

Quelques intants après leur départ Agaërnohn voulu en savoir un peu plus

-"C'est fort possible mis à part les dangers qui suivent d'habitude un voyage ordinaire, celui-ci pourrait concerner de nouveau elfes noirs, mon village natal fut attaqué par ces êtres mais pour certaines raisons je ne sait pas si ils ont été repoussés ou si il se sont rendu maître de l'endroit, voir simplement pillé et abandoné. "

Il sourit furtivement à Agaërnohn

-"Je ne suis pas adepte du fait qu'on puisse sacrifier une vie pour sauver la mienne Il grimaça à sa propre hironie Mais merci pour ta protection"